mardi 2 avril 2024

Le réseau FRANCESSION confirme sa place parmi les leaders de la transmission d’entreprise en 2023


FRANCESSION améliore son positionnement en nombre d’opérations de cessions acquisitions et prend la 4ème place du classement FUSACQ 2023 des cabinets de fusions acquisitions en France dans les catégories TPE - PME - ETI et 3ème place dans la catégorie TPE.  

 Classement FUSACQ 2023 

Cette performance s'inscrit dans un contexte 2023 marqué par l'inflation, la hausse des taux d'intérêt, le ralentissement de la croissance qui a tiré les prix et l'activité du marché des fusions-acquisitions à la baisse. 

L’analyse de l’activité montre une grande variété des caractéristiques des entreprises conseillées par les Experts de FRANCESSION et diversité des secteurs d’activités des missions de cessions et acquisitions d’entreprises.  

 Missions de cessions d’entreprises 

  • revêtement de sol technique et tapis en caoutchouc en Savoie
  • édition de logiciels pour la viticulture en Champagne
  • maintenance réparation navale en Loire Atlantique
  • mécanique de haute technicité dans les Hauts de France
  • services informatiques dans l’Allier
  • menuiserie intérieur/extérieur en Corrèze
  • entreprise de formation à Paris
  • bureau d’étude topographie/cartographie en Auvergne
  • pose de géomembranes en région Centre
  • transport d'aliments de bétail dans la Loire
  • nettoyage industriel à Paris
  • office de commissaire de justice en Bretagne
  • transport sanitaire dans l’Hérault
  • distribution de matériel agricole et viticole dans l’Hérault
  • transport express et urgent dans le Rhône
  • installation électrique courant fort courant faible et électricité industrielle en Champagne Ardenne
  • transport déménagement en Auvergne…

 Missions d’acquisitions d’entreprises 
  • emballage technique innovant dans l’Aude 
  • conditionnement de légumes en Pays de Loire
  • terrain de golf en Haute Garonne
  • sociétés d’hôtellerie de plein air sur la Côte Atlantique
  • travaux publics et génie civil dans la Marne
  • syndic de copropriété en région Ile de France
  • entreprise générale de bâtiment dans la Nièvre
  • garage automobile en Occitanie…

Bases solides de l'ancrage territorial du réseau FRANCESSION

Les opérations se répartissent dans toute la France. On peut observer aussi que le réseau FRANCESSION est sur le podium du classement FUSACQ 2023 sur les territoires de plusieurs régions, parmi lesquelles Auvergne Rhône Alpes, Occitanie et Grand Est.

La régularité de la performance du réseau FRANCESSION ces dernières années, dans un contexte économique chahuté et le marché très concurrentiel de la transmission d’entreprise, reflète l’efficacité et les bases solides de l’ancrage territorial de notre réseau, indique Hervé de Monès, Président de FRANCESSION.




jeudi 14 mars 2024

Nous recherchons des entreprises à acquérir - Jean-Yves Lestrade Conseil - réseau FRANCESSION

Bonjour,

Notre cabinet est spécialisé dans les opérations de cessions et acquisitions d’entreprises.

Il est affilié au réseau FRANCESSION qui comporte 17 cabinets indépendants de fusions acquisitions en France. FRANCESSION est un acteur national de référence qui apparaît à nouveau dans le top 10 du classement FUSACQ 2023 des cabinets de fusions acquisitions d'entreprises en France. 

Nous recherchons pour des sociétés qui veulent se développer par croissance externe des entreprises à vendreLes activités recherchées en priorité sont indiquées ci-après :  

Au plaisir d’échanger ensemble sur ces sujets.

Bien cordialement,

Jean-Yves LESTRADE, conseil et rapprochement d'entreprise                                                      FRANCESSION Grand Est - METZ

jeudi 4 janvier 2024

Comment se faire une idée de la valeur de marché d'une société ?

La valorisation d'une entreprise est un sujet sans fin. Ce qui importe, quand on vend sa société, c'est le prix payé par l'acquéreur au closing, cad à la signature des actes de cession. Décryptage.


