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Témoignages

Nicolas Touchard, intermediaire FUSACQ

Nicolas Touchard, Intermédiaire
APL Développement, Ile de France



Nicolas Touchard a accompagné M. Stutterheim dans la cession d’A.T.R Industries

Aux repreneurs :
« Il est bon de prendre son temps afin de mûrir son projet de reprise, se former aussi…
Par ailleurs, je leur recommande de se faire accompagner ou au moins d’accepter les conseils… »


FUSACQ : Vous venez de conseiller M. Stutterheim dans la cession de son entreprise, ATR Industries :

Pouvez-vous me décrire l’activité de la société que vous avez accompagnée ?

Nicolas TOUCHARD : A.T.R.Industrie est négociant et revendeur d’acier pour les tubes chaudière, tubes hydrauliques, tubes inox, canalisations, tubes construction, tôles, accessoires, plats, ronds... La société créée en 1997 vient d’être rachetée dans son intégralité par un grand groupe industriel dans un objectif de croissance externe. M. Stutterheim, ancien associé, est resté dans l’entreprise en tant que salarié.



Comment avez-vous eu connaissance de la cession d’ATR Industries ?

Grâce à la demande d’intermédiation déposée par M. Stutterheim sur Fusacq laquelle m’a permis de me faire connaître du cédant puis d’être choisi.



Selon vous, pourquoi le cédant vous a-t-il retenu(e) comme conseil ?

Certainement grâce à mes références dans le secteur de l’industrie d’autant que je suis un ancien salarié d’un groupe de métallerie et possède donc de solides connaissances dans le domaine. Je pense que le professionnalisme des prestations que je propose est aussi une explication enfin le contact avec M. Stutterheim est très bien passé : nous sommes deux personnes très rigoureuses.



Combien de temps avez-vous mis pour trouver le ou les candidats à la reprise ?

Trois mois à compter du contact avec le premier repreneur sélectionné jusqu’à la finalisation de l’opération. Pour ce faire, j’ai prospecté via plusieurs outils parmi lesquels le site de Fusacq qui m’a permis de recueillir des candidatures de repreneurs. J’y ai déposé une annonce de cession pour donner de la visibilité à mon mandat et j’ai également commandé quelques mises en relation à partir d’annonces de recherche d’acquisition. C’est finalement un grand groupe qui a eu la faveur du cédant.



Combien de temps ont duré les négociations ? Avez-vous connu des difficultés particulières durant cette période ?

Elles ont duré deux mois et demi, période durant laquelle je n’ai pas rencontré de difficultés particulières ni au niveau du financement ni au niveau de la négociation du prix de cession. Si le process s’est aussi aisément déroulé c’est incontestablement du au fait qu’il s’agissait d’une opération de croissance externe menée par un grand groupe bien entouré.



Y’a-t-il eu des montages techniques à réaliser ou des situations exceptionnelles dont vous voudriez nous parler ?

L’opération toute entière était inhabituelle en ce sens que le cédant, une fois la totalité de ses parts vendues, a choisi de réintégrer le groupe en tant que salarié afin de continuer à la développer.



Est – il plus facile de négocier avec un groupe ou avec une personne physique ?

Il n’y a pas de règles dans ce domaine, néanmoins il est globalement plus simple de négocier avec un groupe. Ils arrivent avec toute leur « batterie » de conseils, analysent en profondeur les dossiers puis, seulement après, entament les discussions. Les repreneurs personnes physiques, quant à eux, posent souvent trop de questions trop prématurément, réalisent un « audit » dès le premier rendez-vous… même si ils peuvent être de très bons candidats intrinsèquement ! Par ailleurs, étant nombreux, le marché ne joue pas en leur faveur…


Quel conseil donneriez-vous aux repreneurs pour plus d’efficacité ?

Je leur conseillerais, tout d’abord, de ne pas se presser et d’éviter d’être trop entreprenant. Au contraire, il est bon de prendre son temps afin de mûrir son projet de reprise, se former aussi… Par ailleurs, je leur recommande de se faire accompagner ou au moins d’accepter les conseils…



Après la cession, votre travail avec M. Stutterheim s’arrête-t-il ici ?

J’espère que je pourrai lui proposer des acquisitions !