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VEGA-DUPUIS passe sous le contrôle du groupe de médias KADOKAWA

Lundi 29 janvier 2024 à 11h29

L'éditeur de mangas Vega, qui appartient à la maison belge de bande dessinée Dupuis, a annoncé jeudi son passage sous le contrôle du groupe japonais de médias Kadokawa.

L'annonce a été faite depuis Angoulême (sud-ouest de la France), lors du Festival international de la BD.

Vega deviendra une co-entreprise, Kadokawa détenant 51%, tandis que Dupuis (filiale du groupe Media-Participations) conservera 49%.

"Nous n'avions pas de filiale en Europe. Nous sommes ravis de nous associer à Media-Participations", a déclaré le directeur général de Kadokawa, Takeshi Natsuno, lors d'une conférence de presse.

"Nous nous sommes rendu compte que nous avions beaucoup en commun", a ajouté le directeur général de Media-Participations, Julien Papelier. Il a souligné la diversité des métiers de son groupe, du roman au parc d'attractions.

"L'idée est d'avoir une grande variété de titres, grâce à Kadokawa, mais pas seulement. Nous allons continuer à travailler avec les grands éditeurs japonais", a ajouté le directeur éditorial de Dupuis, Stéphane Beaujean.

Coté à la Bourse de Tokyo, Kadokawa est présent dans l'édition (littérature, manga, beaux-livres, livres éducatifs et jeunesse, avec plus de 5 000 titres publiés par an), les jeux vidéo, le cinéma et les films d'animation, les magazines, l'éducation et la formation professionnelle en ligne, les sites internet culturels et les services web.

Dupuis est entré relativement tard sur le marché du manga, en achetant fin 2020 Vega, label créé par deux plus petits éditeurs, Steinkis et Nexusbook.

Vega manque d'une franchise vedette comme peuvent l'être, chez ses rivaux français, One Piece et Dragon Ball (édité par Glénat), Naruto (édité par Kana) ou encore Blue Lock (édité par Pika).

Il devrait parier sur Gundam, série animée de science-fiction et de robots, déclinée en mangas, et encore peu connue en France. Vega a précisé travailler à l'édition du premier tome, dont la date de sortie n'est pas connue.

Kadokawa arrive également avec l'ambition de lancer en France le "light novel", roman illustré pour jeunes adultes qu'il a exporté aux États-Unis. M. Beaujean a comparé ce format au webtoon sud-coréen, "dont on pensait qu'il ne marcherait jamais en France" et qui "est devenu un genre majeur".




Source : FUSACQ

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