Vendre, reprendre ou développer
son entreprise

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Témoignages

Pierre Bauer, cedant FUSACQ

Pierre Bauer, 59 ans, cédant
Entreprise de négoce de fournitures industrielles pour les professionnels

Dirigeant d’une entreprise de négoce de fournitures industrielles pour les professionnels (outillage industriel, vêtements de protection, consommables,…), Pierre Bauer souhaitait vendre afin de se consacrer pleinement au développement de sa seconde entreprise.



"Grâce à Fusacq, nous avons rencontré 7 repreneurs potentiels, très compétents et aux profils diversifiés"


FUSACQ : Pouvez-vous nous expliquer l’activité de votre entreprise ?

Pierre BAUER :Il s’agit d’une entreprise de négoce de fournitures industrielles pour les professionnels :

  1. outillage industriel (marteaux, burins,…),
  2. vêtements de protection,
  3. consommables,…
Ces produits répondent essentiellement aux besoins des entreprises agricoles et du BTP.


Pour quelle raison avez-vous souhaité vendre votre entreprise ?

Je dirige une autre entreprise en province dont l’ampleur de l’activité nécessite ma présence en continu.



Vous êtes-vous fait accompagner pour cette opération ?

Non, je ne me suis pas fait accompagner dans la transmission de l’entreprise puisque la reprise s’est effectuée au sein du groupement d’achat. Les compétences étant internes, le recours à un conseil extérieur n’était pas nécessaire.



Quel type de repreneur recherchiez-vous et comment l’avez-vous trouvé ? En avez-vous rencontré  plusieurs et quels ont été les critères de choix déterminants ?

Le secteur du négoce de fournitures industrielles requiert des connaissances techniques spécifiques, c’est pourquoi nous recherchions en priorité un repreneur témoignant d’une expérience dans ce domaine.
L’entreprise étant de petite taille, il fallait qu’il ait un profil plus technique que gestionnaire afin d’être rapidement opérationnel.
Grâce à Fusacq, nous avons rencontré 7 repreneurs potentiels, très compétents et aux profils diversifiés : une personne cherchant à faire de la croissance externe et plusieurs anciens cadres de groupes.
Néanmoins et pour de multiples raisons l’activité a finalement été transférée au président de notre groupement d’achat lequel souhaitait développer sa clientèle.



Quand avez vous commencé à évoquer le prix de cession ? Comment se sont passées les négociations ?

Les négociations ont été menées de façon très professionnelles.
La question du prix de cession n’a pas tout de suite été abordée avec les repreneurs potentiels car nous recherchions avant tout l’adéquation entre l’entreprise et le profil du repreneur, élément qui me semble être le plus important dans la transmission d’entreprise.
Par contre avec le président du groupement d’achat, les négociations autour du prix se sont amorcées immédiatement et se sont parfaitement déroulées.


Avez-vous fait rencontrer l’équipe au repreneur avant la vente ? Vos salariés étaient-ils au courant de votre démarche ?

Oui. Chacun des repreneurs potentiels que j’ai préalablement cités a pu visiter le site de l’entreprise, rencontrer les salariés, s’imprégner de la culture d’entreprise et observer l’activité même de la société.

Nom de la société cédée : Palaiseau Outillage
Date de création de la société : 1978
Délais de recherche : 3 mois
Raison de la cession : se concentrer sur le développement de notre activité principale
Localisation : 91 Villebon sur Yvette
Age : 59 ans
Effectif de l’entreprise : 3 personnes


Comment vos salariés ont-ils reçu la nouvelle de la vente ? Quand et comment les avez-vous informés ?

Les salariés ont très rapidement été tenus au courant de ma volonté de céder l’entreprise. Ils savaient que celle-ci manquait de fonds et par la suite, le président du groupement a fait connaître son projet de reprise.
La nouvelle a particulièrement été bien perçue par l’ensemble des collaborateurs, qui d’ailleurs ont tous conservés leur poste.



Combien de temps avez-vous mis pour vendre votre entreprise depuis les premières démarches ?

L’entreprise a été cédée très rapidement. Il a fallu 3 mois entre le début de mes recherches et la signature du protocole de vente. Cette rapidité s’explique par le profil de l’acheteur qui a repris l’affaire.
Néanmoins, au regard de la quantité et de la qualité des contacts initiés grâce à l’annonce sur Fusacq nous avions d’autres pistes très sérieuses et bien engagées. A mon sens, cela s’explique par le fait que certains cadres de grandes entreprises, âgés entre 40 et 52 ans ressentent une certaine lassitude dans leur travail, subissent des pressions importantes et désirent réaliser leurs vœux d’entreprendre.



Quelle étape vous a paru la plus compliquée ?

Les démarches administratives que j’ai trouvé lourdes et lentes. Il fallait réunir tous les documents nécessaires à la vente (bilan, compte de résultats…) afin de pouvoir signer un protocole d’accord, recueillir l’autorisation de la mairie pour la préemption du bail, prévenir le tribunal de commerce pour le nantissement des parts sociales (lever les nantissements).



Quels conseils donneriez-vous aux cédants et aux repreneurs ?

Il faut que les parties soient honnêtes, sincères ; ne rien cacher, sinon c’est une perte de temps.
Il faut également que les deux parties comprennent que le prix de cession correspond à la valeur de l’entreprise. Il faut arrêter la surenchère des cédants qui surestiment leurs entreprises.
Il faut savoir exactement ce que l’on veut, maîtriser complètement son domaine, et après se faire conseiller.



Qu’allez vous faire maintenant ?

Je compte continuer le développement de l’autre entreprise, dans la sérénité maintenant.