Jeudi 20 novembre 2025 à 10h30
par DriveLine
Artiste originaire du Burkina Faso, Harouna s’impose aujourd’hui comme l’une des voix les plus singulières de la scène artistique contemporaine. Entre New York et Los Angeles, ses œuvres fascinent galeries, collectionneurs et architectes d’intérieur, séduits par la puissance de son geste et l’authenticité de sa démarche.
L’enfance d’un créateur né du sable et du soleil
On imagine un enfant de dix ans traçant des lignes dans le sable d’un village africain, Somiaga, près de Ouahigouya, au nord du Burkina Faso. Un bâton à la main, les yeux plongés dans l’horizon rougeoyant du crépuscule. Cet enfant, c’est Harouna.
Élevé dans la rigueur d’une éducation fondée sur le respect, la dignité et le travail, il grandit au rythme des saisons, entre la terre sèche et la pluie féconde. Très tôt, il développe une vision du monde nourrie d’observation, de silence et de liberté intérieure.
« Je m’amusais à imaginer des lignes pour créer des formes en observant les espaces vides et secs qui m’entouraient. »
Cette enfance marquée par la simplicité et la profondeur du réel forge l’ADN d’un artiste viscéralement lié à la matière et au geste instinctif.
De Ouahigouya à Paris, puis New York : le voyage d’un esprit libre
Adolescent, Harouna quitte son village pour rejoindre la ville. Là, il découvre le contraste brutal entre l’Afrique urbaine, dure et bruyante, et son univers intérieur fait d’intuition et de silence.
L’école l’ennuie. Ce qu’il veut, c’est créer, imaginer, rêver. Très vite, il se joint à une troupe culturelle, peint des décors de scène, expérimente la lumière et le mouvement. Puis, il intègre l’Institut de Création Artistique et Culturelle, où il se forme à l’anatomie du corps humain et au dessin sur modèle vivant.
« Ce travail sur le mouvement m’a appris le pouvoir du geste. Chaque ligne peut être un cri, une respiration, une prière. »
Ses premières œuvres sont figuratives, puis se libèrent progressivement vers l’abstraction, la déformation du trait, et une figuration expressive, qu’il nomme plus tard “Noysi Figuration” — la figuration bruyante.
Une œuvre vivante, libre, essentielle
À travers ses toiles, Harouna explore l’humain dans sa dimension la plus universelle : visages imaginés, silhouettes suspendues, couleurs vibrantes, rythmes organiques.
« Nous vivants sommes une source intarissable d’inspiration. »
Ses créations, à la fois puissantes et méditatives, évoquent une énergie primaire, une intelligence de la sensibilité.
Elles portent la trace de ses origines, la rigueur apprise de sa mère, mais aussi une liberté presque occidentale — celle d’un esprit affranchi, qui refuse les dogmes et les modes.
Un artiste rare, fidèle à l’essentiel
Installé un temps à Paris, où il fonde son atelier au Hang’Art, puis à New York et Los Angeles, Harouna conquiert un public international sans jamais céder à la facilité.
Face à la demande croissante des galeries, il choisit au contraire la lenteur, la sincérité, le temps long.
« J’ai besoin de comprendre ce que je fais. J’aime avant tout ce que je fais. Être sous pression me bloque. »
Ce choix d’une production raisonnée fait de chaque œuvre une pièce unique, précieuse, confidentielle. Un parti pris radical, salué par les collectionneurs lassés des logiques spéculatives.
Le retour aux sources : bâtir, transmettre, partager
Aujourd’hui, Harouna travaille à nouveau depuis le Burkina Faso, où il érige un grand atelier collaboratif dédié à la création, à la transmission et au dialogue entre artistes.
Son ambition : ancrer dans sa terre natale un lieu ouvert sur le monde, fidèle à la même idée qu’il défend depuis toujours celle d’un art qui ne triche pas.
« Normal est ennuyeux, la perfection est agaçante, la logique est douloureuse. »
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Un art de la sincérité et du souffle
Dans un monde saturé d’images et de stratégies, Harouna incarne un retour au geste juste, à la vérité nue de la création.
Son œuvre, profondément humaine, transcende les frontières : celle du village africain et des métropoles américaines, du silence et du tumulte, du visible et du ressenti.
Un art libre, sans compromis comme un souffle venu de la terre.
À propos de Harouna
Né à Somiaga, au nord du Burkina Faso, Harouna est peintre, dessinateur et fondateur du collectif Le Hangar 11 et de l’association Les Autres Yeux.
Formé à l’Institut de Création Artistique et Culturelle, il a exposé à Paris, New York, Los Angeles et Ouagadougou.
Son travail est aujourd’hui collectionné par des amateurs et galeries à travers le monde.
Il vit et travaille entre le Burkina Faso et les États-Unis.
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