
Vendredi 09 Mars 2018 à 16h57
Le patron du Bayern Munich défend l'ouverture du foot allemand aux investisseurs
"J'espère que la Ligue allemande de football va se défaire de la règle du 50+1", dit-il, dans une allusion à la sacro-sainte règle qui interdit pour l'instant à tout investisseur de détenir la majorité des parts dans un club professionnel.
"On mettra vraisemblablement des gardes-fous, d'une nature ou d'une autre, pour assurer une transition douce", ajoute l'homme qui a contribué à faire du Bayern l'un des clubs les plus prospères du monde, sans aucun apport extérieur du type oligarque russe ou investissement du Qatar.
"Je crois que chaque club doit décider lui-même s'il veut s'ouvrir à des investisseurs, jusqu'à quel point, ou s'il refuse totalement de s'ouvrir", ajoute-t-il.
En février, le directeur général de la DFL Christian Seifert a annoncé son intention d'ouvrir des consultations avec les clubs pour abroger le "50+1". Constatant la baisse constante des résultats des clubs allemands sur la scène européenne, et le manque d'attractivité de la Bundesliga pour les plus grands joueurs, il estime que l'arrivée d'investisseurs pourrait permettre de hausser le niveau de quelques clubs, qui pourraient s'installer durablement sur la scène européenne.
Le seul club allemand durablement installé en Ligue des champions est le Bayern Munich, dont les finances sont florissantes. Les statuts du géant bavarois obligent le club à posséder lui-même un minimum de 70% de ses parts, lui interdisant de facto de s'appuyer sur un investisseur unique.
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