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La start-up art tech suisse ARTMYN
reçoit 3.6 M€

Lundi 18 Novembre 2019 à 08h00

La start-up art tech suisse ARTMYN reçoit 3.6 M€


● Grâce à une technologie qui révolutionne la façon de visualiser les oeuvres d‘art sur écran, Artmyn transforme la commercialisation, l’expertise et la protection de l’art.

● Chaque numérisation génère des images interactives que l’on peut manipuler, un peu comme si on tenait les originaux entre les mains, ainsi que des vidéos immersives qui offrent de nouvelles expériences aux amateurs d’art.

● À partir d’aujourd’hui, toutes les œuvres scannées seront systématiquement visibles en ultra haute définition (plus d’1,5 milliards de pixels), sous rayons infrarouges, sous ultraviolets et en lumière visible.

Artmyn, la startup art tech suisse, annonce avoir levé 4 millions de francs suisses auprès de ses actionnaires historiques et d’Invaluable, le principal agrégateur mondial de ventes aux enchères en ligne. Grâce à cette opération, elle va pouvoir déployer ses scanners uniques dans les maisons de vente partenaires d’Invaluable, en Europe et en Amérique, d’ici la fin de l’année. L’Asie devrait bénéficier de cette technologie dans un deuxième temps.

L’entreprise annonce également qu’en plus de leurs capacités actuelles de captation, ses scanners seront désormais équipés de l’infrarouge, un mode de visualisation qui permet de révéler les sous-couches des tableaux.

« Jusqu’à aujourd’hui, l’analyse infrarouge était réservée aux œuvres rares, et sur demande seulement. Désormais, grâce à Artmyn, ce type de captation est automatisé, sans coût supplémentaire et rendu totalement inoffensif pour la matière. Avec le volume d’oeuvres numérisées, nous nous attendons à de nombreuses découvertes, qu’il s’agisse de dessins préparatoires, d’oeuvres cachées, de signatures ou de dates invisibles à l’oeil nu. En ajoutant ce mode de visualisation aux ultraviolets qui permettent déjà d’identifier des restaurations et repeints, ainsi qu’aux autres prismes lumineux qui équipent nos scanners, nous permettons une avancée majeure en matière d’expertise et d’authentification », a déclaré Alexandre Catsicas, co-fondateur et CEO d’Artmyn.

« Grâce à l’automatisation des opérations de scanning nous pouvons offrir des tarifs adaptés aux besoins des maisons de vente aux enchères, ce qui rend possible la numérisation de tableaux, documents, dessins et objets d’art de valeurs très variées, de quelques milliers à plusieurs millions d’euros » ajoute-t-il.

Ce sont toutefois les plus grands artistes qui ont le plus souvent fait parler de la société. Ces derniers jours, les images Artmyn de la « Vierge au fuseau », qui vient d’être révélée à l’exposition Léonard de Vinci qui se tient actuellement au Louvre, ont été rendues publiques par le documentaire ARTE. Quant à Pierre Soulages, il a déclaré « la technologie Artmyn est la première à avoir restitué correctement à l’écran mes Outrenoirs ».

Rob Weisberg, CEO d’Invaluable, rejoindra le conseil d’administration d’Artmyn en tant qu’investisseur. « Nous sommes ravis de conclure un partenariat exclusif et d’investir dans Artmyn car l’association entre leur technologie exceptionnelle et la plateforme Invaluable, place de marché regroupant les meilleures maisons de ventes aux enchères du monde, va révolutionner le marché de l’art. Qu’il s’agisse de trouver de nouveaux biens à vendre ou d’améliorer l’expérience des acheteurs potentiels, cette nouvelle technologie ajoute de la valeur à toutes les étapes du parcours d’une oeuvre dans une maison de vente. Cela permettra aux partenaires avec lesquelles nous travaillons, de traiter chaque œuvre d’art comme un chef-d’œuvre », déclare-t-il. « En apportant plus de transparence, elle vise également à renforcer la confiance des acheteurs et à dynamiser le marché on-line », conclue-t-il.

Jusqu’à aujourd’hui, les amateurs qui découvraient les oeuvres depuis leur écran - et ils sont de plus en plus nombreux - devaient en effet s’appuyer sur des images 2D pour se forger une opinion. Difficile dans ces conditions de percevoir la réalité de la matière, les reliefs, la texture et toute la gamme des émotions générées par la technique et le geste de l’artiste. Quant à l’état de conservation, ils ne pouvaient généralement s’appuyer que sur le seul avis de la maison de vente.

