SafeBrain est une entreprise innovante créée il y a un peu plus de trois ans, spécialisée dans l’intelligence artificielle

Jamespot fait l’acquisition de Safe Brain, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle. Un rachat qui permet à l’éditeur d’étoffer encore davantage son offre autour de l’IA et de poursuivre son objectif : proposer aux organisations une intelligence artificielle souveraine et dédiée au collectif. Alain Garnier, CEO de Jamespot, revient sur cette acquisition et partage la vision stratégique de Jamespot vis-à-vis de l’intelligence artificielle.


Peux-tu nous présenter l’entreprise SafeBrain et son produit ?
Alain Garnier : SafeBrain est une entreprise innovante créée il y a un peu plus de trois ans, spécialisée dans l’intelligence artificielle. Son produit éponyme permet de proposer à une organisation des agents conversationnel d’IA, mais dans un environnement sécurisé, souverain et collaboratif. Pour faire simple, c’est comme un ChatGPT mais pour les entreprises européennes qui ne souhaitent pas faire l’impasse sur la confidentialité de leurs données !


Comment cette acquisition s’inscrit-elle dans la stratégie globale de Jamespot ?
Alain Garnier : L’acquisition de SafeBrain s’inscrit d’abord dans une stratégie de croissance externe et nous permet de gagner des parts de marché sur le segment des outils collaboratifs.

Ensuite, ce rachat s’inscrit dans notre volonté d’intégrer l’intelligence artificielle au cœur de la collaboration, car chez Jamespot, nous croyons depuis toujours que la puissance vient du collectif. Avec SafeBrain, nous ajoutons une brique essentielle : celle de l’IA souveraine, maîtrisée et utile, pour les entreprises qui veulent conjuguer performance et confiance numérique.

En quoi la solution SafeBrain se distingue-t-elle des autres solutions IA du marché ?
Alain Garnier : SafeBrain se distingue sur trois dimensions principales.

La première, c’est la sécurité des données : grâce à son système d’anonymisation, la solution permet d’utiliser l’IA tout en protégeant les informations internes sensibles.

La deuxième, c’est la liberté technologique : SafeBrain offre le choix parmi plus d’une vingtaine de modèles de langage, ce qui permet d’adapter les performances aux besoins de chaque organisation.

Enfin, la troisième dimension, c’est la collaboration et la gouvernance : SafeBrain donne à l’entreprise la maîtrise des usages des agents IA, non pas seulement au niveau individuel, mais à l’échelle du collectif.



La solution SafeBrain sera-t-elle intégrée à Jamespot ?
Alain Garnier : Dans un premier temps, SafeBrain va rester une solution à part entière, fonctionnant comme une business unit indépendante au sein de Jamespot. Mais progressivement, nous allons rapprocher les deux plateformes pour offrir à terme une expérience unifiée : l’intelligence artificielle de SafeBrain viendra s’intégrer naturellement dans l’écosystème collaboratif de Jamespot.

Jamespot proposait déjà des fonctionnalités IA. Qu’est-ce que SafeBrain va apporter en plus ?
Alain Garnier : Effectivement, Jamespot propose déjà plusieurs fonctionnalités d’intelligence artificielle :

la “baguette magique”, qui permet de générer du contenu automatiquement ;
MrSmith le chatbot qui répond aux questions des utilisateurs ;
L’assistant intégré à la suite bureautique Team Work ;
et les ExtraBots, des agents intelligents capables de remplir des missions spécifiques, intégrés à la plateforme Jamespot.
Avec l’arrivée de SafeBrain, tout cela va former un écosystème IA complet, cohérent et souverain, au service des entreprises.

Quelle est la vision de Jamespot sur l’usage de l’IA en entreprise ?
Alain Garnier : Nous pensons que l’intelligence artificielle va s’intégrer dans tous les usages des outils d’entreprise. C’est à la fois un compagnon individuel et un levier collectif. Notre conviction est que l’IA collective sera le véritable différenciateur. Là où beaucoup utilisent un agent conversationnel individuel, nous voulons apporter une IA partagée, maîtrisée et collaborative. C’est cette intelligence collective qui fera la différence entre les entreprises qui suivront le mouvement et celles qui le construiront.



Source : Communiqué de presse