Partager sur facebook Partager sur twitter

Une entreprise québécoise pour un repreneur français

Vendredi 08 janvier 2021 à 10h00 par CLASSE AFFAIRES

Un accompagnement personnalisé

Depuis 5 ans, Classe Affaires accompagne des Français dans leur projet d’expatriation au Canada. Que ce soit par l’entrepreneuriat ou par le travail, un processus global d’accompagnement permet aux candidats de bien se préparer, d’appréhender les différences culturelles, de comprendre le marché et d’objectiver leur projet.

Un client sur deux choisit la voie de l’acquisition d’une entreprise pour rentrer au Canada et s’y installer.

Des indicateurs favorables

Le Québec montre de nombreux indicateurs favorables pour que des étrangers aient envie d’y investir dans une entreprise.
Les statistiques démographiques démontrent que le vieillissement de la population québécoise engendre depuis quelques années un départ accru à la retraite de plusieurs propriétaires-dirigeants qui souhaitent céder leur entreprise.

- La relève locale qui n’est pas toujours au rendez-vous. En effet, 56% des fondateurs - principalement des babyboomers - veulent prendre leur retraite d’ici 5 à 10 ans. Une étude récente sur le repreneuriat révèle qu’en 2020, 98 000 entrepreneurs devraient partir à la retraite pour seulement 60 000 personnes désireuses de reprendre une entreprise.

- La fiscalité d’entreprise montre des avantages. Un taux d’imposition sur les bénéfices ente 15 et 20% selon l’activité et le nombre de salariés. Et pas d’autres taxes que les 3 obligations fiscales : impôts Société, TPS/TVQ (équivalent de la TVA) et charges sociales, lesquelles sont à 16% au Canada maximum !

- La pandémie de la Covid-19 joue également un rôle à la fois dans l’accroissement des opportunités de reprise mais aussi des demandes d’acquisition. Plusieurs secteurs sont fortement impactés comme le tourisme/l’hôtellerie/la restauration, le commerce de détail, le transport, l’évènementiel, le pétrole, etc. Et on peut penser que de nombreuses affaires soient à reprendre d’ici peu de temps.



Comment acquérir une entreprise au Québec ?

Lorsque l’on n’est pas sur place et que l’on souhaite entreprendre et immigrer, il est bien sûr essentiel de se faire accompagner.


Eric Gerbier, Vice-Président de Classe Affaires Canada France et Stéphane Girard, Expert – Gestion en Transfert d’entreprises, nous expliquent les étapes et les incontournables à planifier.

Rappelons d’abord que Classe Affaires n’est pas une société de courtage, mais une société de services et d’accompagnement entièrement dédiée aux entrepreneurs et aux entreprises d’Europe francophone qui ont le projet d’entreprendre, de s’implanter et de se développer au Québec / Canada.

Eric, existe-t-il des différences entre la France et le Québec pour acquérir une entreprise?

EG : Même si le processus d’acquisition reste très similaire à celui de la France, il n’en demeure pas moins que l’exercice d’une reprise est toujours délicat. Combiné à la méconnaissance du marché, aux codes d’affaires différents, tout cela nécessite un encadrement juridique, fiscal, comptable et bancaire totalement adapté. Il faut savoir aussi qu’un cédant québécois n’est pas toujours enclin à vendre son entreprise à un repreneur étranger. Et comme partout, la plupart des bonnes affaires sont très souvent dans le marché caché donc difficilement accessibles pour une majorité de repreneurs. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de se faire accompagner.
Chez Classe Affaires, nous mettons à disposition de nos clients une offre sur mesure, un réseau de contacts et de partenaires qualifiés qui nous a pris des années à bâtir et nous les assistons à toutes les étapes de leur projet au Québec / Canada. Nous sommes un « one stop shop », un guichet unique.Nous sommes bien intégrés dans les réseaux d’affaires ici au Québec / Canada, ce qui nous permet -même à distance- d’évaluer avec les clients les opportunités professionnelles et d’investissements pour optimiser leurs chances de réussite.

Comment faut-il procéder au Québec pour acquérir une entreprise ?

Eric : Notre processus d'accompagnement se fait étape par étape. Il inclut en tout premier lieu l'identification et la qualification des critères de l'acquéreur, afin qu'il puisse déterminer le profil qui se rapproche le plus de sa cible.
Une fois le profil identifié et validé, nous accompagnons le client tout au long du processus, à la fois d'un point de vue financier mais également humain, pour maximiser les chances de succès du transfert et la pérennité de l'entreprise.

Nous avons modélisé et séquencé une offre d’accompagnement par étape, spécifique aux entrepreneurs et investisseurs français qui souhaitent démarrer leur projet d’acquisition à distance ou déjà présents sur place. Nous sommes leur représentant de confiance pour prospecter, qualifier et coordonner l’ensemble de la transaction. En gros nous sommes leur bras armé, incluant la stratégie d’immigration pour ceux qui veulent s’installer.

Comment trouve-t-on la bonne affaire ?

