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Londres discute avec d'autres repreneurs
pour BRITISH STEEL

Vendredi 24 Janvier 2020 à 08h00

Londres discute avec d'autres repreneurs pour BRITISH STEEL


Les discussions avec Jingye patinent en raison des craintes de suppressions d'emplois
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi poursuivre les discussions avec de potentiels repreneurs pour le groupe de sidérurgie British Steel en faillite, malgré les négociations en cours avec le chinois Jingye.

"Des responsables publics ont rencontré et continuent de rencontrer toutes les parties intéressées par l'acquisition de British Steel", a indiqué un porte-parole du ministère des Entreprises dans une déclaration transmise à l'AFP.

Il précise que le gouvernement n'est pas lié par les négociations exclusives qui se déroulent entre le liquidateur public et Jingye.

Malgré tout, "le gouvernement pense que la transaction avec Jingye sera bouclée dans les prochaines semaines", assure-t-il.

Le fait que les pouvoirs publics restent ouverts à la discussion laisse penser qu'un plan B pourrait être nécessaire alors que le rachat par le chinois soulève des interrogations.

Le quotidien The Guardian rapportait mercredi que le gouvernement discutait avec le conglomérat turc Cengiz Holdings, réputé proche du régime, ce que n'a pas confirmé le ministère britannique des Entreprises.

Avant Jingye, de précédentes négociations avaient échoué avec un autre groupe turc, le fonds de pension de l'armée turque Oyak.

Les discussions avec Jingye patinent en raison des négociations avec les fournisseurs de British Steel et des craintes de suppressions d'emplois.

La transaction doit en outre obtenir plusieurs feux verts dont celui du gouvernement français puisque British Steel possède l'usine d'Hayange en Moselle.

Début décembre, différentes sources avaient indiqué à l'AFP que le site mosellan pourrait être mis en vente séparément en cas d'échec du rachat de British Steel par Jingye.

Outre Hayange, Jingye doit reprendre les aciéries de Scunthorpe (nord de l'Angleterre), qui emploient le gros des 5.000 personnes travaillant pour British Steel.

Le numéro deux du secteur au Royaume-Uni derrière Tata Steel avait été contraint à la faillite en mai faute de liquidités suffisantes et après le refus du gouvernement d'intervenir.

Il avait mis ses difficultés financières sur le compte des incertitudes autour du Brexit, qui avaient plombé la demande en acier de ses clients européens.











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