La transmission familiale offre des avantages pour le cédant et le repreneur. À condition de sélectionner le bon profil. Nos conseils pour vous accompagner.
Selon la BPCE, la transmission familiale ne représente que 17% des transmissions de TPE et PME. Pourtant, les entreprises familiales sont un véritable moteur économique. En Europe, selon les pays, elles apportent 55 % et 90 % des emplois nationaux, selon une étude KPMG. Ensemble, elles sont aussi le 1er employeur du secteur privé. Préserver ces sociétés et favoriser leur continuité est donc un véritable enjeu économique.
Une transmission familiale techniquement complexe
En France, de nombreux freins à la transmission familiale persistent. Elles sont d’abord fiscales et le gouvernement montre d’ailleurs une volonté d’alléger les taxes sur ces transactions. Mais les taxes restent encore dissuasives et rendent la transmission d’entreprise à un membre de la famille très coûteuse. D’autres complications ralentissent aussi le processus. Il faut anticiper le choix entre une donation et une cession, ménager ses propres intérêts ainsi que ceux de ses enfants, éviter les conflits entre les successeurs et les membres de la famille, réfléchir au régime matrimonial le plus avantageux et bien sûr former le repreneur.
Comment choisir un repreneur ?
Comme nous l’avons vu, il est important de préparer au mieux la transmission familiale. Le dirigeant doit se poser au plus tôt les bonnes questions et aborder les différentes options avec sa famille. D’autant qu’il est difficile d’exclure totalement l’aspect émotionnel de la décision. Une bonne solution serait d’interroger les partenaires investisseurs. Ils auront un avis plus objectif sur les différents candidats.
Avant toute chose, il faut que les prétendants acquéreurs manifestent leur intérêt. Cela permet déjà de distinguer les profils qui ont la volonté de porter l’entreprise et de la faire évoluer dans le futur. « Imposer » de reprendre le flambeau de ses enfants est évidemment une mauvaise idée. Il convient ensuite d’analyser les capacités effectives du candidat. Il faut questionner sa légitimité en tant que dirigeant, suite à ses études, son expérience professionnelle et éventuellement son parcours au sein de l’entreprise. On peut par exemple lui proposer des petites missions concrètes, pour évaluer ses compétences managériales et de leadership. Et soumettre bien sûr les résultats aux investisseurs. Un accompagnement et une formation personnalisée ne doivent pas être exclus. Ils aideront le futur acquéreur de prendre la mesure des enjeux avant de se lancer.
À toutes les étapes de la transaction, faites vous accompagner par les consultant d’Actoria France, experts en transmission d’entreprise depuis plus de 20 ans.
Source : Les Echos
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