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PME : la croissance externe, une stratégie gagnante en période de crise
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PME : la croissance externe, une stratégie gagnante en période de crise


Lorsque le consommation stagne et que la bataille concurrentielle est rude, les PME et les Petites Entreprises, les TPE ou les Micro entreprises les plus dynamiques voient souvent leurs perspectives de croissance organique se rétrécir durement face à une concurrence accrue de Grandes Entreprises sur des marchés stagnants ou en régression. Elles sont aussi confrontées à la difficulté de financer des investissements en équipements ou personnels, alors même que leurs justifications reposent sur une croissance hypothétique de ventes déconnectée de la tendance générale.

Certains nous opposeront qu’une PME n’offrant pas les mêmes garanties qu’un grand groupe, il peut paraître peu réaliste qu’elle envisage le financement de projets de croissance externe, par définition d’une importance relative élevée, face au resserrement du crédit que nous constatons depuis des mois.


CADRER LA PART DE RISQUE

Si dans situation économique générale saine il est relativement aisé de cadrer le risque lié à l’acquisition, par le biais d’une projection raisonnable de l'environnement dans lequel évolue l'entreprise "ciblée" (financement, marché, principaux concurrents, etc.), dans la période de crise économique latente où nous sommes entrés depuis juillet 2011 (et qui a de fortes chances de se prolonger au moins au premier semestre 2012 sinon au-delà), l'opportunité d'un projet de croissance externe pour une PME peut, à première vue, sembler plus discutable pour de nombreux chefs d'entreprise. Ils peuvent être portés à repousser leurs projets jusqu'à ce que se profilent des temps plus favorables.

Il existe pourtant des arguments sérieux pour montrer qu’une PME structurellement solide et ayant l’ambition de se développer peut avoir intérêt, en période de crise, à rechercher des opportunités de croissance externe pour :

- accélérer son développement à court terme,
- consolider sa position dans la perspective d’une future reprise de l’économie.

Non que le financement de tels projets soit de lui-même plus accessible, mais, à condition que l’étude de l’entreprise à acquérir ait été correctement faite, que la projection de sa performance à court terme et les effets de synergie et d’économies pris en compte soient évalués avec réalisme et prudence, le risque présenté par le projet reste relativement mesurable.


DE REELS FACTEURS D'OPPORTUNITES

Envisager une stratégie de croissance à l'occasion de la crise peut sembler paradoxal. Pourtant, si l'on veut bien s'écarter du "catastrophisme" ambiant entretenu par trop de commentateurs promus "économistes" par les nécessités de l'actualité, on peut raisonnablement prévoir pour 2012 des d'opportunités de reprise d'entreprises saines directement liés à la conjoncture elle-même (il ne s'agit pas ici de l'acquisition d'entreprises en difficultés qui est un cas très particulier).


D'une part, le nombre de chefs d'entreprise atteignant l'âge de la retraite sans successeurs naturels (héritiers ou cadres préparés) restera constant en 2012, voir même en augmentation si l'on considère la pyramide des âges des chefs de petites et moyennes entreprises qui tardent souvent plus que les cadres salariés à interrompre une carrière professionnelle très étroitement reliée à leur histoire personnelle et familiale.

D’autre part, les dirigeants de PME qui ont su gérer la crise financière de l'automne 2008 et bénéficier de la période de reprise qui à suivi jusqu'à l'été 2011 peuvent être tentés de passer la main pour toucher les dividendes de leur bonne gestion avant d'affronter de nouveaux mois de forte incertitude qui se profilent (cumul des attaques contre l'Euro, et en France en particulier, attentisme résultant généralement d'une année de campagne électorale).

La mise en perspective de ces simples observations permet de penser que l'année 2012 présentera certainement de très belles opportunités d'acquisition de PME et de Petites Entreprises (TPE) pour ceux qui sauront définir une stratégie claire et convaincante avec un niveau de risques mesuré.

