
Reflexion
Lundi 23 Avril 2012 à 10h07 par JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL
Faut-il se faire aider pour vendre son entreprise ?
La vente d’une entreprise est probablement l’acte de vente le plus complexe qu’on puisse imaginer. Cédant et repreneur doivent se faire confiance et faire preuve d’une énorme volonté pour s’entendre et mener à bonne fin l’opération. Quelle est l’utilité et le coût des intermédiaires ? Réponses de Jean-Yves LESTRADE, conseiller en acquisitions transmissions d'entreprises familiales.
A quel moment faut-il vendre son entreprise ?
Le chef d’entreprise a intérêt à céder son entreprise quand il doit franchir une étape importante pour l’évolution de sa société, quand ses motivations et sa combativité pour défendre les intérêts de son entreprise s’émoussent, quand il peut profiter de sa retraite et qu’il a d’autres projets de vie ou d’accomplissement personnel,...
Quand il a la chance d’avoir un repreneur sérieux, il vaut souvent mieux accepter un prix un peu inférieur plutôt que de différer l’opération dans l’attente de jours meilleurs et revenir à la case départ. Il n’est pas rare que des entreprises disparaissent après être passée à côté d’une opportunité de cession que le dirigeant a refusée pour une question de prix. Concrétiser la vente de l’entreprise dans la période qui précède ou qui suit l’obtention de la retraite est intéressant pour l’exonération de l’impôt sur les plus values. Mais la fiscalité qui change chaque année ne doit pas être un critère déterminant pour la décision de vendre. L’important pour le cédant est d’être assuré qu’il détient la meilleure offre possible de reprise avec un acquéreur de confiance qui saura pérenniser et développer son entreprise.
Peut-on se passer des conseils et des intermédiaires ?
Les conseils (experts-comptables, avocats, notaires, professionnels des fusions acquisitions,…) apportent leur expertise pour baliser les démarches, surmonter les turbulences inhérentes à la négociation, préserver la relation entre le cédant et le repreneur et tout mettre en œuvre pour le succès de l’opération. Le conseiller en fusion-acquisition ne se substitue pas aux conseils habituels de l’entreprise qui sont indispensables pour le bon déroulement de l’opération. Il fait une recherche méthodique et déterminée de repreneurs, il s’assure de leur sérieux et de leur capacité financière, il conseille le cédant et lui permet de garder la tête froide, il accélère le processus et il fait gagner du temps…
Pas de honte à se déclarer cédant !
L’important pour le cédant est de trouver un professionnel fiable qui maîtrise son métier, qui inspire confiance et qui veille à la qualité des échanges entre les parties. Le dirigeant ne doit jamais se fermer des portes. La transmission de son entreprise ne doit pas être un sujet tabou. Il n’y a aucune gêne à avoir quand on engage une démarche construite pour aboutir à l’objectif de cession dans les meilleures conditions possibles. C’est même, au contraire, le devoir d’un chef d’entreprise de gérer avec tout le professionnalisme requis ce projet si important pour lui et pour son entreprise.
Quel est le coût de l'intervention d'un cabinet de fusion acquisition d'entreprise ?
Un mandat vendeur se rémunère majoritairement par un pourcentage du prix global de vente, payé par le cédant. Cet honoraire est fiscalement déductible de l'assiette de la plus value de cession. Le barème se situe généralement dans une fourchette de 3 à 10 % qui est dégressive selon le montant de l'opération. Il est d'usage d'appliquer un seuil minimum d'honoraires. Cette rémunération est payée au résultat, cad à la signature des actes de vente.
Proportionnellement, plus le montant de la transaction est faible, plus ces honoraires apparaissent comme étant importants. Dans tous les cas, les professionnels ont une valeur ajoutée déterminante pour réussir à vendre une entreprise et il est illusoire de penser que cela peut ne rien coûter.
Jean-Yves LESTRADE, conseil et rapprochement d'entreprises
E-mail : jylestrade@wanadoo.fr
Tél : 06 08 31 68 86
A quel moment faut-il vendre son entreprise ?
