Pour un dirigeant, le choix de sa rémunération comporte une dimension fiscale forte.

Privilégier le salaire engendre des charges sociales non négligeables.
Opter pour des dividendes offrait jusqu'à présent l'avantage d’alléger la fiscalité nette (charges entreprise plus fiscalité personnelle) grâce à l'utilisation du prélèvement forfaitaire libératoire, PFL, à partir d'un certain niveau de revenus globaux. Car c'est en effet à un raisonnement global qu'il faut se livrer, articulé sur la somme des charges supportés par l'entreprise, et le revenu net de toutes fiscalités pour le dirigeant.


Ainsi, l'option pour le PFL présentait-elle tout son intérêt au dessus de 19 700 € de dividendes annuels pour un célibataire, ou 39 400 € pour un couple, imposé dans la tranche la plus haute du barème, 41%.

La loi de Finances 2012 a modifié la ligne de partage des eaux : avec un taux de PFL de 34,5% depuis le 1er janvier, et qui sera porté à 36,5% au 1er juillet prochain, le choix du prélèvement forfaitaire se trouve repoussé vers des horizons très différents.

C'est désormais au dessus de 51 000€ de dividendes annuels pour un célibataire, 102 000 € pour un couple, que le choix du PFL présente un intérêt.