Témoignages

Cédric REMY : Après 8 années passées à l’étranger (1 an et demi en Espagne et 7 années en Angleterre), je voulais revenir travailler en France. Mais la condition principale de ce retour était de trouver une petite structure à reprendre pour être à mon compte.

Je recherchais une société évoluant sur un marché de niche.
Ma spécialité étant la gestion de flux logistiques, il fallait que l’entreprise se situe sur le marché du transport alimentaire, ne fasse que de la distribution régionale et ne compte qu’environ 20 personnes.

Cela s’est fait en 2 phases.
Il y a 3 ans, j’ai entamé des démarches afin d’acquérir une société mais l’opération ne s’est finalement pas concrétisée. Aussi, ai-je décidé de revenir sur le marché de l’emploi où je fus recruté, dans ma spécialité, au sein d’un grand groupe. C’était pour moi l’occasion d’acquérir un peu plus d’expériences dans mon domaine. Puis, j’ai à nouveau eu envie de reprendre une entreprise et 14 mois plus tard je signais définitivement l’acquisition de cette société.

En consultant les annonces de cession sur les sites internet spécialisés et en contactant un maximum de cédants ou d’intermédiaires. Nous avons trouvé cette société grâce au site Fusacq.

C’est une société de 19 salariés, située sur le MIN de RUNGIS qui est spécialisée dans le passage à quai et la distribution de produits frais et fruits et légumes pour le compte de groupes agro-alimentaires et de la grande distribution sur le Grand Paris.

La taille et la flexibilité de la société, le fait qu’elle se trouve sur un marché de niche ainsi que sa forte rentabilité.

Dans un premier temps l’intermédiaire filtrait les communications entre moi et le cédant. Jusqu’au moment ou le cédant et moi-même avons décidé de communiquer en direct.

Oui, je me suis fait accompagner par 3 personnes : un avocat spécialisé en fusion-acquisition, un cabinet d’expertise-comptable ainsi qu’une personne en charge de la recherche de financement.

Non.

Très rapidement car une entente sur le prix était une des conditions du cédant pour poursuivre les négociations.

Ce fut relativement difficile car il fallait que les banques me prêtent environ un million d’euros alors que nous étions en pleine crise ! Or, celles-ci ne prennent aucun risque dans un tel contexte économique. Mais j’ai fini, malgré tout, par obtenir le financement de la société.

La mise en place du financement comme je viens de l’évoquer.

Pour les repreneurs, je leur conseillerais de bien réfléchir avant de se lancer car le processus de reprise est long, exigeant et cela vous pousse parfois au bout de vos limites. Vous devez être déterminés et combatifs !