Mercredi 19 novembre 2025 à 10h29 par DriveLine

Dans un marché immobilier mondial secoué par les incertitudes économiques, Marc Borgna, président d’Adothia Capital, affiche une sérénité rare. À la tête de son groupe indépendant, spécialisé à la fois dans la restructuration d’entreprises et l’investissement immobilier haut-de-gamme, il revendique une stratégie du temps long. « J’ai une réputation de marathonien : je m’inscris dans la durée, je suis extrêmement persévérant, je ne connais pas le 100 mètres », glisse-t-il avec humour.

Immobilier : des actifs d’exception, valeur refuge

Adothia Capital a bâti une partie de sa force sur l’immobilier de prestige. Paris, Saint-Tropez, Megève, Courchevel, Deauville… Autant de destinations synonymes de rareté et de patrimoine exclusif. « Le marché de l’immobilier haut-de-gamme conserve un attrait singulier, même dans un contexte volatil. Les biens d’exception restent une valeur refuge et continuent d’attirer une clientèle internationale en quête de sécurité et d’excellence », analyse le dirigeant.

Conscient que les grands équilibres du marché se jouent désormais à l’échelle mondiale, le groupe prépare une expansion ciblée aux États-Unis, en Suisse, en Italie et en Espagne. « Nous devons anticiper les tendances et être là où la demande internationale se construit », insiste Marc Borgna.

 

Entreprises : redonner vie à des sociétés en difficulté

Mais l’ADN originel d’Adothia Capital reste la reprise et la restructuration d’entreprises. Loin de la spéculation rapide, l’approche est pragmatique : identifier des sociétés fragilisées mais porteuses de potentiel, leur apporter un cadre stratégique et des moyens financiers pour les remettre en selle. « Derrière chaque entreprise en difficulté se cache une valeur économique, sociale et humaine qu’il est possible de restaurer », explique-t-il.

 

Monoplace : un pari affirmé sur la F1

Adothia Capital, c’est aussi le sport automobile. Le groupe soutient aujourd’hui un jeune pilote engagé en championnat européen de Formule 3, considéré comme l’un des plus exigeants au monde.

« Le sport automobile incarne nos valeurs : discipline, innovation, résilience. Certaines courses voient 35 concurrents regroupés dans huit dixièmes de seconde seulement : c’est dire le niveau d’exigence. »

Et cette fois, pas de détour : « Nous irons jusqu’à la Formule 1. La F3 européenne est une école impitoyable, mais elle est aussi la meilleure préparation pour accéder aux catégories reines. Nous accompagnerons ce parcours jusqu’au bout. »

 

Innovation digitale : la carte Doorz

Autre terrain d’engagement : le digital. Adothia Capital soutient Doorz, une application de défis communautaires en vidéo qui mise sur l’authenticité et l’engagement collectif.

« Nous avons attendu plus d’un an avant de dire OK. Nous croyons beaucoup en ce projet et tout démontre que le marché devrait répondre. Il faut laisser le temps au temps, même si, dans l’Internet, tout va très vite. Les équipes doivent se renforcer et acquérir une expertise sur un produit qui n’existe pas encore ailleurs », détaille-t-il.

Le groupe est également impliqué dans d’autres projets digitaux, confirmant son intérêt pour les nouveaux usages et les modèles disruptifs.

 

L’art : un nouveau champ d’attention

En parallèle, Adothia Capital observe avec attention l’évolution du marché de l’art. « Comme pour le Web, nous envisageons de soutenir certains artistes. Les artistes africains en particulier sont incroyables. Leurs œuvres ne cherchent pas nécessairement à être à la mode, mais elles laissent transparaître l’essence même de nos pensées, de nos courants, et très certainement ce qui nous attend », estime Marc Borgna.

Cet intérêt pour l’art complète la diversification du groupe, en lien avec son ADN : miser sur des talents et des valeurs durables, même lorsqu’elles sont encore émergentes.

 

La patience comme fil conducteur

Si ses choix semblent toujours guidés par un même fil rouge, c’est parce que Marc Borgna cultive une philosophie très personnelle de l’investissement. « On me dit souvent que je suis patient, que j’attends l’alignement des planètes. C’est vrai, j’aime construire », confie-t-il. Puis il raconte, presque en confidence : « Quand j’étais enfant, je regardais très longtemps les petites voitures derrière la vitrine, celles que je ne pouvais pas m’offrir. Et parfois, l’année suivante, après quelques petits travaux de peinture ou de jardinage, j’avais enfin réuni mes 10 francs… et je l’achetais. Cette patience me suit encore aujourd’hui. »

 

Une vision claire : créer de la valeur durable

Au carrefour de l’immobilier de prestige, de la restructuration d’entreprises, du sport automobile, du digital et désormais de l’art, Adothia Capital trace sa voie. « Notre ligne directrice est constante : concilier performance financière, innovation et responsabilité. Dans chacun de nos projets, nous combinons sécurité, ambition et vision à long terme », conclut Marc Borgna.

Pour en savoir plus : https://www.adothia-capital.com/