Mercredi 13 Décembre 2023 à 08h00
Le Kazakhstan rachète la filiale locale d'ARCELORMITTAL
Le Kazakhstan a annoncé vendredi avoir racheté la filiale locale d'ArcelorMittal, épilogue de négociations menées après une série d'accidents mortels dans les mines kazakhes du géant de l'acier, le dernier ayant tué 46 mineurs fin octobre.
"Le gouvernement kazakh et ArcelorMittal ont conclu un accord pour transférer l'entreprise ArcelorMittal Temirtaou au Kazakhstan", a indiqué dans un communiqué le gouvernement de la première économie d'Asie centrale.
Le montant de la transaction s'élève à "286 millions de dollars", alors qu'ArcelorMittal avait demandé 3,5 milliards de dollars, d'après le gouvernement.
Lors d'une conférence de presse, le ministre kazakh de l'Industrie et de la Construction, Kanat Charlapaïev a qualifié ce rachat de "méga-accord revêtant une importance exceptionnelle pour le Kazakhstan".
"ArcelorMittal n'a aucune revendication envers le Kazakhstan", a précisé M. Charlapaïev, ajoutant que le groupe "s'était engagé par écrit à ne pas intenter d'action en justice contre le Kazakhstan".
Fin octobre, le pire accident minier du pays depuis l'indépendance de l'Union soviétique avait coûté la vie à 46 travailleurs à la mine Kostenko à Karaganda (centre), s'ajoutant à une longue liste de drames déjà survenus dans les sites kazakhs d'ArcelorMittal.
Dans la foulée, le président Kassym-Jomart Tokaïev avait ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe et avait qualifié ArcelorMittal de "pire entreprise de l'histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement".
Après cet accident, le titre d'ArcelorMittal avait chuté sur les bourses européennes.
"Le gouvernement kazakh et ArcelorMittal ont conclu un accord pour transférer l'entreprise ArcelorMittal Temirtaou au Kazakhstan", a indiqué dans un communiqué le gouvernement de la première économie d'Asie centrale.
Le montant de la transaction s'élève à "286 millions de dollars", alors qu'ArcelorMittal avait demandé 3,5 milliards de dollars, d'après le gouvernement.
Lors d'une conférence de presse, le ministre kazakh de l'Industrie et de la Construction, Kanat Charlapaïev a qualifié ce rachat de "méga-accord revêtant une importance exceptionnelle pour le Kazakhstan".
"ArcelorMittal n'a aucune revendication envers le Kazakhstan", a précisé M. Charlapaïev, ajoutant que le groupe "s'était engagé par écrit à ne pas intenter d'action en justice contre le Kazakhstan".
Fin octobre, le pire accident minier du pays depuis l'indépendance de l'Union soviétique avait coûté la vie à 46 travailleurs à la mine Kostenko à Karaganda (centre), s'ajoutant à une longue liste de drames déjà survenus dans les sites kazakhs d'ArcelorMittal.
Dans la foulée, le président Kassym-Jomart Tokaïev avait ordonné de "mettre fin à la coopération" avec le groupe et avait qualifié ArcelorMittal de "pire entreprise de l'histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement".
Après cet accident, le titre d'ArcelorMittal avait chuté sur les bourses européennes.
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