Vendre, reprendre ou développer
son entreprise

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Témoignages

Manuel Capila, 50 ans cedant FUSACQ

Manuel Capila, 32 ans, Cédant FUSACQ
Spratley Conseil Bretagne
Spécialisé en aides et subventions

Dirigeant d'un cabinet situé à Saint Grégoire (35) qu'il avait crée en mars 2006, Manuel CAPILA souhaitait vendre. Le dépôt d'une annonce sur Fusacq lui a permis de trouver un repreneur.


FUSACQ : Pouvez-vous nous expliquer l’activité de votre entreprise ?

Manuel CAPILA : Spratley Conseil Bretagne (SCB) est un cabinet spécialisé en aides et subventions. Il appartient à un réseau de cabinets, créé en 2003 par Olivier Spratley. Ce réseau a ouvert de nombreuses antennes en France où il continue de se développer. Le réseau s’appuie sur un outil recensant plus 5000 dispositifs d’aides et subventions et propose deux prestations principales :

  • Le diagnostic aides et subventions : il permet de connaître toutes les aides et subventions proposées au chef d’entreprise qui en fait la demande,

  • Le montage des dossiers d’aides et subventions avec une rémunération aux résultats.



Pour quelles raisons avez-vous souhaité vendre votre entreprise ?

Pour deux raisons principales :

  • Provenant de Paris, je ne bénéficiais pas de réseau en Bretagne, or, se constituer un réseau prend un certain temps que je n’ai pas su anticiper,

  • En tant qu’ancien salarié, spécialisé dans la gestion de patrimoine, je me suis vite rendu compte que le rôle de chef d’entreprise ne me convenait pas. J’avais beau faire partie d’un réseau de cabinets, je souffrais de « la solitude de l’entrepreneur » et n’étais pas « habitué » à l’autonomie nécessaire au bon développement de l’activité dans la région Bretagne.



Vous êtes vous fait accompagner pour cette opération ?

Malheureusement non, ma structure était trop petite pour que je puisse faire appel à un intermédiaire en transmission d’entreprise.
J’ai bien reçu quelques conseils de la part de la direction du réseau mais j’ai surtout utilisé les sites internet spécialisés tels que Fusacq pour me documenter sur le cession et obtenir des contacts pertinents.



Quel type de repreneur recherchiez-vous et comment l’avez-vous trouvé ? En avez-vous rencontré plusieurs et quels ont été les critères de choix déterminants ?

Je cherchais une personne qui était fortement implantée dans la région avec un réseau déjà existant. De plus, il fallait que cette personne connaisse les domaines de l’administration comme la comptabilité ou la gestion de personnel. J’ai donc déposé une annonce de cession sur Fusacq précisant ces conditions et c’est par ce biais que le futur repreneur de mon entreprise à pris contact avec moi.
J’ai évidemment rencontré plusieurs personnes intéressées par le concept mais dont les projets d’investissement ne me convenaient pas.



Quand avez vous commencé à évoquer le prix de cession ? Comment se sont passées les négociations ?

Le prix de cession était précisé sur Fusacq. Les personnes pouvaient ainsi cerner mes exigences financières. La personne la plus intéressée m’a demandé de détailler mes conditions et nous sommes tombés d’accord rapidement sur les grandes masses du projet. Les négociations ont donc ensuite surtout porté sur des points de détail ô combien importants dans une cession.



Avez-vous fait rencontrer l’équipe au repreneur avant la vente ? Vos salariés étaient-ils au courant de votre démarche ?

Je n’avais pas de salariés, cependant, j’ai présenté le repreneur aux autres franchisés.


Combien de temps avez-vous mis pour vendre votre entreprise depuis les premières démarches ?

Trois mois : Le dépôt de l’annonce s’est fait fin septembre et l’accord avec le repreneur a été trouvé fin décembre.

Création société: 2006
Délai de recherche : 3 mois
Raison de la cession : L'entreprenariat ne convenait pas
Localisation : 35
Age : 32 ans
Effectif de l’entreprise : le dirigeant


Quelles étapes vous ont paru les plus compliquées ?

  • La recherche de repreneurs.

  • La négociation fut angoissante mais cordiale car les deux parties avaient pour objectif commun de réaliser cette opération.



Quels conseils donneriez vous aux cédants et aux repreneurs ?

Je leur conseille d’être patients et surtout fermes, dès le début des discussions, afin d’imposer leurs conditions de transmission, si celles-ci restent réalistes bien entendu ! L’entente cordiale est également primordiale pour la transmission définitive.



Qu’allez vous faire maintenant ?

J’ai été recruté au sein d’un grand groupe d’assurance où je suis conseiller en gestion de patrimoine, un domaine dans lequel je m’épanouis vraiment.