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Etes-vous prêt à céder votre entreprise ?

par PRAXION

Vous aurez envie de répondre spontanément « oui », et même « ben oui », un brin agacé par la suspicion qui pèserait sur vous. Qu’en disent les statistiques ?

Chaque année, 60 à 70000 entreprises sont à céder.

10 à 15 000 d’entre elles disparaitront faute de trouver un successeur.

Sur environ 50 000 sociétés cédées, 10 à 15 000 connaitront un règlement judiciaire dont 95% se terminent en liquidation.

Une embellie du côté des 49% des dirigeants souhaitant transmettre aux enfants ?
Seulement 15 à 25% aboutiront et 20 à 30% passeront en règlement judiciaire.

Au moins 30% des entreprises à céder disparaissent.

Ce tableau possède d’autres côtés sombres.

Le prix de cession est en général minimisé de 15 à 25% par rapport à celui possible.

2 cessions sur 3 échouent à la 1ere tentative, subissent une récession du prix de 10 à 15% car entre temps (2 à 4 ans) dirigeant et entreprise se sont usés.

Cette réalité rafraîchit le sens premier « d’être prêt » : capable de faire quelque chose grâce à une préparation intellectuelle-morale et matérielle.

Une cession-transmission demande à être préparée-maitrisée.

Solutionner l’équation avant tout demande de comprendre et d’accepter l’origine de sa complexité.

L’ORIGINE DES DIFFICULTES

Céder signe la fin d’une vie exaltante.

Finis kilomètres abattus et rencontres inattendues, l’aventure, bonjour les emplois du temps à détailler avant de sortir et à narrer au retour et comment tenir son rang social avec ceux toujours en activité.

Personne ne quitte une situation aux avantages connus pour une autre sans saveurs anticipées.

L'entrepreneuriat confond le dirigeant avec l’entreprise, l’ego (le « je ») avec l’objet (l’entreprise).

Toucher à l’un remet en cause l’autre.
Dans ces conditions, céder est souvent un attentat à la personne, alors il faut un projet d’après-cession qui apporte d’autres pièces au puzzle de l’existence.

Rien ne sert de vouloir vendre, si personne ne veut acheter.

Pour se développer existent plusieurs voies, dont l’acquisition dont la rentabilité anticipée dont convaincre grâce à une entreprise faite pour les repreneurs et non pour le cédant.

Or souvent et bien naturellement les entreprises offertes répondent bien trop aux attentes des cédants et pas assez à celles des acquéreurs potentiels.
Alors, le prix attendu de cession ne rencontre pas la valeur économique des repreneurs.

L’entreprise serait formatée pour le repreneur que serait moindre leur mortalité post-cession.

Une d’entrepreneur est composée de sacrifices personnels, de sueur… qui doivent trouver leur prix.

Alors facilement le prix espéré vient d’une « idée psychologique » très éloignée de la rationalité économique des repreneurs.
Le prix est une grande cause d’échec dont la responsabilité revient systématiquement au cédant. Il faut le dire.

Réussir seul à céder est une gageure.

La direction opérationnelle appelle des qualités différentes de celles requises pour la cession.

Entre bonne gestion et bonne cession les décisions sont antagoniques. Souvent est privilégié le court terme de la gestion ainsi contrevenant à la cession.
Trop souvent les conseils usuels de l’entreprise ne sont pas professionnels de la cession, ni « leur ami » car au final ils perdront un client, ont des intérêts discordants à défendre.

Chronophage, la cession fatigue.
Au final, rien naturellement n’aide le cédant.

Le pouvoir de diriger ne corrobore pas systématiquement avec celui de céder.

Exemples ?

Régime matrimonial, contrats intuitu personae, droits de préemption, collaborateurs clés, minoritaires, présence ou absence de pacte des associés, … sont autant d’obstacles techniques.

Insoupçonné : annoncer céder exhume parfois des relents relationnels qui embrayent sur des psychodrames sans fins qui bloquent la cession.
Comme le cédant est inclus dans la problématique, il lui est très difficile de la résoudre seul.

L’on sait par la grâce de l’instruction et par la forge de l’expérience.

Combien ont déjà vendu leur entreprise ?
Très peu.
Combien s’informent, se forment avant cession ?
Dommage.

Voilà, ce qu’il faut reconnaitre et savoir traiter.

LE CONSEIL D’AMI

Pour réussir à céder et de plus avec un profit maximalisé (excellent antidépresseur), il suffit d’un peu de savoir-faire et d’anticipation.
Ainsi se remplit le dessein de l’entrepreneur dont l’entreprise perdure au-delà de lui-même et qui jusqu’au bout en tire les subsides qu’il ambitionne.

Pour tout savoir : Réussir à céder son entreprise, au meilleur prix.

Réussir à céder son entreprise, au meilleur prix

Pour en savoir plus : http:// www.editions-passerellepro.fr
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Céder-transmettre votre entreprise vous parait un parcours ardu, piégeux, tout au moins inconnu. Vous informant, il ne le sera plus.