 
Intermédiaire spécialisé en transmission d’entreprise, je suis interrogé au quotidien sur la valorisation d’une entreprise à vendre. Ma position est la suivante. Mon rôle dans la mission qui m’est confiée ne porte pas sur ce sujet. Ce n'est pas l'intermédiaire spécialisé en transmission d'entreprises qui fixe le prix. Celui-ci résulte d'un examen attentif des caractéristiques de la société, des données comptables et de leur évolution, du marché pour ce type d'entreprise, des possibilités de financement et enfin des souhaits du cédant. Mon travail  consiste à trouver des repreneurs qui font une offre sérieuse, écrite et financée. Mon rôle est naturellement aussi d’aider à surmonter tous les obstacles d’une négociation jusqu’au closing. 

La mission qui m’est confiée est une sorte de contrat de confiance mutuelle entre le cédant et moi-même. Mon travail n’est engagé qu’après plusieurs rencontres avec le cédant. Il faut être en confiance et avoir envie de travailler ensemble. Ma valeur ajoutée est proportionnelle à ma connaissance fine de l’entreprise ainsi que de la personnalité, des motivations et des attentes de son dirigeant. Je veux aussi m’assurer qu’il n’y a pas de non-dits, que le dirigeant est capable d’accepter des concessions et qu’il ne fait pas de blocage sur un seuil psychologique du prix de vente. C’est la raison principale d’échec des ventes d’entreprises.   

Pour connaître la valeur de marché d’une entreprise (cad la valeur au closing ou à la signature des actes de cessions), on ne peut pas faire l’économie d’un travail de recherche de repreneurs avec l’objectif d’obtenir une ou plusieurs offres de reprise formalisées dans une lettre d’intention appelée LOI (Letter Of Intent). La valeur de l’entreprise à ce stade peut encore fluctuer jusqu’à la signature des actes en fonction de certains paramètres, notamment après la réalisation des audits d’acquisitions ou « due diligences ». Avec l’aide des professionnels (experts-comptables, avocats/notaires, consultants spécialisés…), les deux parties devront encore préciser et négocier des points particuliers pour arriver à la signature de l’opération.

Davantage une question de psychologie que de chiffres

 Je demande au cédant de se mettre à la place du repreneur : seriez-vous capable de financer aujourd'hui la reprise de votre entreprise aux conditions que vous attendez ? Accepter de supporter une dette d'acquisition " non productive " ? Mobiliser une grande partie de votre épargne pour constituer votre apport personnel ? Donner votre caution aux banques et mettre en gage votre patrimoine personnel ?
Dans la pratique de mon métier et mon travail d’observation du marché au quotidien, je déplore souvent la disparation d’entreprises à vendre pour des raisons de valorisation jugée insuffisante par le cédant. Il n’est pas rare que les dirigeants se résignent à la disparation de leur société plutôt qu’à la mise en vente de leur entreprise dans un processus qui implique des concessions, des incertitudes et surtout une remise en question personnelle. La cession d’une société est souvent davantage une question de psychologie que de chiffres.


Cas d’école d’une société à vendre


Même si je ne donne pas de valorisation au cédant, je suis capable de m’en faire une idée, par l’exercice de mon activité depuis 12 ans et mon vécu de la réalité du prix des entreprises au closing. J’ai aussi travaillé quelques années dans la banque d’entreprise après ma formation en école supérieure de commerce avec option finances. Je vous livre ma grille pour me faire en quelques minutes une idée du prix de marché d'une entreprise à vendre.  


