Novartis, le laboratoire suisse, a annoncé qu'il était en pourparlers exclusifs avec l'entreprise pharmaceutique française Seqens pour la cession de son usine de thérapies cellulaires CELLforCURE, située aux Ulis, dans l'Essonne. Cette usine est dédiée à la production de thérapies CAR-T, une classe de thérapies innovantes qui réactivent le système immunitaire en ciblant les cellules cancéreuses.

Les thérapies CAR-T sont complexes à produire car chaque dose est personnalisée pour chaque patient, à partir de prélèvements de ses propres cellules sanguines. Ces cellules sont ensuite génétiquement modifiées en laboratoire, cultivées in vitro, puis réinjectées au patient. Elles se multiplient et ciblent les cellules cancéreuses, les éliminant progressivement.

En février, Novartis avait annoncé son intention de céder ses activités de production de thérapies cellulaires CAR-T. Parallèlement, le groupe a décidé de relocaliser une partie de sa production de paracétamol en France et a prévu d'investir environ 100 millions d'euros (avec une aide publique de 30 à 40%) sur le site de Roussillon, en Isère, pour y construire une unité de production de principe actif de paracétamol de 10 000 tonnes par an, destinée au marché français et européen. Ce site fait suite à la fermeture du dernier atelier de production de paracétamol par le groupe Rhodia en 2008.



Source :Fusacq