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Les 5 tendances fintech à suivre en 2021

Lundi 08 février 2021 à 09h10 par CLUBFUNDING

L’année passée n’a pas freiné leur croissance. Au contraire, le monde des fintechs anticipe déjà les changements de comportements des utilisateurs et les conséquences de la crise économique et sanitaire. Plusieurs nouveautés déjà en développement seront à surveiller en 2021.

1. Remote-banking : le distanciel au cœur de la gestion de ses finances

Travailler, faire ses courses, communiquer avec ses proches… Plus que jamais, 2020 aura été l’année du distanciel. Des comportements auparavant anecdotiques sont devenus des habitudes pour de nombreux Français. Dans le milieu bancaire, le mouvement n’a pas attendu la crise et s’en est même nourri pour poursuivre ses développements.

Le « remote-banking » ou banque à distance va continuer à gagner du terrain en 2021. En témoigne la fermeture accélérée chez certaines banques de leurs agences, un mouvement déjà amorcé avant le Covid. Des banques en lignes où la relation commerciale repose sur l’interface d’une application jusqu’au video-banking qui va permettre aux clients des banques traditionnelles de bénéficier de l’accompagnement de leur conseiller à distance, la gestion des finances personnelles va continuer de se digitaliser cette année.

2. L’identification électronique accélère grâce à l’IA

Cette année, l’identification électronique devrait bénéficier de nouveaux moyens. A commencer par le réseau 5G, progressivement déployé dans le monde entier avec plus de 50 opérateurs, y compris en France. Une technologie qui permettra de progresser dans le domaine de l’intelligence artificielle qui devrait représenter 190 milliards de dollars d’ici 2025. La blockchain sera également de la partie et permettra d’accélérer les vitesses de transactions.

La signature électronique sera-t-elle remplacée par l’identification faciale dans les années à venir ? La technologie, déjà présente sur de nombreux smartphones, intéresse particulièrement le monde bancaire afin de limiter les risques de fraude. Côté marketing, elle pourrait servir à l’analyse du comportements des consommateurs.

3. Wealthtech : vers une gestion simplifiée et centralisée

Les Français sont adeptes de la vente en ligne. Progressivement, ils découvrent également le « social selling » qui consiste à faire des achats sur un réseau social : ¼ d’entre eux seraient prêts à faire leur shopping sur une application comme Facebook, Snapchat ou Instagram. Acheter oui, épargner non : pour gérer son patrimoine, le recours aux fintech est encore timide en France.

Cependant, la wealthtech devrait profiter du contexte actuel. Si les Français s’habituent à gérer leurs finances au quotidien à distance, le recours à une fintech lorsqu’il s’agit d’investissement et d’épargne est moins automatique. Pourtant, l’énorme matelas de cash accumulé par les ménages depuis le début de la crise devrait les y inciter. L’offre sur le marché français commence à se structurer et à proposer de nombreuses solutions, à l’image du financement participatif. Afin de faciliter la gestion des avoirs, le modèles des portefeuilles uniques et centralisateurs devraient trouver leur public en 2021.

4. Paiements mobiles : la consolidation d’un marché concurrencé

Plus que jamais, le paiement par carte et a fortiori le paiement mobile ont gagné leurs lettres de noblesse du fait des restrictions sanitaires. Ce mouvement n’en est en réalité qu’à ses débuts et de nouvelles innovations devraient émerger cette année. A l’image du QR Code qui deviendra une alternative de paiement crédible. Le marché se consolide et devrait rapidement s’adapter à une nouvelle réglementation européenne.

A Bruxelles, l’objectif du régulateur est bien de contrer les GAFA qui ont pleinement embrassé le secteur en proposant des solutions déjà populaires telles qu’Apple Pay. La concurrence proviendra également du côté chinois. La maison-mère de TikTok, ByteDance, a ainsi lancé un nouveau moyen de paiement directement intégré à son réseau social phare et populaire auprès des plus jeunes.

5. Recouvrement : l’immense chantier à venir

Certains secteurs se sont fortement structurés ces dernières années, notamment celui des Insurtech ou Assurtech, portés par de de nombreux nouveaux acteurs et des levées de fonds régulières. Des synergies avec d’autres fintech apparaissent, à l’image du partenariat récemment signé entre Loys et Pumpkin. D’autres secteurs, comme celui du recouvrement, semblent à la veille du grand virage fintech. Et pour cause. Le marché des créances impayées chaque année en France est colossal : il atteindrait 56 milliards d’euros.

Un chantier immense qui devrait pleinement tirer parti de l’intelligence artificielle. A condition de trouver le bon équilibre entre automatisation et relation humaine. Le principe du Name and Shame, sanctuarisé par la loi Sapin 2, est un axe de développement pour les fintechs souhaitant s’attaquer à ce défi. A l’image des réussites de ces dernières années : des fintech ayant simplifié l’expérience utilisateur tout en s’appuyant sur des innovations technologiques.

Pour en savoir plus : http://www.clubfunding.fr/blog/tendances-fintech-2021
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