Mardi 03 Novembre 2015 à 16h28
RASTAR prend 80 % du club ESPANYOL BARCELONE
La situation financière du club catalan est précaire
Le groupe chinois Rastar va prendre le contrôle de l'Espanyol Barcelone, club catalan de Liga en difficulté financière, dont il possédera au final plus de 80%, a-t-il annoncé mardi, illustrant l'intérêt croissant des investisseurs asiatiques pour le football européen.
Rastar a trouvé un accord avec plusieurs actionnaires actuels du club afin de "racheter entre 45,1% et 56% des actions du Reial Club Deportiu Espanyol au prix de 78 euros par action", a fait savoir dans un communiqué boursier ce groupe spécialisé dans les jouets, les jeux vidéos et les modèles réduits.
Suite à cette acquisition, Rastar injectera jusqu'à 45 millions d'euros dans Espanyol, ce qui portera le montant total de l'opération à environ 64 millions d'euros, ajoutait-il dans cette même déclaration à la Bourse de Shenzhen.
Yang Nong, secrétaire exécutif du conseil d'administration du groupe chinois, a précisé mardi à l'AFP que cette injection de liquidités prendra la forme d'une émission de nouvelles actions par l'Espanyol.
A l'issue de quoi, Rastar "possédera plus de 80%" du club catalan, a insisté M. Yang.
Quadruple vainqueur de la Coupe du Roi (1929, 1940, 2000 et 2006) et deux fois finaliste de la Coupe de l'UEFA (1988 et 2007), l'Espanyol a été fondé en 1900, un an seulement après le FC Barcelone (1899).
Mais le club "periquito", qui a terminé 10e de la Liga 2014-2015 et occupe cette même place cette saison, a toujours souffert sportivement de la comparaison avec son glorieux voisin.
Et sa situation financière est précaire, la presse espagnole faisant état de dettes auprès du Trésor public espagnol et de certains fournisseurs.
Dans une interview au quotidien catalan Sport, dont le journal a publié lundi soir des extraits sur son site internet, le président de Rastar, Chen Yansheng, a justement indiqué que sa priorité était le rétablissement des comptes.
"Le principal problème qu'affronte le club est le financement, nous le savons depuis le début. Que les gens soient rassurés, nous avons toute confiance dans le fait de pouvoir résoudre les choses et de pouvoir croître avec le club", a souligné M. Chen, n'excluant pas à terme de viser une qualification en Ligue des champions.
"On verra avec le temps mais nous sommes confiants dans le fait que notre coopération avec l'Espanyol puisse donner le meilleur", a-t-il ajouté.
"Nous avons confiance dans l'avenir sportif de l'Espanyol, c'est une grande équipe et elle pourra croître sûrement beaucoup plus."
Les deux actionnaires espagnols ayant conclu un accord avec Rastar, Daniel Sanchez Llibre et son entreprise Tevimore, ne possèdent directement qu'une petite part du club, mais se sont portés garants pour la vente de parts d'autres actionnaires, a expliqué Yang Nong, assurant que M. Llibre "contrôlait de facto" le club.
Selon les termes de l'accord, Rastar rachètera 5% supplémentaires des parts existantes au cours des quatre prochaines années, au même prix.
L'arrivée de Rastar constitue un nouveau cas de rachat d'un club de football européen par des capitaux étrangers, quelques mois après l'entrée au capital de l'Atletico Madrid du conglomérat chinois Wanda, qui a acquis en mars dernier 20% des parts du club madrilène pour environ 45 millions d'euros.
En 2014, le magnat singapourien Peter Lim a pris le contrôle du club de Valence, lui aussi lourdement endetté, pour un investissement estimé par la presse à au moins 300 millions d'euros.
Rastar a trouvé un accord avec plusieurs actionnaires actuels du club afin de "racheter entre 45,1% et 56% des actions du Reial Club Deportiu Espanyol au prix de 78 euros par action", a fait savoir dans un communiqué boursier ce groupe spécialisé dans les jouets, les jeux vidéos et les modèles réduits.
Suite à cette acquisition, Rastar injectera jusqu'à 45 millions d'euros dans Espanyol, ce qui portera le montant total de l'opération à environ 64 millions d'euros, ajoutait-il dans cette même déclaration à la Bourse de Shenzhen.
Yang Nong, secrétaire exécutif du conseil d'administration du groupe chinois, a précisé mardi à l'AFP que cette injection de liquidités prendra la forme d'une émission de nouvelles actions par l'Espanyol.
A l'issue de quoi, Rastar "possédera plus de 80%" du club catalan, a insisté M. Yang.
Quadruple vainqueur de la Coupe du Roi (1929, 1940, 2000 et 2006) et deux fois finaliste de la Coupe de l'UEFA (1988 et 2007), l'Espanyol a été fondé en 1900, un an seulement après le FC Barcelone (1899).
Mais le club "periquito", qui a terminé 10e de la Liga 2014-2015 et occupe cette même place cette saison, a toujours souffert sportivement de la comparaison avec son glorieux voisin.
Et sa situation financière est précaire, la presse espagnole faisant état de dettes auprès du Trésor public espagnol et de certains fournisseurs.
Dans une interview au quotidien catalan Sport, dont le journal a publié lundi soir des extraits sur son site internet, le président de Rastar, Chen Yansheng, a justement indiqué que sa priorité était le rétablissement des comptes.
"Le principal problème qu'affronte le club est le financement, nous le savons depuis le début. Que les gens soient rassurés, nous avons toute confiance dans le fait de pouvoir résoudre les choses et de pouvoir croître avec le club", a souligné M. Chen, n'excluant pas à terme de viser une qualification en Ligue des champions.
"On verra avec le temps mais nous sommes confiants dans le fait que notre coopération avec l'Espanyol puisse donner le meilleur", a-t-il ajouté.
"Nous avons confiance dans l'avenir sportif de l'Espanyol, c'est une grande équipe et elle pourra croître sûrement beaucoup plus."
Les deux actionnaires espagnols ayant conclu un accord avec Rastar, Daniel Sanchez Llibre et son entreprise Tevimore, ne possèdent directement qu'une petite part du club, mais se sont portés garants pour la vente de parts d'autres actionnaires, a expliqué Yang Nong, assurant que M. Llibre "contrôlait de facto" le club.
Selon les termes de l'accord, Rastar rachètera 5% supplémentaires des parts existantes au cours des quatre prochaines années, au même prix.
L'arrivée de Rastar constitue un nouveau cas de rachat d'un club de football européen par des capitaux étrangers, quelques mois après l'entrée au capital de l'Atletico Madrid du conglomérat chinois Wanda, qui a acquis en mars dernier 20% des parts du club madrilène pour environ 45 millions d'euros.
En 2014, le magnat singapourien Peter Lim a pris le contrôle du club de Valence, lui aussi lourdement endetté, pour un investissement estimé par la presse à au moins 300 millions d'euros.
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