Chiffre d’affaires de l'entreprise à vendre
3 000 000
Excédent brut d’exploitation
200 000
Amortissement
50 000
Résultat net avant impôts
150 000
Résultat net
100 000
Capacité d’autofinancement
150 000
Capitaux propres
700 000
Dettes financières
200 000
Trésorerie
500 000


Plusieurs méthodes d'approche du prix de cession



Valorisation 1
Valorisation 2
Multiple EBE
Valorisation 3
Valorisation finançable avec apport de 20 % du repreneur
Valorisation 4
Multiple de CAF
Moyenne des 4 méthodes
Capitaux
propres
4 fois EBE + trésorerie nette (80 % de trésorerie – dettes financières)
- Emprunt : (50 % de CAF) sur 6 ans
- Sortie de toute la trésorerie nette
- Apport 20 % du repreneur = 200 000
6 X (80 % de la CAF) + trésorerie nette
700 000
4 X 200 000 + (80 % de 500 000) – 200 000 =             1 000 000
75 000 X 6 = 450 000
+ 300 000
+ 200 000 =
950 000
6 X 104 000 + 300 000 = 924 000
(700 000 + 1 000 000 + 950 000 + 924 000)/4 = 893 000

Mon approche personnelle, aussi simple et pragmatique que possible, privilégie la valorisation finançable de l'entreprise. Je considère qu'il faut s'en remettre à la BPI et aux banques qui sont le juge de paix sur ce sujet. 

Pour estimer le montant de la dette d'acquisition, j'utilise aussi la méthode établie sur la base de 2/3 du résultat net sur 6 ans. La valorisation s'établit comme suit :  (2/3 de 100 000) X 6 + 300 000 (trésorerie nette) + 200 000 (apport du repreneur) = 900 000, montant quasiment identique à la moyenne des précédentes méthodes.


Le prix qu’un repreneur est prêt à proposer et capable de financer 

 

D'expérience, dans la majorité des cessions concernant des PME et PMI familiales opérant dans des activités traditionnelles (industrie, services, BTP et second œuvre, négoce distribution), le résultat de ces moyennes se confirme - au closing (après négociation finale, audit acquisition, obtention du financement) - à plus ou moins 10 %. Les différents paramètres doivent naturellement être affinés pour prendre en compte les moyennes ou données " normatives " et le retraitement de certains postes, notamment celui de la rémunération du dirigeant, surtout lorsqu’il ne se rémunère pas. Pour la trésorerie, il importe de situer les disponibilités réellement excédentaires, cad celles qui ne sont pas nécessaires pour faire face au Besoin en Fonds de Roulement. Il faut prévoir autrement la mise en place de crédits de fonctionnement (découvert, mobilisation de créances...) pour faire face aux fluctuations de la trésorerie. Le cédant, qui est peu aguerri et désarçonné par le processus de vente d'une entreprise, est rarement en phase avec ces calculs et raisonnements financiers. Je peux le comprendre en me mettant à sa place et j'essaye d'aborder ce sujet avec pédagogie. Je connais aussi la pertinence de cette citation de Marguerite Yourcenar " c'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt ".

Je conseille au cédant à la fois de se familiariser avec ces équations financières (on ne peut pas y échapper) et aussi de les relativiser. Dans toute entreprise, le capital humain sera toujours plus important que le capital financier. La relation mutuelle de confiance entre le cédant et son repreneur est la base de la réussite d'une transmission d'entreprise et, dans tous les cas, la seule valorisation de société qui fait sens est le prix qu’un repreneur sérieux est prêt à proposer et capable de financer.  

Jean-Yves LESTRADE, Associé de FRANCESSION (réseau de 16 cabinets de fusions acquisitions)  Tél : 06 08 31 68 86   Email : jylestrade@wanadoo.fr

mercredi 27 décembre 2023

Le réseau FRANCESSION conseille avec succès 15 opérations de cessions et acquisitions d'entreprises


Malgré un contexte économique chahuté, l'activité des Experts en transmission d'entreprise du réseau FRANCESSION est restée soutenue tout au long de l'année 2023. Aperçu des dernières opérations réussies : 

Revêtements techniques 

Cession de la société ID GROUP en Savoie, un des leaders des tapis en caoutchouc et des revêtements de sols antidérapants notamment pour les stations de ski, reprise par un repreneur personne physique         

Hervé BERNAILLE – ARLIE à Albertville


Cabinet d’huissier de justice

Conseil d’un associé cédant personne physique pour la cession de ses titres de la SELARL VILLARD – KERISIT, société titulaire d’un office de Commissaire de Justice à Quimper        

