Mardi 18 juillet 2023 à 10h00 par ATLANTIC FINANCE

De nombreuses entreprises se servent actuellement de systèmes de gestion intégrés, ou ERP, pour supprimer les données répétitives qui peuvent engendrer des dysfonctionnements dans les solutions métiers et diminuer l’efficacité des opérations. Ces entreprises peuvent en effet répartir les procédures exécutées quotidiennement en catégorisant les données en extraites dans un seul outil central.

Qu’est-ce d’abord un système de gestion intégré ? Combien de types de systèmes de gestion intégrés existent maintenant ? Comment réussir une intégration du système ? Ce sont autant de questions auxquelles on va répondre ci-après.

Définition du système de gestion intégré

Un SGI est un outil centralisé qui recueille et rassemble tous les systèmes d’une entreprise, ce, dans le respect des normes de l’organisation internationale de normalisation. On parle des certifications ISO dans le domaine de la santé, l’environnement et la sécurité.

À l’ère de la haute technologie, bon nombre d’entreprises déploient des solutions de gestion intégrées. Une fois l’outil mis en place, on y combine et traite toutes les normes ISO pour être sûr que le système satisfasse aux besoins de l’entreprise. En renforçant ces processus, une entreprise arrive à :

supprimer les processus inutiles,
parfaire l’efficacité de sa gestion des données,
mieux se servir des systèmes existants,
rationaliser les audits internes,
proposer et offrir de meilleurs services IT,
parfaire la communication interne et externe.
Les types de SGI les plus connus

Diverses solutions de SGI existent pour parer aux répétitions d’informations et améliorer la productivité de l’entreprise. Voici quelques-unes d’entre elles, à vous d’opter pour celle qui répond aux besoins de votre activité.

SGQ

Un système de gestion de la qualité est un assortiment de processus, de conditions et de politiques indispensables à la gestion des opérations commerciales. En effet, ces dernières doivent satisfaire aux exigences de l’ISO 9001 QMS, de l’IATF 16949 automotive et de l’ISO 13485 dispositifs médicaux. Ce sont des normes qui régissent le développement, la production et le service client des opérations commerciales.

SGSF

Les systèmes de gestion de la salubrité des aliments permettent de garantir le respect des entreprises de toutes les procédures obligatoires à suivre dans l’industrie alimentaire. Ainsi, elles sont sûres d’offrir des produits sains et propres à la consommation aux clients. Ces normes comprennent le FSSC 22000 Certification de sécurité alimentaire, l’ISO 22000 et le SQF.

SGS

Le système de gestion de la sécurité, désigné aussi par SGSST permet d’optimiser la productivité d’une entreprise et de consolider la sécurité de ses informations. L’ISO 45001 systèmes de gestion de la sécurité au travail est l’une des réglementations respectées par ce SGS.

SGE

Les systèmes de gestion de l’environnement sont dédiés au respect des environnements des entreprises. Ils doivent se soumettre aux normes ISO comme l’ISO 14001 EMS.

Ce qu’il faut faire pour réussir l’intégration du SGI

En planifiant préalablement leurs projets d’intégration de systèmes de gestion, les entreprises peuvent mieux appréhender les bénéfices tirés de l’installation de cet outil. Si elles respectent toutes les normes de sécurité, elles peuvent en effet optimiser leur solution. Pour cause, les SGI sont de taille à faire face aux conséquences des cyberattaques. De ce fait, les entreprises sont libres de créer et de proposer des logiciels et des applications mobiles aux utilisateurs afin de leur permettre d’avoir accès à leurs informations directement via leurs tablettes et smartphones.

D’ailleurs, les entreprises peuvent choisir la méthode d’intégration de système de gestion qui répond à ses besoins parmi celles existantes sur le marché. Pour cause, il en existe 2 :

l’intégration basée sur les processus,

la synchronisation des données.

Afin d’améliorer continuellement l’efficacité des opérations, la direction de chaque entreprise doit vérifier régulièrement le fonctionnement et la qualité des systèmes intégrés. En cas de dysfonctionnement, les conséquences peuvent se répercuter sur les données et rendre moins performante l’entreprise. L’intégration des systèmes de gestion s’avère pourtant onéreuse et requiert beaucoup de ressources que les entreprises doivent considérer comme un investissement sur le long terme. Grâce à l’intégration des SGI, elles peuvent effectivement rendre automatique le partage des informations, donc faire des économies sur les coûts de main-d’œuvre et de maintenance.

Pour en savoir plus : https://www.a-finance.fr/tout-sur-le-systeme-de-gestion-integre