Témoignages

Gilles Dumont : Entrepreneur depuis 1990, j’ai souhaité reprendre une activité complémentaire à celle de mon entreprise pour tenter de développer ce que mon équipe et moi-même ne pouvions faire en interne. Cette nouvelle acquisition permet ainsi à la société de bénéficier de nouvelles compétences nécessaires à la conquête de nouveaux marchés.

Une société dont l’activité était complémentaire et disposant d’une équipe aux savoir-faire identifiés.

De la recherche initiale à la signature, j’ai mis 16 mois et 10 mois à partir du premier contact avec le cédant pour reprendre cette entreprise.

En consultant l’annonce de cession de l’entreprise sur fusacq.com.

Il s’agit d’une agence spécialisée dans la communication et le conseil aux entreprises. Elle créée et réalise notamment des supports d’informations commerciales, techniques ou relationnelles.

Son chiffre d’affaires, son positionnement sur son marché, sa proximité géographique mais aussi la taille de cette entreprise ainsi que son prix de vente initial.

Durant la phase d’étude du dossier et des pièces comptables, j’ai choisi l’accompagnement de mon expert-comptable puis pour la préparation du contrat de cession, j’ai fait appel à un avocat spécialisé.

Absolument. Dans notre métier, la valeur ajoutée réside dans les hommes. Cette rencontre était indispensable avant toute décision définitive et en tout cas préalable à la négociation finale.

Dès le premier rendez-vous avec le cédant.

Lentement auprès des banques celles-ci manquant de réactivité puis plus facilement avec l’intervention d’OSEO. Nous avons tout d’abord fait une augmentation de capital puis avons obtenu un prêt bancaire pour clore l’affaire.

A un moment, le cédant montrait une certaine réserve à fournir les bonnes informations et avait peur de voir ébruiter son projet de cession auprès de l’équipe de salariés. Ces facteurs ont eu pour conséquence de ralentir le processus de reprise. Par ailleurs, dans la phase du montage financier, les services bancaires ont été particulièrement lents pour mettre en place les documents de prêts. Aussi, le projet a été bouclé dans les accords et dans les détails fin janvier 2009 et la signature fut seulement possible en avril 2009 !

Pour le repreneur :
- Anticiper le temps qui sera forcément perdu pour des motifs divers.
- Rassurer le vendeur sur la réelle possibilité d’aboutir à un accord (convenable) certain.
- Ne pas oublier que quelle que soit la bonne volonté du cédant, il y aura toujours des surprises après acquisition.

Aux cédants :
- Comprendre la motivation du repreneur et l’aider à mesurer les efforts à accomplir pour parvenir à son projet.
- Ne pas préparer "en douce" le passage du bâton : être clair avec ses employés, ne pas tromper le repreneur en préparant de nouveaux contrats de travail et/ou avenants avec les salariés sans l’en informer au préalable.
- Présenter les points forts et les faibles de son entreprise en toute objectivité.