Le chef d’entreprise a intérêt à céder son entreprise quand il doit franchir une étape importante pour l’évolution de sa société, quand ses motivations et sa combativité pour défendre les intérêts de son entreprise s’émoussent, quand il peut profiter de sa retraite et qu’il a d’autres projets de vie ou d’accomplissement personnel,...
Quand il a la chance d’avoir un repreneur sérieux, il vaut souvent mieux accepter un prix un peu inférieur plutôt que de différer l’opération dans l’attente de jours meilleurs et revenir à la case départ. Il n’est pas rare que des entreprises disparaissent après être passée à côté d’une opportunité de cession que le dirigeant a refusée pour une question de prix. Concrétiser la vente de l’entreprise dans la période qui précède ou qui suit l’obtention de la retraite est intéressant pour l’exonération de l’impôt sur les plus values. Mais la fiscalité qui change chaque année ne doit pas être un critère déterminant pour la décision de vendre. L’important pour le cédant est d’être assuré qu’il détient la meilleure offre possible de reprise avec un acquéreur de confiance qui saura pérenniser et développer son entreprise.
Peut-on se passer des conseils et des intermédiaires ?
Les conseils (experts-comptables, avocats, notaires, professionnels des fusions acquisitions,…) apportent leur expertise pour baliser les démarches, surmonter les turbulences inhérentes à la négociation, préserver la relation entre le cédant et le repreneur et tout mettre en œuvre pour le succès de l’opération. Le conseiller en fusion-acquisition ne se substitue pas aux conseils habituels de l’entreprise qui sont indispensables pour le bon déroulement de l’opération. Il fait une recherche méthodique et déterminée de repreneurs, il s’assure de leur sérieux et de leur capacité financière, il conseille le cédant et lui permet de garder la tête froide, il accélère le processus et il fait gagner du temps…
Pas de honte à se déclarer cédant !
L’important pour le cédant est de trouver un professionnel fiable qui maîtrise son métier, qui inspire confiance et qui veille à la qualité des échanges entre les parties. Le dirigeant ne doit jamais se fermer des portes. La transmission de son entreprise ne doit pas être un sujet tabou. Il n’y a aucune gêne à avoir quand on engage une démarche construite pour aboutir à l’objectif de cession dans les meilleures conditions possibles. C’est même, au contraire, le devoir d’un chef d’entreprise de gérer avec tout le professionnalisme requis ce projet si important pour lui et pour son entreprise.
Quel est le coût de l'intervention d'un cabinet de fusion acquisition d'entreprise ?
Un mandat vendeur se rémunère majoritairement par un pourcentage du prix global de vente, payé par le cédant. Cet honoraire est fiscalement déductible de l'assiette de la plus value de cession. Le barème se situe généralement dans une fourchette de 3 à 10 % qui est dégressive selon le montant de l'opération. Il est d'usage d'appliquer un seuil minimum d'honoraires. Cette rémunération est payée au résultat, cad à la signature des actes de vente.
Proportionnellement, plus le montant de la transaction est faible, plus ces honoraires apparaissent comme étant importants. Dans tous les cas, les professionnels ont une valeur ajoutée déterminante pour réussir à vendre une entreprise et il est illusoire de penser que cela peut ne rien coûter.
Jean-Yves LESTRADE, conseil et rapprochement d'entreprises
E-mail : jylestrade@wanadoo.fr
Tél : 06 08 31 68 86
JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL
JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL est un cabinet de conseil en cession et acquisition d'entreprises. Créé à Metz en 2008, il intervient principalement dans le Grand Est de la France où il se classe parmi les acteurs de référence pour la transmission d'entreprises. Jean-Yves LESTRADE est également Associé du réseau FRANCESSION.- 4 rue des cèdres
57070 Metz - 06 08 31 68 86
- jylestrade@wanadoo.fr
- Contact : Jean-Yves LESTRADE

