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son entreprise

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Alain Martial, cedant FUSACQ

Alain Martial, 56 ans, Cédant FUSACQ
Entreprise de négoce de produits de papeterie et loisir créatif

Dirigeant et créateur depuis 1995 d’une entreprise de négoce de produits de papeterie et loisir créatif, Alain Martial souhaitait vendre. Il a trouvé un repreneur grâce au site Fusacq sur lequel il a déposé une annonce de cession.



« Un chef d’entreprise n’est pas spécialisé dans la vente de son entreprise, c’est un acte difficile du début à la fin(…) »


FUSACQ : Pouvez-vous nous expliquer l’activité de votre entreprise ?

Alain MARTIAL: Il s’agit d’une entreprise de négoce de produits de papeterie et loisir créatif importés puis diffusés en France et dans certains pays de la Communauté Européenne.



Pour quelle raison avez-vous souhaité vendre votre entreprise ?

Tout d’abord pour ne pas partir en retraite trop tardivement et être plus disponible pour mes proches mais aussi pour transmettre une entreprise en pleine croissance.



Vous êtes-vous fait accompagner pour cette opération ?

Oui, par notre expert-comptable mais je ne recommande pas ce type d’accompagnement dans la mesure où, lors d’une situation pareille, il devient partial et met toute les chances de son coté pour conserver le successeur comme client. En parallèle, j’ai déposé mon annonce de cession sur le site Internet Fusacq afin d’obtenir des contacts pertinents.



Quel type de repreneur recherchiez-vous et comment l’avez-vous trouvé ? En avez-vous rencontré plusieurs et quels ont été les critères de choix déterminants ?

Je recherchais un repreneur avec un réel esprit d’entreprendre, disponible, motivé et avec une certaine capacité de financement. Suite au dépôt de mon annonce sur Fusacq, j’ai obtenu 14 contacts dont 4 étaient très motivés. La sélection s’est faîte naturellement. J’ai exprimé mes exigences dès le premier contact. Le premier sélectionné m’a trompé pendant 4 mois, il n’avait pas la trésorerie. J’ai repêché le deuxième qui m’avait donné l’impression d’un élève trop appliqué s’abritant derrière les procédures de formation. J’ai abouti avec lui au bout d’un an…



Quand avez vous commencé à évoquer le prix de cession ? Comment se sont passées les négociations ?

Le juste prix a été abordé dès le premier contact. Puis, le candidat m’a fait une contre proposition en s’appuyant sur le résultat des 9 premiers mois de l’exercice en cours. Au début, cette proposition m’a parue honnête mais je me suis vite rendu compte que je me faisais avoir ! En effet, l’évaluation avait été faite sur une période qui prenait en compte une faible activité due à la saisonnalité. Mon conseil expert comptable ne m’a pas alerté. Fatigué, j’ai foncé en confiance…



Vos salariés étaient-ils au courant de votre démarche ?

Les salariés étaient au courant depuis le début de nos recherches afin que la transmission se fasse dans un climat de confiance et de transparence.




Combien de temps avez-vous mis pour vendre votre entreprise depuis les premières démarches ?

Un an après la parution de l’annonce sur Fusacq. J’avais seulement obtenu 4 contacts durant les quatre années précédant cette parution.

Date création société : 1995
Délais de recherche : 1 an
Raison de la cession : Retraite
Localisation : Bordeaux
Age : 56 ans
Effectif de l’entreprise : 35 personnes


Quelle étape vous a paru la plus compliquée ?

Tout d’abord, la négociation pour déterminer le prix définitif et les conditions générales de passation. Il est normal que l’acquéreur sache ce qu’il va acheter, il faut lui « ouvrir les portes » et cela demande du temps et de l’énergie. La partie administrative, aussi, qui échappe lorsqu’on a le « nez dans le guidon ». A mon sens, il faut être accompagné par quelqu’un de confiance et de compétent pour bien mener les négociations sans trop laisser passer de temps. Ceci a un coût mais il ne faut pas non plus se précipiter et laisser s’échapper des acquéreurs potentiels. Je pense ainsi qu’il faut beaucoup de patience et veiller à garder le cap du développement de l’entreprise.



Quels conseils donneriez-vous aux cédants et aux repreneurs ?

Je leur conseillerais d’abord de consulter des sites comme Fusacq, de déposer une annonce et d’en suivre les précieux conseils pour se faire accompagner correctement et au juste prix.
Un chef d’entreprise n’est pas spécialisé dans la vente de son entreprise, c’est un acte difficile du début à la fin car même si l’on est déterminé à vendre, il y a au final, une part de frustration.



Qu’allez vous faire maintenant ?

J’ai 56 ans, je n’ai plus la motivation nécessaire pour développer une société, néanmoins, je suis à l’affût d’opportunités pour investir et faire fructifier mes économies.