Jean-Yves ROUAT - TERRES D’EXPERTS – ACCELLIANCE à Quimper et Lorient 


BTP

Cession en Région Centre d’une entreprise de BTP spécialisée dans le terrassement et la pose de géomembrane d'étanchéité

Geoffroy ROINARD – MERGENCE à Tours


Transport sanitaire

Cession des ambulances ABC TRANSPORTS dans l’Hérault au groupement TSO, premier acteur privé des transports sanitaires en région Occitanie

Arnaud CHENIER – EXCO FINANCE & TRANSACTIONS OCCITANIE à Montpellier 

 

Maintenance et réparation navale

Cession de la société TECHNIC PLAISANCE en Loire Atlantique, concessionnaire de moteurs in bord pour la marine de plaisance et commerciale, reprise par M. Yann JAMOT

Sophie BOZIC – ENJEUX à Nantes

 

Mécanique de haute précision

Cession d’une entreprise de haute précision en Normandie

Bertrand CUIR – FINANCIERE DE NORWAY à Rouen et Lille

 

Transport logistique

Cession de la société TRANSPORTS DUMAS établie dans la Loire

Frédéric PORTERA – STRATEGEO à Lyon

 

Bureau d’études

Cession de la société Bureau d’Etudes MONJANEL dans le Puy-de-Dôme, spécialisée dans la topographie et cartographie pour les réseaux réseaux énergétiques souterrains et aériens

David RAGE – FUSAX PARTNERS à Clermont-Ferrand

 

Hôtellerie de Plein Air

Conseil à l’acquisition des campings en Vendée LE COLOMBIER 4* et LE ROC 3* et ILE CARIOT 3 * dans le Marais Poitevin

Laury KOSCIELNIAK – EXAKT à Niort

 

Entreprise de formation

Cession d’un institut de formation de formateurs à Paris

Hervé de MONES – COMPAGNIE FINANCIERE DU BUIS à Paris

 

Syndic de copropriété

Conseil d’un repreneur personne physique pour l’acquisition d’un syndic de copropriété à Paris

Yannick DUFRECHOU – FYD INVEST à Toulouse

 

BTP second-oeuvre

Conseil à l’acquisition de la société CURT BATIMENT dans la Nièvre, entreprise générale de bâtiment tous corps de métier reprise par la société GAIA TR  

Philippe DORIER – IF AUDIT à Chalons-sur-Saône

 

Entreprises d’électricité

Cession de la société SOVITEL (installations électriques, courant fort, courant faible) et de la société GEORGES ELECTRICITE (électricité industrielle) dans la Marne au groupe ELLIVA INGENIERIE

Jean-Yves LESTRADE – JEAN-YVES LESTRADE CONSEIL à Metz


Un grand merci à nos clients pour leur confiance, ainsi qu'à tous les conseils et acteurs de la réussite de ces opérations !


L'équipe de FRANCESSION vous adresse ses meilleurs voeux pour 2024 !


jeudi 14 décembre 2023

Transmission d’entreprise dans le contexte chahuté de la fin 2023 : quelles observations ?


Les tables-rondes co-organisées par les Chambres de Commerce et d’Industrie et la revue Reprendre & Transmettre Magazine sur la transmission d’entreprise sont toujours intéressantes et instructives. Observations et enseignements des récentes rencontres dans le Grand Est à Saint-Dizier (Haute-Marne), Epinal (Vosges) et Châlons-en-Champagne (Marne).

MARCHE ACTIF

Malgré le contexte économique qui s’est fortement essoufflé, le marché de la transmission d’entreprise est resté actif. Pour Marc CHAMOREL de Reprendre & Transmettre Magazine, l’explication tient « principalement à l’afflux d’entreprises à vendre avec des cédants lassés par les crises qui n’en finissent pas et par la complexité de la gestion des ressources humaines de leur société ».


