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Paper Club - Episode #11 Benoit Migneaux (Migneaux Immobilier)

Jeudi 01 juillet 2021 à 09h17 par CLUBFUNDING

Reims, l’art et le standing : les ingrédients du succès d’un promoteur autodidacte.

« Qu’est-ce qui va bien quand tout va mal ? Le luxe et le low-cost. »

L’histoire de notre nouvel invité commence à la frontière franco-belge, dans les Ardennes. C’est là qu’il nait, dans une famille agricole, un monde qu’il qualifie de « très dur ». A 16 ans, Benoit Migneaux arrête l’école. Il devient ouvrier en usine puis intègre EDF, ce qui lui offre « une chance formidable d’apprendre » grâce aux formations internes qu’il s’empresse de suivre.

Cet autodidacte est muté à Reims en 1982, alors qu’il a 22 ans. A l’époque, « Reims c’est Manhattan » pense-t-il. Il tombe amoureux de cette ville qui le lui rendra bien. Rapidement, il devient artisan au sein de sa propre entreprise. Jusqu’à ce qu’un client lui propose de créer une entreprise de marchand de biens. Une nouvelle opportunité qu’il saisit rapidement. La passion pour l’immobilier le gagne : « c’est un monde très proche du monde de la terre puisqu’avec mes parents, on construisait des bâtiments agricoles ».

27 ans plus tard, Benoit Migneaux a su se faire un nom dans la région en élaborant des immeubles de centre-ville. La crise des subprimes en 2008 marque un nouveau tournant dans son activité : il rachète les parts de son associé et repart d’une feuille blanche. Aujourd’hui, il revendique 1 000 logements vendus ou en cours de vente.

« Reims est en plein développement. On voit de plus en plus de ménages et d’investisseurs parisiens arriver. Moi, j’affirme que Reims est le 21e arrondissement parisien. »

Migneaux Immobilier, c’est aujourd’hui une entreprise qui prône la qualité et le standing. Benoit Migneaux y tient. Avec ses immeubles, il souhaite laisse une trace durable. Et il constate d’ailleurs que Reims a tout à gagner aux conséquences de la crise sanitaire sur l’immobilier. Située à 42 minutes de Paris en TGV, la capitale champenoise est en plein développement et attire de plus en plus de Parisiens.

Une demande à laquelle Benoit Migneaux est capable de répondre : durant la crise, il a refusé de céder ses logements à des organismes publics et revendique aujourd’hui un stock disponible. Une leçon tirée de la crise de 2008. L’entrepreneur voit désormais plus loin et projette son développement à Paris et dans le Grand-Est.

Benoit Migneaux, c’est aussi un fort engagement pour la communauté rémoise. Durant le premier confinement, il fédère 35 bénévoles pour distribuer des repas à des étudiants dans le besoin. Il vient également d’acquérir un immeuble qu’il va mettre à disposition d’une association servant des repas à des personnes sans domicile fixe. C’est une obsession pour lui : ne pas apparaître comme « un nanti » de là où il vient.

« Ce n’est pas mon métier qui m’empêche de dormir, ce sont les projets que je monte, que j’échafaude. »

Benoit Migneaux s’investit dans ses projets à 100 %. Il est d’ailleurs l’un des rares promoteurs français à signer ses projets de son nom. Un signe important pour lui alors qu’il travaille aujourd’hui avec sa fille. Le dirigeant assume sa responsabilité sociale, sociétale, environnementale et envers l’ensemble de ses clients.

L’autre aspect de Benoit Migneaux, c’est son amour de l’art, un vrai prolongement de lui-même. Une passion qui résonne jusque dans les halls et les ascenseurs de ses immeubles où il dissémine des poèmes de Goethe, Rimbaud ou Jean d’Ormesson. Benoit Migneaux, c’est un homme capable de prendre un avion pour Miami sur un coup de tête, sans parler un mot d’anglais, pour acheter une œuvre de Romero Britto, aujourd’hui fièrement affichée dans son bureau.

En somme, c’est un entrepreneur en perpétuelle effusion. Bien qu’il ne dorme que 4 à 5 heures par nuit, il est capable de se réveiller en pleine nuit pour écrire ses meilleures pensées. Ecrire un livre sur son métier, ce serait l’un de ses rêves absolus. Benoit a récemment fait profiter les lecteurs de L’Union, le journal local, de son imagination en publiant un texte racontant la découverte d’une station de métro parisienne à… Reims ! Un texte que nous vous invitons vivement à découvrir.

Bonne écoute.



On lui a posé la question :

- Le média dont il ne peut se passer : son seul outil de travail… son iPhone ! Mais aussi le journal local, L’Union et 20 Minutes.
- Les personnes qui l’inspirent le plus : Martin Bouygues, Bernard Tapie et Gérard Depardieu.

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Podcast animé par Emilie Cohen et créé par ClubFunding.

Découvrez à la fin de l’épisode la présentation, par nos équipes, des projets et des offres de ClubFunding.

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