
Reflexion
Lundi 24 Mai 2010 à 10h09 par JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL
Repreneurs personnes physiques : ce qu’il faut savoir avant de vous décider !
L’aboutissement de vos efforts pour concrétiser une reprise d'entreprise passe par un certain nombre d’étapes incontournables. Je vous livre mes remarques et observations sur ce sujet.
Ne pas venir du métier du cédant n’est pas forcément un inconvénient. Le fait d’apporter un regard extérieur et neuf sur une entreprise est un facteur positif ! Ne vous découragez jamais devant les réticences de vos interlocuteurs. L’analyse de dossiers de reprises d’entreprises montre qu’il n’y a pas plus d’échecs avec les repreneurs n’ayant pas d’expérience professionnelle dans le secteur d’activité concerné.
Solliciter l’appui d’un réseau d’accompagnement de repreneurs. Le repreneur d’entreprise est seul et souvent incompris dans son cercle de relations personnelles. Il est très utile de rechercher l’avis de professionnels de la reprise d’entreprises. Faites vous un devoir de participer à un club de repreneurs, si cette chance vous est donnée. Faites vous connaître des conseillers en fusions-acquisitions qui ont pour habitude de travailler sur des dossiers sérieux.
Etre bien avec soi-même. Le repreneur doit être bien dans sa vie personnelle et familiale. Il faut cultiver au quotidien des qualités comme la confiance en soi-même, la motivation et la tenacité. Cette harmonie avec soi-même et son projet est une condition essentielle pour se décider sereinement. Il faut être capable d’aller à contre courant des idées reçues et, parfois, de ne pas écouter les conseils de ses amis.
Avoir un profil psychologique en adéquation avec votre projet. Assurez-vous que votre personnalité est en adéquation avec l’environnement et les valeurs de votre cible. Rigueur, méthode, sérieux sont les qualités de base dans le milieu industriel ; dans celui de la communication ou de la mode, on a besoin davantage de fantaisie, de créativité et d’un tempérament extraverti.
Se méfier des banquiers, ils n’ont pas toujours tord ! Il est essentiel de présenter un dossier attractif et bien argumenté. N’hésitez pas à solliciter plusieurs banques pour optimiser tous les aspects de votre financement. Soyez réaliste dans votre business plan. Les données prévisionnelles optimistes sont toujours plus incertaines et moins fiables que celles du passé de l’entreprise reprise. Vous devez vous ménager une marge de manœuvre pour faire face à des situations imprévues et supporter quelque temps des pertes. Sachez que le crédit bancaire sollicité pour racheter une entreprise se classe dans la catégorie des risques financiers les plus élevés des banques et établissements financiers. Faites très attention aux garanties personnelles demandées en contrepartie de l’octroi des financements.
Avoir la conviction de faire mieux que le cédant ! Ne vous emballez pas face à une entreprise présentant de très bons résultats. Sa valorisation sera nettement plus conséquente et souvent hors de portée de votre capacité d’investissement. Une solution intéressante pour le « primo-repreneur » est de cibler une petite entreprise familiale un peu endormie. Elle est souvent, dans ces conditions, financièrement plus accessible.
Dans tous les cas, l’élément de décision est le plus important pour le repreneur est d’avoir la conviction qu’il est capable de faire mieux que le cédant et d’offrir un projet d’avenir à l’entreprise. Le feu passe au vert lorsque cette certitude est acquise et que le plan de financement de la reprise est bouclé à conditions acceptables. Mais l’aventure ne fait que commencer et le repreneur devra démontrer beaucoup plus de qualités encore pour s’imposer et réussir !
Jean-Yves Lestrade, conseil et rapprochement d'entreprises
Ne pas venir du métier du cédant n’est pas forcément un inconvénient. Le fait d’apporter un regard extérieur et neuf sur une entreprise est un facteur positif ! Ne vous découragez jamais devant les réticences de vos interlocuteurs. L’analyse de dossiers de reprises d’entreprises montre qu’il n’y a pas plus d’échecs avec les repreneurs n’ayant pas d’expérience professionnelle dans le secteur d’activité concerné.
Solliciter l’appui d’un réseau d’accompagnement de repreneurs. Le repreneur d’entreprise est seul et souvent incompris dans son cercle de relations personnelles. Il est très utile de rechercher l’avis de professionnels de la reprise d’entreprises. Faites vous un devoir de participer à un club de repreneurs, si cette chance vous est donnée. Faites vous connaître des conseillers en fusions-acquisitions qui ont pour habitude de travailler sur des dossiers sérieux.
Etre bien avec soi-même. Le repreneur doit être bien dans sa vie personnelle et familiale. Il faut cultiver au quotidien des qualités comme la confiance en soi-même, la motivation et la tenacité. Cette harmonie avec soi-même et son projet est une condition essentielle pour se décider sereinement. Il faut être capable d’aller à contre courant des idées reçues et, parfois, de ne pas écouter les conseils de ses amis.
Avoir un profil psychologique en adéquation avec votre projet. Assurez-vous que votre personnalité est en adéquation avec l’environnement et les valeurs de votre cible. Rigueur, méthode, sérieux sont les qualités de base dans le milieu industriel ; dans celui de la communication ou de la mode, on a besoin davantage de fantaisie, de créativité et d’un tempérament extraverti.
Se méfier des banquiers, ils n’ont pas toujours tord ! Il est essentiel de présenter un dossier attractif et bien argumenté. N’hésitez pas à solliciter plusieurs banques pour optimiser tous les aspects de votre financement. Soyez réaliste dans votre business plan. Les données prévisionnelles optimistes sont toujours plus incertaines et moins fiables que celles du passé de l’entreprise reprise. Vous devez vous ménager une marge de manœuvre pour faire face à des situations imprévues et supporter quelque temps des pertes. Sachez que le crédit bancaire sollicité pour racheter une entreprise se classe dans la catégorie des risques financiers les plus élevés des banques et établissements financiers. Faites très attention aux garanties personnelles demandées en contrepartie de l’octroi des financements.
Avoir la conviction de faire mieux que le cédant ! Ne vous emballez pas face à une entreprise présentant de très bons résultats. Sa valorisation sera nettement plus conséquente et souvent hors de portée de votre capacité d’investissement. Une solution intéressante pour le « primo-repreneur » est de cibler une petite entreprise familiale un peu endormie. Elle est souvent, dans ces conditions, financièrement plus accessible.
Dans tous les cas, l’élément de décision est le plus important pour le repreneur est d’avoir la conviction qu’il est capable de faire mieux que le cédant et d’offrir un projet d’avenir à l’entreprise. Le feu passe au vert lorsque cette certitude est acquise et que le plan de financement de la reprise est bouclé à conditions acceptables. Mais l’aventure ne fait que commencer et le repreneur devra démontrer beaucoup plus de qualités encore pour s’imposer et réussir !
Jean-Yves Lestrade, conseil et rapprochement d'entreprises
JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL
JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL est un cabinet de conseil en cession et acquisition d'entreprises. Créé à Metz en 2008, il intervient principalement dans le Grand Est de la France où il se classe parmi les acteurs de référence pour la transmission d'entreprises. Jean-Yves LESTRADE est également Associé du réseau FRANCESSION.- 4 rue des cèdres
57070 Metz - 06 08 31 68 86
- jylestrade@wanadoo.fr
- Contact : Jean-Yves LESTRADE

