
Mardi 16 Septembre 2025 à 13h30
JINDAL STEEL dépose une offre d'achat pour la branche acier de THYSSENKRUPP
Le sidérurgiste indien Jindal Steel a soumis une offre d’achat pour la branche acier de Thyssenkrupp, a indiqué mardi à l’AFP le conglomérat allemand, engagé dans un vaste plan de démantèlement pour sortir de la crise.
Qualifiée d’« indicative » et « non contraignante », cette offre vise l’acquisition de 100 % des parts de Thyssenkrupp Steel Europe (TKSE), la division historique du groupe, devenue le symbole des difficultés de l’acier européen.
Le directoire du groupe basé à Essen examinera l’offre en tenant compte notamment de sa viabilité économique, de la poursuite de la transition verte et de l’emploi sur les sites sidérurgiques, précise le communiqué.
À la Bourse de Francfort, l’action Thyssenkrupp s’inscrivait en hausse de 4,40 % vers 13h30 GMT, se hissant en tête de l’indice MDax, qui reculait de 0,34 %.
Premier sidérurgiste européen, TKSE, confronté à la concurrence chinoise, mène actuellement un plan de suppression de 11 000 postes et de réduction de sa production.
Selon Jindal Steel, son offre vise à « sécuriser la production sidérurgique en Allemagne et à créer de nouvelles opportunités commerciales ». Le groupe indien affirme également proposer un modèle qui pourrait « rendre la décarbonation de Thyssenkrupp financièrement plus viable ».
La production d’acier vert sur le site de Duisbourg, prévue pour 2027 et centrale dans la transformation du groupe, reste incertaine en raison de coûts supplémentaires imprévus. L’offre de Jindal Steel prévoit la finalisation de cette installation fonctionnant à l’hydrogène. Le groupe développe déjà une installation similaire à Oman, également attendue pour 2027.
Pour Duisbourg, Jindal Steel s’engage également à « ajouter des capacités de fours à arc électrique » pour un investissement supérieur à 2 milliards d’euros, renforçant la décarbonation du site.
Le syndicat allemand IG Metall a salué cette offre, estimant qu’elle constituait « en principe une bonne nouvelle pour les employés ». Cependant, l’opération pourrait remettre en cause les projets du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, entré au capital de TKSE en 2024 via sa holding EPCG, qui envisageait d’augmenter sa participation de 20 % à 50 % pour créer une société commune détenue à parts égales.
Depuis mai, Thyssenkrupp a annoncé vouloir « séparer progressivement » toutes ses divisions — incluant également les pièces automobiles, les électrolyseurs ou les sous-marins — pour les ouvrir à des investisseurs tiers. Le premier pas de ce plan de démantèlement a été franchi en août avec l’introduction en Bourse de la division navale TKMS, l’une des deux branches encore rentables du groupe.
Source : Fusacq
Qualifiée d’« indicative » et « non contraignante », cette offre vise l’acquisition de 100 % des parts de Thyssenkrupp Steel Europe (TKSE), la division historique du groupe, devenue le symbole des difficultés de l’acier européen.
Le directoire du groupe basé à Essen examinera l’offre en tenant compte notamment de sa viabilité économique, de la poursuite de la transition verte et de l’emploi sur les sites sidérurgiques, précise le communiqué.
À la Bourse de Francfort, l’action Thyssenkrupp s’inscrivait en hausse de 4,40 % vers 13h30 GMT, se hissant en tête de l’indice MDax, qui reculait de 0,34 %.
Premier sidérurgiste européen, TKSE, confronté à la concurrence chinoise, mène actuellement un plan de suppression de 11 000 postes et de réduction de sa production.
Selon Jindal Steel, son offre vise à « sécuriser la production sidérurgique en Allemagne et à créer de nouvelles opportunités commerciales ». Le groupe indien affirme également proposer un modèle qui pourrait « rendre la décarbonation de Thyssenkrupp financièrement plus viable ».
La production d’acier vert sur le site de Duisbourg, prévue pour 2027 et centrale dans la transformation du groupe, reste incertaine en raison de coûts supplémentaires imprévus. L’offre de Jindal Steel prévoit la finalisation de cette installation fonctionnant à l’hydrogène. Le groupe développe déjà une installation similaire à Oman, également attendue pour 2027.
Pour Duisbourg, Jindal Steel s’engage également à « ajouter des capacités de fours à arc électrique » pour un investissement supérieur à 2 milliards d’euros, renforçant la décarbonation du site.
Le syndicat allemand IG Metall a salué cette offre, estimant qu’elle constituait « en principe une bonne nouvelle pour les employés ». Cependant, l’opération pourrait remettre en cause les projets du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, entré au capital de TKSE en 2024 via sa holding EPCG, qui envisageait d’augmenter sa participation de 20 % à 50 % pour créer une société commune détenue à parts égales.
Depuis mai, Thyssenkrupp a annoncé vouloir « séparer progressivement » toutes ses divisions — incluant également les pièces automobiles, les électrolyseurs ou les sous-marins — pour les ouvrir à des investisseurs tiers. Le premier pas de ce plan de démantèlement a été franchi en août avec l’introduction en Bourse de la division navale TKMS, l’une des deux branches encore rentables du groupe.
Source : Fusacq