Mercredi 30 Mars 2016 à 14h39
Chimie : vers une année 2016 record pour les fusions-acqusitions
Cette vague de fusions et acquisitions traduit un grand chambardement chez les conglomérats du secteur de la chimie
Les fusions et acquisitions dans l'industrie chimique mondiale ont connu une progression de 30% en 2015 pour atteindre 110 milliards de dollars, et 2016 "devrait voir cette tendance haussière se confirmer", estime le cabinet de conseil AT Kearney dans une étude publiée mercredi.
"En 2016, le montant total des fusions-acquisitions dans l'industrie chimique pourrait doubler" par rapport à 2015 et se situer bien au-delà du record de 151 milliards de dollars enregistré en 2011, estime AT Kearney, qui prévoit une "année de tous les records".
D'importantes opérations sont attendues sur les marchés émergents en 2016, alors que deux énormes transactions ont d'ores et déjà été annoncées:
la fusion entre les champions américains Dow Chemical et DuPont pour créer un groupe de 130 milliards de dollars et le rachat du spécialiste suisse de l'agrochimie Syngenta par le géant chinois ChemChina pour 43 milliards de dollars, note AT Kearney dans un communiqué.
En 2015, les principales opérations avaient été l'acquisition de Sigma-Alrich par Merck KGaA pour 17 milliards de dollars et le rachat de Pirelli par ChemChina pour 9 milliards de dollars, rappelle l'étude.
"L'influence de la Chine sur le marché global des fusions-acquisitions dans l'industrie chimique en 2016 va se renforcer. Des actifs sous-évalués sur les marchés matures, comme le marché européen, pourraient ainsi être des cibles de choix pour ces entreprises", estime Laurent Dumarest, senior partner chez AT Kearney, cité dans le communiqué.
Selon le rapport, cette vague de fusions et acquisitions traduit "un grand chambardement chez les conglomérats du secteur de la chimie", où les acteurs qui avaient fait le choix de la diversification remettent en cause ce modèle et "entreprennent un repositionnement vers davantage de spécialisation".
Pour AT Kearney, cinq raisons majeures expliquent l'explosion des fusions-acquisitions: des possibilités de croissance organique limitées, la baisse du coût des matières premières, le prix bas du pétrole, l'optimisation des portefeuilles et "la pression des fonds activistes".
Accéder au rapport en anglais
"En 2016, le montant total des fusions-acquisitions dans l'industrie chimique pourrait doubler" par rapport à 2015 et se situer bien au-delà du record de 151 milliards de dollars enregistré en 2011, estime AT Kearney, qui prévoit une "année de tous les records".
D'importantes opérations sont attendues sur les marchés émergents en 2016, alors que deux énormes transactions ont d'ores et déjà été annoncées:
la fusion entre les champions américains Dow Chemical et DuPont pour créer un groupe de 130 milliards de dollars et le rachat du spécialiste suisse de l'agrochimie Syngenta par le géant chinois ChemChina pour 43 milliards de dollars, note AT Kearney dans un communiqué.
En 2015, les principales opérations avaient été l'acquisition de Sigma-Alrich par Merck KGaA pour 17 milliards de dollars et le rachat de Pirelli par ChemChina pour 9 milliards de dollars, rappelle l'étude.
"L'influence de la Chine sur le marché global des fusions-acquisitions dans l'industrie chimique en 2016 va se renforcer. Des actifs sous-évalués sur les marchés matures, comme le marché européen, pourraient ainsi être des cibles de choix pour ces entreprises", estime Laurent Dumarest, senior partner chez AT Kearney, cité dans le communiqué.
Selon le rapport, cette vague de fusions et acquisitions traduit "un grand chambardement chez les conglomérats du secteur de la chimie", où les acteurs qui avaient fait le choix de la diversification remettent en cause ce modèle et "entreprennent un repositionnement vers davantage de spécialisation".
Pour AT Kearney, cinq raisons majeures expliquent l'explosion des fusions-acquisitions: des possibilités de croissance organique limitées, la baisse du coût des matières premières, le prix bas du pétrole, l'optimisation des portefeuilles et "la pression des fonds activistes".
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