« Artmyn offre à nos clients un service unique pour sublimer les oeuvres d’art proposées à la vente et ainsi attirer de nouveaux acheteurs. Cette technologie va aider à créer le marché de l’art du 21e siècle », déclare Romain Monteaux-Sarmiento, directeur de la communication et du marketing de la maison de ventes aux enchères Tajan à Paris.

Parmi les autres applications développées par les ingénieurs de l’entreprise suisse pour les acteurs du marché de l’art, on trouve des e-Catalogues qui remplacent les traditionnels «catalogues papiers » en offrant des vidéos et de nombreuses options de visualisation, ou des rapports de condition digitaux interactifs qui décrivent de façon précise et didactique dans quel état se trouve une oeuvre.

Dans le domaine de la sécurité, ils ont également créé des outils disruptifs : chaque numérisation capte « l’ADN » de l’oeuvre et génère une empreinte digitale numérique qui rend l’original impossible à falsifier. Elle en facilite également la recherche et l’identification en cas de disparition. Quant à ADDA, il s’agit d’un algorithme qui vérifie l’évolution de l’état de conservation d’une œuvre à différents moments, notamment après une expédition, un entreposage ou une restauration.

« Cette technologie me fournit des outils d’expertise inégalés et un moyen très précis de déterminer l’état d’une œuvre d’art avant et après un transport ou une exposition. C’est essentiel en cas de litige lié à l’assurance » souligne Pierre-Antoine Héritier, restaurateur d’art aux Ports francs de Genève. En mai 2019, Artmyn a ouvert un centre de numérisation au sein des Ports Francs de Genève - un lieu réputé pour abriter l’une des plus grandes concentration d’oeuvres d‘art au monde - destiné aussi bien aux propriétaires privés, qu’aux galeristes, artistes, experts, fondations ou musées. Fondée en 2016 par Alexandre Catsicas, Loic Baboulaz, Matthieu Rudelle et Julien Lalande, la société a récemment été rejointe par Grégoire Debuire, ancien commissaire-priseur de Christie’s.

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À propos d’ARTMYN

Fondée à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, la société ART MYN développe des outils technologiques de pointe qui révolutionnent la promotion et la sécurité des oeuvres, ainsi que l’expérience artistique depuis tous types d’écran. Grâce à sa nouvelle génération de scanners et d’algorithmes, la technologie Artmyn extrait les caractéristiques uniques d’une œuvre d’art, son « ADN », sous différentes sources de lumière, dont la lumière ultraviolette et infrarouge.

Cette technologie exclusive génère des images et des films interactifs en 5D accessibles depuis tous les appareils mobiles, ainsi que des empreintes digitales numériques infalsifiables. Un algorithme permet de suivre l’évolution de l’état de conservation des oeuvres dans le temps et d’éviter certains litige en permettant d’attester précisément d’un état donné à un moment précis. Artmyn, dont le siège est situé à Lausanne, dispose également d’un centre de numérisation aux Ports francs et Entrepôts de Genève en Suisse.

À propos d’Invaluable

Invaluable est la première place de marché en ligne au monde spécialisée dans l’achat d’œuvres d’art, d’antiquités et d’objets de collection. Partenaire de plus de 5 000 des plus grandes maisons de ventes aux enchères, marchands et galeries du monde, Invaluable permet à des acheteurs de près de 200 pays de trouver les œuvres qu’ils aiment. Dotée de la meilleure technologie d’enchères en ligne ainsi que d’une plateforme de vente au détail à prix fixe, Invaluable fournit aux vendeurs des solutions de commerce électronique et de marketing, ainsi que des logiciels de gestion des enchères. Récemment reconnue comme « l’un des sites d’e-commerce à la croissance la plus rapide dans le monde de l’art » par Blouin ArtInfo, Invaluable a également figuré au classement Technology Fast 500™ de Deloitte et au programme Entrepreneur Of The Year® d’EY en 2015 et en 2016. Basée à Boston, la société Invaluableest aussi implantée au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Belgique et en Australie.

Source : Communiqué de presse