
Vendredi 19 Juillet 2019 à 08h00
Reprise de la compagnie aérienne ALITALIA
Quatre nouveaux investisseurs, dont le groupe Atlantia vont participer à cette reprise
Quatre nouveaux investisseurs, dont le groupe Atlantia de la famille Benetton, ont proposé dimanche de participer au plan de reprise de la compagnie aérienne Alitalia, que Ferroviere dello Stato (FS), la société des chemins de fer italiens, doit présenter lundi, ont annoncé dimanche les médias italiens.
L'offre d'achat déposée fin octobre par FS ne prévoyait pas qu'elle monte à plus de 30% du capital de la compagnie en grande difficulté et la société a obtenu plusieurs délais pour boucler son tour de table.
Elle était en discussion avec la compagnie aérienne américaine Delta, qui pourrait acquérir 15% du capital, tandis que le Trésor italien en prendrait également 15%, ce qui établirait la participation publique à 45%.
Il manquait donc un ou plusieurs partenaires pour les 40% restants et les investisseurs potentiels avaient jusqu'à dimanche soir pour se faire connaître auprès de la banque partenaire Mediobanca.
Citant des sources au sein de cette banque, les médias italiens ont annoncé le dépôt de quatre offres, qui doivent être étudiées dans la nuit puis examinée par le conseil d'administration de FS prévu pour lundi à 12H30 (10H30 GMT).
Selon les informations diffusées dans la presse ces derniers jours, Atlantia pourrait prendre une participation autour de 35% du capital, ce qui correspondrait à plus de 300 millions d'euros d'investissement.
Le groupe, qui est gestionnaire des aéroports de Rome, a déjà injecté de l'argent à deux reprises dans Alitalia, à l'occasion de recapitalisation de la compagnie en 2008 et avec l'arrivée d'Etihad (Emirats arabes unis).
Le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), l'une des deux formations politiques présentes au gouvernement, a longtemps été vent debout contre l'entrée d'Atlantia au capital d'Alitalia, accusant la famille Benetton de négligences coupables dans l'effondrement meurtrier du pont de Gênes l'an dernier, qu'Atlantia gère via Aspi (Autrostrade per l'Italia).
Le chef de file du M5S, également ministre du Développement économique, Luigi Di Maio a semblé faire montre d'un peu plus d'ouverture ces derniers jours, tandis que son allié Matteo Salvini (extrême droite) a apporté son soutien à une participation d'Atlantia.
Outre Atlantia, le groupe Toto est dans la course. Dans le passé, il a été avec AirOne la première société à concurrencer Alitalia dans la péninsule. Il affiche un chiffre d'affaires de plus de 500 millions d'euros, compte 1.300 employés et est actif dans les énergies renouvelables, les infrastructures publiques ou encore les concessions autoroutières.
Le patron du club de football de la Lazio de Rome Claudio Lotito, qui gère aussi diverses sociétés de nettoyage, a également présenté une offre, tout comme l'entrepreneur brésilien German Efromovich, l'actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne nationale colombienne Avianca.
Ce dernier s'était récemment dit prêt à acheter, sur ses fonds personnels, "jusqu'à 30% de la nouvelle Alitalia". Mais Avianca fait partie de Star Alliance alors que Delta fait partie du réseau concurrent Skyteam.
Selon la presse italienne, le ministère de M. Di Maio s'est réjoui de ces quatre offres qui pourraient permettre de "définitivement relancer Alitalia".
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.
L'offre d'achat déposée fin octobre par FS ne prévoyait pas qu'elle monte à plus de 30% du capital de la compagnie en grande difficulté et la société a obtenu plusieurs délais pour boucler son tour de table.
Elle était en discussion avec la compagnie aérienne américaine Delta, qui pourrait acquérir 15% du capital, tandis que le Trésor italien en prendrait également 15%, ce qui établirait la participation publique à 45%.
Il manquait donc un ou plusieurs partenaires pour les 40% restants et les investisseurs potentiels avaient jusqu'à dimanche soir pour se faire connaître auprès de la banque partenaire Mediobanca.
Citant des sources au sein de cette banque, les médias italiens ont annoncé le dépôt de quatre offres, qui doivent être étudiées dans la nuit puis examinée par le conseil d'administration de FS prévu pour lundi à 12H30 (10H30 GMT).
Selon les informations diffusées dans la presse ces derniers jours, Atlantia pourrait prendre une participation autour de 35% du capital, ce qui correspondrait à plus de 300 millions d'euros d'investissement.
Le groupe, qui est gestionnaire des aéroports de Rome, a déjà injecté de l'argent à deux reprises dans Alitalia, à l'occasion de recapitalisation de la compagnie en 2008 et avec l'arrivée d'Etihad (Emirats arabes unis).
Le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), l'une des deux formations politiques présentes au gouvernement, a longtemps été vent debout contre l'entrée d'Atlantia au capital d'Alitalia, accusant la famille Benetton de négligences coupables dans l'effondrement meurtrier du pont de Gênes l'an dernier, qu'Atlantia gère via Aspi (Autrostrade per l'Italia).
Le chef de file du M5S, également ministre du Développement économique, Luigi Di Maio a semblé faire montre d'un peu plus d'ouverture ces derniers jours, tandis que son allié Matteo Salvini (extrême droite) a apporté son soutien à une participation d'Atlantia.
Outre Atlantia, le groupe Toto est dans la course. Dans le passé, il a été avec AirOne la première société à concurrencer Alitalia dans la péninsule. Il affiche un chiffre d'affaires de plus de 500 millions d'euros, compte 1.300 employés et est actif dans les énergies renouvelables, les infrastructures publiques ou encore les concessions autoroutières.
Le patron du club de football de la Lazio de Rome Claudio Lotito, qui gère aussi diverses sociétés de nettoyage, a également présenté une offre, tout comme l'entrepreneur brésilien German Efromovich, l'actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne nationale colombienne Avianca.
Ce dernier s'était récemment dit prêt à acheter, sur ses fonds personnels, "jusqu'à 30% de la nouvelle Alitalia". Mais Avianca fait partie de Star Alliance alors que Delta fait partie du réseau concurrent Skyteam.
Selon la presse italienne, le ministère de M. Di Maio s'est réjoui de ces quatre offres qui pourraient permettre de "définitivement relancer Alitalia".
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