L'audit d'acquisition d'une cible a pour objectif de base d'évaluer autant que faire se peut le niveau de rentabilité normative de celle-ci à travers tout un ensemble techniques spécialisées.

L'EBITDA, le résultat d'exploitation font dès lors l'objet de retraitements et de recherches approfondies.

En ces temps de crise l'un des objectifs primordiaux est également l'estimation du cash flow réel de la cible ( le plus souvent à partir de l'EBITDA).
L'une des techniques de base est d'identifier l'évolution de la trésorerie réelle et notamment les pics positifs et négatifs de celle ci, ce qui permettra de dégager sinon une modélisation du moins une approche des besoins de trésorerie dans le temps.

Cette évaluation doit absolument se faire sur une base au moins bi-annuelle pour typiquement éviter de se trouver dans une situation atypique juste avant l'acquisition ou la prise de contrôle.

En effet en termes de BFR les conseils en charge de la due diligence auront souvent tendance à rechercher les dettes non enregistrées (ou plus complexe dont l'échéance est retenue) qui pourraient montrer dès lors une société in bonis en termes de trésorerie alors que une fois l'acquisition effectuée il sera nécessaire peut être de combler des besoins en fonds de roulement sous-évaluées.

Un autre piège peut provenir de ce qui est inclus dans la trésorerie nette, notamment des créances clients considérées à tort comme du cash.