Témoignages

FUSACQ : Pour quelle raison vous êtes-vous lancé dans la reprise d’entreprise ? Quel est votre parcours ?

Bruno TORRES : A 41 ans, je souhaitais m’engager dans une dynamique entrepreneuriale. Avant la reprise, je dirigeais, un groupe acteur majeur du secteur de l’imagerie médical et disposais d’une expérience de dix-huit ans sur ce marché. De formation BTS Electronique, j’ai renforcé mon expérience et obtenu un Mastère HEC «Management d’une Business Unit» et ai suivi le cursus HEC CESA Finance.

Quel type de cible recherchiez-vous ?

La cible que j’avais définie était une entreprise de fabrication et/ou de vente et/ou de service, de matériel médical ou de technologies complexes, sur la France entière, pour un prix de cession de 700 K€ à 2 M €, un chiffre d’affaires de 1 à 5 M€, un effectif de 5 à 25 personnes et de santé financière « in bonis ». Des perspectives de croissance à l’international auraient été un plus. Je recherchais des conditions de transmission classiques avec possibilité d’accompagnement et la perspective d’un financement avec un apport financier en cohérence avec la valorisation de l’entreprise recherchée.

Combien de temps avez-vous mis pour reprendre une entreprise ?

Trois ans.

Comment avez-vous trouvé votre cible ?

Par approche directe personnelle.

Pouvez-vous nous décrire la société ?

Le marché sur lequel opère la société MEDI-TEST depuis 25 ans est celui du contrôle de qualité en imagerie médicale. MEDI-TEST est une société de négoce, de vente, de service et de marketing, spécialisée et reconnue par les instances scientifiques du marché français de l’imagerie médicale.

Quelles sont les caractéristiques qui ont retenues votre attention ?

Le métier de l’entreprise, le secteur d’activité et la perception rapide d’un accord possible avec le cédant.

Pouvez-vous nous raconter la prise de contact avec l’intermédiaire puis le cédant ?

La prise de contact a été réalisée directement avec le cédant à l’occasion d’un congrès spécialisé auquel l’entreprise participait.

Vous êtes-vous fait accompagner pour cette opération ?

Même si je ne suis pas passé par un cabinet d’intermédiation, le partenariat avec des conseils comptables, juridiques et fiscaux était fondamental.

Souhaitiez-vous rencontrer l’équipe avant la finalisation de l’opération ?

Oui, absolument.

Quand avez-vous commencé à évoquer le prix de cession ?

Très rapidement, dès le troisième entretien.

Comment s’est passée la mise en place du financement ?

J’ai trouvé la mise en place du financement très longue, particulièrement l’obtention de l’accord de financement, même s’il faut reconnaître que l’effet de levier était très grand (13% d’apport).

Quelle phase a été la plus compliquée lors du process de reprise ?

Toute la phase permettant de considérer qu’on a trouvé l’entreprise en adéquation avec son projet et avant d’entamer les négociations et les audits.

Quels conseils donneriez-vous aux cédants et aux repreneurs ?

Pour les cédants, il est important d’accepter l’idée que leur entreprise puisse être dirigée différemment et pour les repreneurs de bien mesurer et nourrir sa capacité d’endurance pour franchir les nombreuses et longues étapes pour aboutir.