Mercredi 13 Décembre 2023 à 16h07
PFIZER prévoit de finaliser le rachat de la biotech SEAGEN
La Commission européenne a approuvé en octobre ce rachat par Pfizer n'y voyant "pas de problèmes de concurrence" en Europe
Le géant pharmaceutique américain Pfizer a annoncé mardi que son rachat de la biotech Seagen, spécialisée dans les traitements oncologiques, devrait être effectif jeudi, grâce à l'expiration des délais liés aux mesures antitrust et les feux verts réglementaires.
"Pfizer et Seagen ont désormais reçu toutes les approbations réglementaires nécessaires pour finaliser l'acquisition", a précisé Pfizer dans un communiqué, ajoutant que la période d'attente prévue par la loi Hart-Scott-Rodino avait expiré lundi.
Cette loi de 1976 oblige les groupes présents aux États-Unis à notifier leur projet de fusion au ministère de la Justice et à l'autorité de la concurrence Federal Trade Commission (FTC).
Ces administrations disposent d'un délai pour se saisir du dossier? Faute de quoi l'opération est considérée comme ne présentant pas de problème au niveau de la concurrence.
"Pfizer anticipe de finaliser l'acquisition de Seagen le 14 décembre 2023, à l'issue de la réalisation de conditions habituelles" dans ce genre de transaction, a poursuivi le groupe.
Pfizer a annoncé le 13 mars le rachat de Seagen pour 43 milliards de dollars, financés par endettement et par sa trésorerie.
"Pfizer déploie ses ressources financières pour avancer dans la lutte contre le cancer", avait expliqué à l'époque Albert Bourla, PDG de Pfizer, dans un communiqué.
Le géant a publié des résultats records en 2022 grâce à son vaccin Comirnaty - développé avec le laboratoire allemand BioNTech - et à son traitement anti-Covid Paxlovid.
Mais il avait prévenu que cette manne allait se tarir, ce qui s'est concrétisé au-delà de ses anticipations. Il a annoncé le 13 octobre une charge pour dépréciation de ses stocks anti-Covid au troisième trimestre équivalente à 5,5 milliards de dollars, dont 4,6 milliards au titre du Paxlovid.
Seagen a développé des thérapies ciblées, dans le but de viser les cellules cancéreuses avec davantage de précision, diminuant ainsi les effets secondaires, une technologie prometteuse. Au moins quatre de ses traitements ont déjà été approuvés par les autorités américaines.
La Commission européenne a approuvé, sans condition, en octobre son rachat par Pfizer, n'y voyant "pas de problèmes de concurrence" en Europe.
En revanche, pour éteindre des inquiétudes de la FTC, Pfizer a "choisi de faire don irrévocablement des droits générés par les ventes du Bavencio (avelumab, anticancéreux) aux États-Unis à l'Association américaine de recherche contre le cancer".
Par ailleurs, le groupe a décidé de modifier sa structure commerciale en créant notamment une branche Pfizer Oncology Division. Cette nouvelle organisation doit entrer en vigueur au 1er janvier.
"Pfizer et Seagen ont désormais reçu toutes les approbations réglementaires nécessaires pour finaliser l'acquisition", a précisé Pfizer dans un communiqué, ajoutant que la période d'attente prévue par la loi Hart-Scott-Rodino avait expiré lundi.
Cette loi de 1976 oblige les groupes présents aux États-Unis à notifier leur projet de fusion au ministère de la Justice et à l'autorité de la concurrence Federal Trade Commission (FTC).
Ces administrations disposent d'un délai pour se saisir du dossier? Faute de quoi l'opération est considérée comme ne présentant pas de problème au niveau de la concurrence.
"Pfizer anticipe de finaliser l'acquisition de Seagen le 14 décembre 2023, à l'issue de la réalisation de conditions habituelles" dans ce genre de transaction, a poursuivi le groupe.
Pfizer a annoncé le 13 mars le rachat de Seagen pour 43 milliards de dollars, financés par endettement et par sa trésorerie.
"Pfizer déploie ses ressources financières pour avancer dans la lutte contre le cancer", avait expliqué à l'époque Albert Bourla, PDG de Pfizer, dans un communiqué.
Le géant a publié des résultats records en 2022 grâce à son vaccin Comirnaty - développé avec le laboratoire allemand BioNTech - et à son traitement anti-Covid Paxlovid.
Mais il avait prévenu que cette manne allait se tarir, ce qui s'est concrétisé au-delà de ses anticipations. Il a annoncé le 13 octobre une charge pour dépréciation de ses stocks anti-Covid au troisième trimestre équivalente à 5,5 milliards de dollars, dont 4,6 milliards au titre du Paxlovid.
Seagen a développé des thérapies ciblées, dans le but de viser les cellules cancéreuses avec davantage de précision, diminuant ainsi les effets secondaires, une technologie prometteuse. Au moins quatre de ses traitements ont déjà été approuvés par les autorités américaines.
La Commission européenne a approuvé, sans condition, en octobre son rachat par Pfizer, n'y voyant "pas de problèmes de concurrence" en Europe.
En revanche, pour éteindre des inquiétudes de la FTC, Pfizer a "choisi de faire don irrévocablement des droits générés par les ventes du Bavencio (avelumab, anticancéreux) aux États-Unis à l'Association américaine de recherche contre le cancer".
Par ailleurs, le groupe a décidé de modifier sa structure commerciale en créant notamment une branche Pfizer Oncology Division. Cette nouvelle organisation doit entrer en vigueur au 1er janvier.
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