Témoignages

Thomas LOEB : Après 15 ans dans les télécoms dont 7 dans le métier de la gestion du risque client, j’avais besoin de devenir totalement autonome et de mettre en oeuvre ma propre vision stratégique.

J’ai toujours pris un grand plaisir à exercer mon métier, et tout naturellement je me suis mis à la recherche d’une petite société de services spécialisée dans la gestion du poste clients.

Il m’a fallu deux ans pour trouver la bonne entreprise et trois mois de plus pour signer l’acte définitif.

Sur Fusacq. Dès le début, mes recherches se sont concentrées sur la toile, en effet, le média Internet démultiplie la visibilité des entreprises à vendre.

C’est une entreprise de 5 personnes proposant des prestations d’externalisation de la gestion du poste clients : administration des ventes, facturation, détection des litiges, encaissement et recouvrement.

Le segment de marché sur lequel exerçait l’entreprise a été l’un des critères majeurs, en phase avec ma vision stratégique. Ensuite, le critère du prix de cession au regard de la performance de l’entreprise.

L’opération s’est faite en deux temps. Tout d’abord, grâce au site Fusacq j’ai eu un premier contact avec l’intermédiaire mandaté lequel m’a transmis une présentation synthétique du dossier. Ensuite, après une semaine de réflexion je l’ai recontacté pour prendre rendez-vous avec lui et le cédant.

L’analyse des dossiers de reprise d’entreprise nécessite un minium de connaissances financières. J’ai eu la chance d’être assisté par un analyste financier.

Oui, c’est important de se faire une idée du "capital humain". C’est sur lui que vous comptez le plus pour assurer la continuité de l’activité.

Dès le premier rendez-vous. C’est important que chacun connaisse la position de l'autre pour ne pas perdre de temps.

J’ai contacté plusieurs banques, dont la mienne qui n’a pas donné suite. Dans le contexte économique actuel, il était important d’arriver avec un apport significatif (30% en l’occurrence).

Le montage financier qui a mon sens est plus compliqué qu’il n’y paraît. J’ai fait appel à un avocat pour toutes les démarches administratives aussi j’ai pu me concentrer sur le cœur du dossier pour être en mesure de constituer un dossier de financement cohérent et attractif pour un banquier.

En ce qui concerne la phase de recherche de financement, je recommanderais aux repreneurs de toujours mettre en adéquation leurs compétences avec le projet. En effet, le banquier va toujours regarder la légitimité du candidat. Il est nécessaire aussi de lui présenter un dossier déjà bien "ficelé" dans lequel apparaissent les grandes options "business" qui vont déterminer la structure du compte de résultat. Le banquier va avoir tendance à regarder le passé pour en déduire le futur, aussi je leur conseille de ne pas tout miser sur la croissance mais d’avoir un plan de repli avec pour hypothèse la stagnation du chiffre d’affaires.