LES ACQUEREURS D'ENTREPRISES SONT NOMBREUX

La croissance externe est plus que jamais au cœur du développement des entreprises pour conforter leurs positions et doper leurs performances. Il y a une bataille à fleurets mouchetés entre les financeurs et fonds d’investissements pour accompagner ces opérations et investir dans les secteurs porteurs.

Il y a un regain de très bons profils de repreneurs personnes physiques, bien formés et préparés à leur projet d’acquisition, notamment via la formation à la reprise d’entreprise du CRA. Leur niveau d’apport personnel et capacité financière tend à augmenter. Les repreneurs qui obtiennent l’appui d’un dirigeant d’entreprise ou d’un investisseur en capital de proximité offrent une alternative très crédible et motivante face à la concurrence des entreprises en recherche d’acquisition.


LES TRANSMISSIONS D'ENTREPRISES AUX SALARIES EN AUGMENTATION

Marie-Madeleine MAUCOURT, directrice régionale chez les SCOP Grand Est, a indiqué dans ses interventions aux tables-rondes que « la transmission des entreprises familiales aux salariés est en plein essor sous le statut SCOP avec des mécanismes attractifs d’aide et de financement facilitant l’accès des salariés au capital ».



UNE DETTE SENIOR REMBOURSABLE DE FACON SECURISEE

Le durcissement du contexte économique induit naturellement un tassement des multiples de valorisation. Plus que jamais, la seule valeur d’entreprise qui compte pour le cédant est la valeur de marché de sa société, c’est-à-dire celle d’un acquéreur sérieux et de confiance avec une LOI claire et une offre de reprise financée.

Comme l’a indiqué avec pédagogie Guillaume BRUNET, directeur des centres d’affaires de la CAISSE D’EPARNE GRAND EST EUROPE, « la dette senior doit être remboursable de façon sécurisée. Le financement s’étudie au cas par cas dans sa globalité. Dans tous les cas, il est conseillé au repreneur de présenter son projet d’acquisition à la banque le plus tôt possible ».


" CAILLOU DANS LA CHAUSSURE "

Les faits parlent d’eux-mêmes. La probabilité de vendre est nettement plus élevée avec l’aide des professionnels. Le rôle de l’Expert en transmission d’entreprise est parfois celui « d'un caillou dans la chaussure ». Comme le dit cet expert aguerri en cession d’entreprise, « il faut faire redescendre sur terre les prétentions excessives de certains cédants, savoir imposer une dynamique de négociation, pousser les parties dans leur retranchement pour faire bouger les lignes, provoquer les déclics nécessaires aux solutions de compromis... ».


LOI, PROTOCOLE D'ACCORD... LES DELAIS S'ALLONGENT

La durée moyenne d’instruction des opérations s’allonge. Plusieurs experts en transmission d’entreprise expérimentés ont dit qu’un délai dépassant deux années entre le début du processus de recherche de repreneurs et le closing n’est plus si rare depuis la sortie de la période covid-19.

Cette situation tient notamment aux documents juridiques, LOI (Lettre d’intention) de plus en plus longue (courant d’avoir 5 ou 6 pages), protocole d’accord de plus en plus sophistiqué et sécurisé, garantie d’actif passif… dont toutes les modalités sont parfois âprement négociées entre les parties et leurs conseils.

Dans tous les cas, il est important de préparer bien en amont le dossier de présentation et passer en revue tous les documents qui seront à transmettre à l’acquéreur.


QUID DU CREDIT-VENDEUR ?

Les professionnels ont dit qu’ils pratiquent très peu le crédit-vendeur. Ou alors dans des cas limités, par exemple pour donner un coup de douce au repreneur pour le bouclage de son plan de financement. Ou autre exemple, lorsqu’il y a une condition et nécessité d’implication forte du cédant pendant la période d’accompagnement du repreneur pour assurer l’activité après la reprise.


VOYANTS ECONOMIQUES A L'ORANGE 

Les patrons de PME n'ont plus le moral avec la baisse d'activité dans un certain nombre de secteurs et des carnets de commandes à un niveau très faible. Bon nombre d'entreprises souffrent aussi d’une insuffisance de trésorerie que le remboursement des PGE ne facilite pas. 

