Engie a annoncé hier l'acquisition de la société française Siradel, qui existe depuis plus de 20 ans et est présentée comme la “référence internationale dans le domaine de la modélisation 3D des villes”. L'énergéticien parie ainsi sur les “smart cities”.

“Les solutions développées par Siradel permettent la modélisation très fine en 3D d'une ville et la visualisation graphique dans un environnement réaliste de différentes données urbaines essentielles”, précise l'énergéticien, qui insiste notamment sur les données administratives, économiques, sociales et techniques.

Siradel propose sur cette base des “moteurs de simulation” qui “permettent en outre d'estimer et de visualiser (...) l'évolution de ces grandeurs en fonction des décisions d'aménagement urbain”, ajoute le groupe.

Avec cette opération, Engie compte “être le partenaire de référence des villes et des territoires, en leur proposant des offres sur-mesure diversifiées, combinant infrastructures essentielles, services de pointe et solutions digitales”, citant le thème à la mode des “villes intelligentes” (“smart cities”). “Cette acquisition dote le groupe d'une expertise essentielle pour répondre aux nouveaux enjeux de nos clients”, a commenté la directrice générale d'Engie, Isabelle Kocher.

Aucun chiffre n'a été précisé par Engie. Sur son site Internet, Siradel, dont le siège est situé près de Rennes, revendique, au-delà de la France, des implantations au Canada et en Chine, et d'une manière générale dans plus de 60 pays.

Par ailleurs, selon l'agenda d'Engie, c'est aujourd'hui que sera payé l'acompte sur dividende 2016 d'un montant de 0,50 euro par action, qui a été détaché le 12 octobre.


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