Témoignages

Jean-Claude PASSARELLI : Il s’agit d’une concession Honda. L’activité est la vente et la réparation de motos et accessoires.

J’ai 60 ans et je désire prendre ma retraite.

J’ai moi même évalué mon entreprise (20 % du CA) et mené les négociations. Mon expert comptable m’a accompagné dans les autres démarches et notamment pour la réalisation de l’audit financier.

Je n’avais pas de profil particulier en tête. Il me semble que tout le monde est capable d’exercer cette activité avec de la bonne volonté.

Grâce à l’annonce que j’ai diffusée sur le site de Fusacq.

J’ai rencontré 4 repreneurs potentiels et eu aucun contact de personnes ou d’entreprises évoluant sur ce secteur professionnel. Le critère qui me paraissait essentiel était la capacité financière du candidat aussi mon choix s’est-il arrêté sur le repreneur le plus « solide » financièrement.

Je n’ai informé mes salariés sur ma démarche qu’après la vente. Je ne tenais pas à perdre du personnel ni à les effrayer. Le repreneur n’a donc rencontré mes salariés qu’une fois l’accord signé.

Une fois au pied du mur, ils ont bien été obligés d’accepter la nouvelle. J’ai par ailleurs, bien présenté le repreneur, avec les formes qui s’imposaient en pareille situation et cela s’est finalement bien déroulé. En outre, je les accompagne dans ce changement jusqu’à la fin du mois d’avril.

Le prix de cession n’a pas été évoqué durant les premières rencontres mais quelques temps après.

Comme je l’ai déjà évoqué dans ce témoignage, il s’agit d’une concession, aussi, le concessionnaire Honda avait-il légitimement son mot à dire sur ma démarche de cession. Le plus compliqué a donc été d’obtenir son accord. S’il refusait, le repreneur pouvait tout de même racheter la société mais sans le « panneau » Honda. C’est pourquoi l’argent était le premier critère de sélection.

Au début, je souhaitais seulement vendre le fonds de commerce, puis de fil en aiguille, j’ai fini par vouloir céder l’intégralité de la société. L’opération a duré 5 mois. La plus longue phase a été celle de l’audit de l’entreprise.

Aux repreneurs, je leur recommanderais de travailler, d’être commerçant et d’avoir "les dents longues".