Les défaillances d’entreprises sont en hausse par rapport aux deux dernières années mais, d'une manière plus générale, cette situation ne correspond qu'à un retour au niveau moyen des redressements judiciaires d’avant contexte covid-19.


OCCASION UNIQUE DE RENCONTRES DES PROFESSIONNELS DE L'ECOSYSTEME 

Ces tables-rondes organisées par les Chambres de Commerce et d’Industrie avec l’animation de Marc CHAMOREL de la revue Reprendre & Transmettre Magazine constituent toujours une occasion unique de rencontres et d'échanges avec des professionnels connus de l’écosystème de la transmission et du financement d’entreprise en régions, dirigeants d’entreprises et repreneurs. 

La transmission d'entreprise est une belle aventure qui commence toujours par des rencontres entre des personnes liées par des liens mutuels de confiance et qui ont envie de travailler ensemble. 

Jean-Yves LESTRADE, Associé de FRANCESSION

vendredi 3 novembre 2023

Et si je vendais mon entreprise aux salariés ?

Le savoir-faire, l'implication et la motivation des salariés est un des éléments les plus importants de la pérennité d'une entreprise. Le cédant le sait bien et il doit naturellement s'interroger sur les conditions d'une transmission d'entreprise en interne. 

Dans ce schéma, il n'est pas nécessaire de rechercher des repreneurs extérieurs et cette situation a l'avantage d'une transition en douceur avec la préservation des équipes et de la culture d'entreprise. Comment faire une radiographie et poser un diagnostic sur ce sujet ? Est-ce toujours une bonne solution ?


Les bonnes questions à aborder avec les salariés  
  • Comment évoquer ce sujet, parfois tabou, en confidentialité et en confiance pour avoir leur avis ? Il y a-t-il un ou plusieurs salariés intéressés par la reprise de la société ? Quelles sont leurs interrogations, leurs motivations, leurs attentes ?
  • Peuvent-ils s'entendre et porter un projet de reprise commun ? Quel est celui ou celle en mesure d'en assurer le leadership ? Les salariés sont-ils conscients et prêts à assumer les responsabilités et les contraintes du dirigeant mandataire d'une société ?
  • La reprise en Scop (société coopérative) est-elle possible ? Il y a des solutions de transmission progressive de l'entreprise aux salariés avec des aides financières et un accompagnement complet du cédant et des repreneurs par les spécialistes de l'Union Régionale des Scop. 
  • Les salariés sont-ils capables de mobiliser leur épargne personnelle (avec l'accord de leur conjoint) pour constituer un apport suffisant pour être crédible auprès des banques ? Sont-ils conscients de la portée d'un emprunt bancaire et de l'exigence de résultats et d'une performance d'entreprise dopée pour faire face à la dette d'acquisition ?
  • Quelle est la valorisation de l'entreprise pour les salariés ? Le prix est généralement plus faible que celui demandé aux repreneurs extérieurs à l'entrepise (personnes morales ou personnes physiques) mais dans quelle proportion ?
  • Quel montage financier de l'opération ? Faut-il envisager un crédit vendeur du cédant ? Selon quelles modalités ? Quid de l'immobilier d'entreprise loué à la SCI familiale du dirigeant ? Existe-il des garanties pour le paiement ? 

Devoir moral de réussite et accompagnement du cédant

Attention à ne pas créer un problème, faire naître de faux espoirs ou démotiver les salariés si la cession de l'entreprise n'est pas à leur portée financière, trop compliquée ou trop risquée. Il faut conduire une réflexion sereine, argumentée et dépassionnée avec discrétion et confidentialité. L'objectif est de s'entendre sur toutes les conditions de la réussite de l'opération car la transmission aux salariés n'a pas le droit à l'échec. Quelles solutions si, après la cession, la situation financière de la société ne permet pas de faire face aux engagements et si les loyers immobiliers ne sont pas réglés ? 

