
Reflexion
Mardi 01 Juin 2010 à 00h00 par JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL
Ne pas attendre 2011 pour agir !
Le contexte économique actuel est marqué par une faible visibilité et il y a, chez certains intervenants, des interrogations sur les tendances du marché du rapprochement d’entreprises. Jean-Yves Lestrade, conseiller en reprises transmissions d’entreprises, donne son point sur ce sujet.
Comment définir le climat actuel du marché de la transmission d’entreprises ?Le marché de la transmission d’entreprises tourne au ralenti mais il y a toujours de belles opportunités d’acquisitions et de transmissions d’entreprises à saisir et il faut y être préparé. La tendance est à la diminution des valorisations d’entreprises car les bilans de l’exercice 2009 font souvent état d’une baisse d’activité et de résultats. Les repreneurs sont plus de plus avisés et aguerris ils éliminent d’emblée les entreprises qui ne sont pas proposées à un prix de marché.
Quels conseils aux acquéreurs ? La période est favorable pour la croissance externe qui devient un véritable acte de gestion. Mais le chef d’entreprise doit pouvoir consacrer du temps et de l’énergie à l’étude de ces opérations, sans délaisser ses propres activités. Je lui conseille de mettre en œuvre, idéalement avec l’aide d’un professionnel du rapprochement d’entreprises, une stratégie de prospection d’entreprises cibles répondant à un cahier de charges précis (savoir-faire et compétences, ressources humaines, part de marché, rentabilité, localisation géographique…). L’acquéreur doit s’impliquer personnellement pour exploiter les fruits de ce travail. Réactivité, volontarisme, humilité et persévérance sont les qualités à cultiver pour concrétiser une opération de croissance externe !
Quelle est la principale difficulté à la conclusion des opérations ?Il y a très peu de visibilité sur l’avenir. Il faut être prudent par rapport aux chiffres des années passées. Ce qui était vrai hier n’est plus d’actualité aujourd’hui où tout peut être remis en question rapidement. Le repreneur doit savoir se projeter dans le futur avec une exigence immédiate de retour sur investissement.
Que pensez-vous de l’attitude des banques ?Il n’y a pas de problème de financements quand les acquisitions d’entreprises ont du sens avec des synergies permettant d’abaisser les coûts. Il est compréhensible qu’en période de décroissance les banques soient plus exigeantes sur la qualité des dossiers. On constate que le bouclage des plans de financement nécessite plus de temps avec des conditions particulières plus restrictives. Certaines banques marquent une pause sur les financements de fusions acquisitions d’entreprises, en refusant les nouveaux dossiers extérieurs à leur clientèle.
Comment définir le juste prix d’une entreprise ?Ce qui importe, ce n’est pas la valeur théorique de l’entreprise, mais celle qui résulte d’une offre crédible, écrite et financée d’un repreneur ayant un projet sérieux pour garantir la pérennité de la société reprise. Pour cerner le juste prix, il est intéressant d’analyser les valorisations des transactions récentes d’entreprises d’un même secteur d’activité. Personnellement, je définis le vrai prix comme le prix que le cédant serait prêt à débourser s’il était lui-même acquéreur de son entreprise.
Quelles sont les solutions de compromis sur le niveau de valorisation de l’entreprise ?Compte-tenu de la plus grande prudence des banques, les cédants sont de plus en plus amenés à accepter qu’une partie du prix soit payée avec un crédit vendeur.
Quels conseils aux cédants ?Il est urgent de ne pas attendre 2011 pour agir. Les démarches de cession transmission d’une entreprise sont toujours plus longues et plus difficiles que prévu. Le peu d’opportunité doit être transformé. Si l’opération n’aboutit pas, souvent après des mois de négociations, on revient à la case départ. Quand on a un repreneur sérieux, mieux vaut céder maintenant, quitte à accepter une baisse de prix, qu’attendre l’éventuel retour à des jours meilleurs.
Je conseille aussi aux cédants de prendre du recul et de se préparer à une nouvelle vie. Demandez à ceux qui ont cédé leur entreprise. Après l’épreuve de la vente de l’entreprise, ils sont épanouis de pouvoir profiter enfin pleinement de la vie !