UNE VIGILANCE ACCRUE

Mais cela sera difficile, notamment pour au moins deux raisons :

La première tient à une difficulté que connaissent bien les professionnels de la transmission d'entreprise, à savoir le rapprochement de la valeur estimée par les cédants de l'évaluation faite par les acquéreurs potentiels.
En 2012 plus encore peut-être que d’habitude, les premiers seront fondés à estimer que leur bonne gestion durant la traversée d'une période troublée à été un facteur clé de préservation de la capacité de leur société à rebondir sur ses marchés et pourront souvent étayer leur argument par l’augmentation de leur chiffre d'affaire au cours des deux ou trois derniers exercices (globalement de mi 2009 à fin 2011 pour les mieux placés.). Leur bonne foi n'est pas en cause mais les professionnels de la reprise d'entreprise savent que la position du cédant tend souvent à lui faire privilégier une vision du passé récent de l'entreprise tandis que le repreneur doit impérativement construire son projet sur une estimation d'évolution des ventes et des marges dont la prudence sera d'autant plus grande que les facteurs d'incertitude régnant sur l'économie européenne sont particulièrement forts.

La seconde tient au resserrement du crédit que nous avons évoqué plus haut.
S’il est vrai qu’entre un projet fondé sur des hypothèses de croissance organiques sur un marché globalement stable ou même en régression et un projet s’appuyant sur la projection prudente du maintien de l’activité de l’entreprise cible doublée éventuellement de quelques réductions de couts (synergie, non remplacement à l’identique de la rémunération du dirigeant,…) la comparaison des niveaux de risque sera généralement en faveur du second.
Cela ne permet pas pour autant de faire l’impasse sur les effets du resserrement global du crédit et la diminution des liquidités disponibles auprès du réseau bancaire.


ÉVOLUER VERS DE BONNES PRATIQUES D’EVALUATION

C’est pourquoi, dans l’univers des PME et plus encore que d’habitude, les chefs d’entreprise qui voudront mettre en œuvre une stratégie de croissance externe devront se montrer particulièrement attentifs à la valorisation de l’entreprise cible et à l’équilibre de leur business plan.

De leur côté, les cédants n’ont pas à renoncer à toucher le bénéfice de leurs efforts pour maintenir et consolider la situation de l’entreprise au cours des crises successives traversées depuis trois ans mais ils doivent être conscients qu’une PME et à fortiori une Petite Entreprise, aussi saine et bien gérée qu’elle ait été sous leur direction perdra une part fondamentale de sa solidité s’ils en retirent l’essentiel des fonds propres avant la cession et deviendra une cible « risquée » pour un chef d’entreprise soucieux de ne pas déséquilibrer fortement la société qu’il dirige à l’occasion d’une acquisition.

D’autre part, dans le contexte des crises successives actuelles et de l’affectation des crédits aux projets les plus solides au détriments de ceux dont le niveau de risque aurait été jugé acceptable il y a encore peu d’années, il est impératif que les cédants, les repreneurs et leurs conseils réalisent qu’il n’est plus possible de prendre le moindre risque de surestimation de l’entreprise transmise, faute de quoi l’opération a plus encore qu’auparavant de fortes chances de se terminer par la mise en difficulté des deux entités et la destruction d’emplois.

Ainsi, la situation économique incertaine que nous connaissons depuis fin 2008 pourrait-elle être un facteur de développement de « bonnes pratiques » pour que les PME et les Petites Entreprises survivent mieux aux transmissions et puissent se développer à l’occasion d’acquisitions. Bonnes pratiques au premier rang desquelles la sensibilisation des parties concernées à une compréhension de leurs intérêts communs parait-être un axe de progrès majeur.

En 2012, la transmission des Micro entreprises, des très petites entreprises et des PME devra être plus que jamais encouragée, pour éviter l'effet amplificateur catastrophique qu'aurait la disparition de nombreuses entreprises moyennes et petites s'ajoutant au ralentissement économique résultant de la crise monétaire européenne actuelle et de la crise financière dont sortait à peine l'économie mondiale courant 2009.

Xavier CURIS associé DBLE



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