La transmission ne doit pas laisser le cédant sur un sentiment d'inachevé ou culpabilité. Le dirigeant a naturellement un devoir moral d'accompagnement plus important dans le schéma de la cession aux salariés. En même temps, il est nécessaire qu'il sache rapidement se détacher de son " bébé " pour faciliter la tâche des repreneurs en interne qui apportent du sang neuf, une nouvelle impulsion et vision à l'entreprise. 

On met tous les sujets sur la table pour appréhender et évacuer tous les " non-dits " des parties intéressées. Une bonne façon de traiter ces questions est de faire appel aux conseils habituels de l'entreprise : l'expert-comptable, l'avocat, le conseil juridique, le notaire, le conseiller patrimonial, l'expert en transmission d'entreprise... On associe étroitement dans ces réflexions le conseiller bancaire ; les banques apportent toujours une expertise pertinente pour analyser la faisabilité de la transmission d'entreprise aux salariés et elles ont une position de juge de paix sur le montage financier.  


La cession d'une entreprise se prépare soigneusement et longtemps à l'avance avec l'aide de professionnels

La réflexion est très riche d'enseignements pour cerner l'ensemble des conditions à réunir pour la cession en interne. Si cela n'est pas le cas, elle va permettre d'acter la nécessité de trouver un repreneur extérieur, soit une entreprise faisant une croissance externe, soit un repreneur personne physique. Les salariés sauront très bien le comprendre et seront rassurés de savoir qu'une démarche sérieuse de recherche de repreneurs est mise en oeuvre pour assurer la pérennité de l'entreprise et des emplois. Il faut rester ouvert sur les schémas ; il peut arriver, au final, qu'une solution de cession à un repreneur extérieur soit trouvée en associant des salariés clés à la reprise. 

Beaucoup de dirigeants méconnaissent les étapes, la complexité et la durée d'une transmission d'entreprise. Ils remettent à plus tard ce sujet délicat qui les interpelle et qui implique souvent une remise en question personnelle. Naturellement optimistes, ils ont l'espoir d'une solution miracle qui se fasse toute seule.

La cession d'une entreprise se prépare longtemps et soigneusement avec l'aide de professionnels. Dans tous les cas, le parcours pour mener à bien la transmission de sa société, avec tous les aléas humains..., est une des aventures professionnelles les plus marquantes et intéressantes pour le dirigeant. 

Jean-Yves Lestrade, FRANCESSION Grand Est 
jylestrade@wanadoo.fr - Tél : 06 08 31 68 86

dimanche 15 octobre 2023

Réunion de rentrée dynamique pour les 16 cabinets du Réseau FRANCESSION !

Notre réunion de rentrée s'est tenue à Paris chez CYRUS CONSEIL.

Nous avons accueilli à cette occasion deux nouveaux candidats à l'adhésion chez FRANCESSION, Geoffroy ROINARD, Associé du cabinet de fusion acquisition MERGENCE à Paris et Yann AUREILLE, Président chez EXCO Finances et Transactions Sud - PACA.

Un ordre du jour très intéressant :

Hervé BERNAILLE, dirigeant du cabinet de fusion acquisition ARLIE, Associé de FRANCESSION
  • Les levées de fonds sur les starts-up technologiques

CYRUS Conseil

  • Partage d'expertise sur les impacts fiscaux des scénarios de cession avec un focus sur le sort de l’immobilier à l’actif de l’entreprise à céder : anticipations fiscales et patrimoniales utiles

BRED Banque Populaire, Fabrice MIQUEL, Banquier Conseil, responsable origination et développement
  • Le financement sur mesure des acquisitions d’entreprises et des opérations de build-up  

FRANCESSION - tableau de bord
  • Mandats en cours de cessions d’entreprises, recherches d’acquisitions, levées de fonds : recherche de contreparties et partage d’expérience entre les Associés de FRANCESSION 

Des informations très utiles et des échanges fructueux pour mener à bien nos missions dans le contexte économique actuel, indique Hervé de MONES, Président de FRANCESSION.