Jean-Yves Lestrade, conseil et rapprochement d’entreprises
jylestrade@wanadoo.fr
Comment définir le climat actuel du marché de la transmission d’entreprises ?Le marché de la transmission d’entreprises tourne au ralenti mais il y a toujours de belles opportunités d’acquisitions et de transmissions d’entreprises à saisir et il faut y être préparé. La tendance est à la diminution des valorisations d’entreprises car les bilans de l’exercice 2009 font souvent état d’une baisse d’activité et de résultats. Les repreneurs sont plus de plus avisés et aguerris ils éliminent d’emblée les entreprises qui ne sont pas proposées à un prix de marché.
Quels conseils aux acquéreurs ? La période est favorable pour la croissance externe qui devient un véritable acte de gestion. Mais le chef d’entreprise doit pouvoir consacrer du temps et de l’énergie à l’étude de ces opérations, sans délaisser ses propres activités. Je lui conseille de mettre en œuvre, idéalement avec l’aide d’un professionnel du rapprochement d’entreprises, une stratégie de prospection d’entreprises cibles répondant à un cahier de charges précis (savoir-faire et compétences, ressources humaines, part de marché, rentabilité, localisation géographique…). L’acquéreur doit s’impliquer personnellement pour exploiter les fruits de ce travail. Réactivité, volontarisme, humilité et persévérance sont les qualités à cultiver pour concrétiser une opération de croissance externe !
Quelle est la principale difficulté à la conclusion des opérations ?Il y a très peu de visibilité sur l’avenir. Il faut être prudent par rapport aux chiffres des années passées. Ce qui était vrai hier n’est plus d’actualité aujourd’hui où tout peut être remis en question rapidement. Le repreneur doit savoir se projeter dans le futur avec une exigence immédiate de retour sur investissement.
Que pensez-vous de l’attitude des banques ?Il n’y a pas de problème de financements quand les acquisitions d’entreprises ont du sens avec des synergies permettant d’abaisser les coûts. Il est compréhensible qu’en période de décroissance les banques soient plus exigeantes sur la qualité des dossiers. On constate que le bouclage des plans de financement nécessite plus de temps avec des conditions particulières plus restrictives. Certaines banques marquent une pause sur les financements de fusions acquisitions d’entreprises, en refusant les nouveaux dossiers extérieurs à leur clientèle.
Comment définir le juste prix d’une entreprise ?Ce qui importe, ce n’est pas la valeur théorique de l’entreprise, mais celle qui résulte d’une offre crédible, écrite et financée d’un repreneur ayant un projet sérieux pour garantir la pérennité de la société reprise. Pour cerner le juste prix, il est intéressant d’analyser les valorisations des transactions récentes d’entreprises d’un même secteur d’activité. Personnellement, je définis le vrai prix comme le prix que le cédant serait prêt à débourser s’il était lui-même acquéreur de son entreprise.
Quelles sont les solutions de compromis sur le niveau de valorisation de l’entreprise ?Compte-tenu de la plus grande prudence des banques, les cédants sont de plus en plus amenés à accepter qu’une partie du prix soit payée avec un crédit vendeur.
Quels conseils aux cédants ?Il est urgent de ne pas attendre 2011 pour agir. Les démarches de cession transmission d’une entreprise sont toujours plus longues et plus difficiles que prévu. Le peu d’opportunité doit être transformé. Si l’opération n’aboutit pas, souvent après des mois de négociations, on revient à la case départ. Quand on a un repreneur sérieux, mieux vaut céder maintenant, quitte à accepter une baisse de prix, qu’attendre l’éventuel retour à des jours meilleurs.
Je conseille aussi aux cédants de prendre du recul et de se préparer à une nouvelle vie. Demandez à ceux qui ont cédé leur entreprise. Après l’épreuve de la vente de l’entreprise, ils sont épanouis de pouvoir profiter enfin pleinement de la vie !
Jean-Yves Lestrade, conseil et rapprochement d’entreprises
jylestrade@wanadoo.fr
JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL
JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL est un cabinet de conseil en cession et acquisition d'entreprises. Créé à Metz en 2008, il intervient principalement dans le Grand Est de la France où il se classe parmi les acteurs de référence pour la transmission d'entreprises. Jean-Yves LESTRADE est également Associé du réseau FRANCESSION.- 4 rue des cèdres
57070 Metz - 06 08 31 68 86
- jylestrade@wanadoo.fr
- Contact : Jean-Yves LESTRADE