Eric : un Chef de projet Classe Affaires, certifié en transfert d’entreprise est affecté pour chacun de nos clients du début jusqu’à la fin du processus pour un accompagnement rapproché. Ce chef de projet est chargé de mettre en relation et de coordonner les professionnels essentiels à la réalisation de la transaction : avocats d'affaires, comptables, fiscalistes, avocats d'immigration, banquiers… Classe Affaires a accès à de nombreuses meilleures sources d'approvisionnement en opportunités via le réseau M&A du Québec, les institutionnels comme le CTEQ et autres organismes régionaux comme Québec International.

Au sein de Classe Affaires, Stéphane Girard et moi-même coordonnons tous les dossiers d'acquisition.

Stéphane : La plupart du temps les intéressés commencent par internet mais les offres sont en nombre réduit et pas toujours accessibles. Raison pour laquelle nous collaborons étroitement avec Fusacq.com - la première plateforme web de cession/acquisition d’Europe francophone. Sur cette plateforme, vous pouvez actuellement voir plus de 120 entreprises et commerces québécois et canadiens.

Bien sûr, vous pouvez aussi trouver par le biais d’un intermédiaire local, d’une relation, d’un expert, de vos réseaux mais quelle garantie de confiance ? Quelle garantie de succès ? Comment maîtriser le processus à distance ?

Bien souvent nous récupérons des projets entamés, non-aboutis avec des dépenses sans résultats et des investisseurs désorientés. Il nous faut alors reprendre la plupart les dossiers selon notre méthode.

Quelles sont les étapes que vous préconisez dans votre accompagnement ?

Eric : Il y a deux cas de figure.

1. Soit Vous avez déjà trouvé la cible par vos propres moyens et là Classe Affaires interviendra pour gérer, coordonner et mener la transaction à son terme. Et même si vous l’avez trouvée nous aurons toujours un plan B pour aller chercher en parallèle d’autres affaires dans notre réseau, qu’elles soient visibles, cachées ou même pas à vendre !

2. Soit vous nous mandatez dès le départ de l’identification de la cible jusqu’à la transaction finale.

Dans les 2 cas de figure, le chef de projet Classe Affaires est le principal interlocuteur pour l’ensemble de l’opération.

Stéphane : Pour chaque candidat nous faisons très un gros travail de qualification et de ciblage afin de déterminer le profil de l’acquéreur, ses objectifs, ses moyens. Sinon il va partir dans tous les sens, et ça c’est ce qui doit être évité à tout prix.

Une fois ce travail validé, nous vous accompagnons tout au long du processus, à la fois d’un point de vue financier mais également humain pour maximiser les chances de succès du transfert et la pérennité de l’entreprise.

Quel délai et quel budget doit-on prévoir ?

Stéphane : Le laps de temps entre l’identification de la cible et la signature de la transaction nécessite entre 6 et 12 mois, voire un peu plus dans certains cas.

Pour le budget, prévoyez 40 à 50 K€ d’honoraires d’accompagnement. Cela inclut l’ensemble des experts impliqués : l’avocat en droit des affaires, le fiscaliste, l’immigration etc. Ce budget est à ajouter au budget d’acquisition global mais vous avez tous les services inclus.

Vous avez parlé de stratégie d’immigration. Est-ce qu’acquérir une entreprise facilite l’immigration ?

Eric : Immigrer au Canada exige de répondre à plusieurs critères.

Il est possible de demander un visa temporaire au Canada par le biais de l'acquisition d'une entreprise. Les demandeurs doivent démontrer que leur admission au Canada produira des avantages sociaux, économiques ou culturels. On parle ici d’avantages si il y a une stimulation de l’économie en général (ex : une création d’emplois, un développement en région, élargissement des marchés d’exportation pour des produits et services canadiens) ou avancement de l’industrie canadienne (ex : développements technologiques, innovation ou différenciation à l’égard de produits ou services ou occasions pour des Canadiens d’améliorer leurs compétences).

Notre partenaire, le cabinet d’avocats BDG-Stratéys accompagne tous nos clients qui souhaitent entrer au Canada par l’acquisition d’une entreprise ; il s’occupe du processus légal et juridique et du visa d’immigration.

Car, il est vraiment essentiel de se faire accompagner dans cette démarche pour s'assurer du bon montage du dossier. L'administration est pointilleuse.
A noter que depuis le début de la pandémie, les délais associés à toutes demandes de permis ou visas ont explosé pour ceux qui veulent venir s’installer, mais ça se fait, nous avons des clients qui régulièrement arrivent et ont obtenu leur visa. En ce moment, les délais peuvent aller jusqu'à 5/6 mois.

Pour en savoir plus : http://classeaffairescf.com
       Partager sur facebook Partager sur twitter
A propos de CLASSE AFFAIRES
400 ave Laurier Ouest suite 600
H2V 2K7 Montreal
Tél : 0015 142 74 48 71
Contacts :
Xavier CHAMBON
Barbara Distefano
Fiche complete
Conseils et accompagnement aux entrepreneurs, entreprises et porteurs de projets, désireux de s'implanter et s'installer durablement au Canada : accès aux réseaux, opportunités d'affaires, préparation au départ et à l'installation, processus d'immigration, juridique et fiscalité, financement, etc.