Arrêtons de croire que les milliards du M&A ne concernent que Wall Street.

Chaque jour, les médias balancent des gros titres :

“PNC rachète FirstBank.”

“Microsoft s’offre une pépite de l’IA.”

“Des milliards de dollars en fusions-acquisitions.”

Et vous, patrons de PME en France, en Suisse ou en Belgique, vous vous dites :

“Je suis trop petit pour ça.”

“Les fusions, c’est pour les géants.”

“On verra plus tard, ce n’est pas le moment.”

Erreur.

L’histoire qui m’a marqué cette année

En janvier, j’accompagnais un dirigeant de PME industrielle en Rhône-Alpes.

30 ans de métier, une équipe soudée, un carnet de commandes bien rempli… mais aussi la fatigue, l’envie de tourner la page.

Son entourage lui disait : “Ne fais rien, attends que ça se tasse.”

Il a fait l’inverse.

Il a racheté un concurrent plus petit.

Fusionné les équipes.

Lancé de nouvelles offres.
 

Résultat ? Son chiffre d’affaires a doublé, sa valorisation a grimpé, et aujourd’hui il intéresse… des groupes européens bien plus gros.
 

Pourquoi ? Parce qu’il a osé.
 

Ce que font les géants (et ce que ça dit aux PME)
 

Quand BNP Paribas rachète Orange Bank, ce n’est pas juste un deal bancaire. C’est la preuve que même les mastodontes ont besoin de pivoter, de se recentrer, de trouver de nouvelles briques de croissance.

Si vous êtes positionné sur un marché de niche, vous pouvez devenir LA pièce maîtresse qu’un grand viendra chercher.
 

Quand Sika (Suisse) met 5 Md€ pour MBCC Group, ce n’est pas qu’une opération industrielle. C’est l’achat d’un savoir-faire et d’un réseau.

Vos compétences spécifiques peuvent valoir beaucoup plus que vous ne le pensez. 

Et surtout, regardez Mistral AI.

En 2023, une levée de 105 M€ en seed après… 4 semaines d’existence.

En 2025, une levée record de 1,7 Md€ menée par ASML, avec une valorisation de 11,7 Md€.

Ce n’est pas la taille qui compte. C’est la vision, la vitesse et l’audace.
 

Le vrai problème des PME
 

Ce ne sont pas les marchés.

Ni les taux d’intérêt.

Ni la politique.