par DAF TEMPS PARTAGÉ

A la différence des grands groupes qui intègrent des spécialistes dans chaque domaine, les PME ont longtemps dû assurer leur développement avec des effectifs restreints, prioritairement tournés vers les fonctions opérationnelles. Les fonctions supports des petites entreprises sont donc, en proportion, nettement moins étoffées.

Or les PME sont désormais confrontées à une ouverture des marchés, à des technologies en perpétuelle évolution, à une augmentation des règlementations (fiscales, sociales, etc…) et à la nécessité de diffuser toujours plus d’informations, tant à ses clients que ses partenaires, ses financeurs, ses actionnaires ou ses salariés. Le chef d’entreprise, spontanément tourné vers le développement de l’entreprise, a vocation à centrer son énergie sur les relations avec ses clients ou ses partenaires, à travailler sur son offre et à animer ses équipes. Il ne peut (et ne doit) donc pas consacrer trop de temps à des fonctions support.

L’équation aurait semblé impossible à tenir si… les technologies n’avaient pas fait un bond spectaculaire et de nouvelles compétences n’avaient pu être intégrées.

LA REVOLUTION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Depuis quelques années, les nouvelles technologies fournissent aux PME des systèmes d’information comparables à ceux des grands groupes (reporting, CRM, services SAAS, etc…). Il est désormais possible de partager l’information efficacement et ce quelle que soit la taille de l’entreprise :
- de partager des fichiers sans service informatique (les dropbox et autres font fureur, 1and1 et OVH hébergent des serveurs à des tarifs dérisoires),
- d’externaliser l’hébergement de la messagerie d’entreprise,
- de développer des sites web sans webmaster et d’en assurer soi-même la maintenance grâce aux CMS gratuits (Wordpress, joomla, etc..),
- de disposer d’applications métier en mode SAAS comparables à celles des grands groupes tant pour le commercial (Sales Force, Sugar CRM, Ines CRM…) que pour la comptabilité (Itool, Divalto, Zefyr, etc…), la paye (e-paye, mapaye, etc..) ou le reporting (Reporting-PME, etc…).

Cette démocratisation de l’accès aux nouvelles technologies marque un tournant majeur, qui dépasse désormais largement le phénomène « start up » et permet à toutes les entreprises de disposer d’outils personnalisables.

L’AUBAINE DU TEMPS PARTAGE : L’EXEMPLE DU DAF A TEMPS PARTAGE
La première fonction support mise en place est généralement la gestion. Au-delà de la comptabilité, le dirigeant a besoin de connaître ses marges, d’anticiper sur sa trésorerie et de valider son modèle économique.

L’expert-comptable fournit un service de qualité, en particulier sur les aspects comptables, fiscaux voir sociaux, mais il ne peut s’intégrer dans la vie de l’entreprise. Il ne va pas mettre en place le reporting, travailler sur les budgets, coordonner les projets internes (systèmes d’information, aménagements de locaux, organisation, optimisation, etc…) et les opérations stratégiques.

Les DAF à temps partagé permettent au dirigeant de s’appuyer sur une compétence complémentaire pour prendre en charge ces aspects et coordonner les contacts avec les intervenants externes. Les chefs d’entreprises peuvent ainsi bénéficier d’un réel co-pilote qui intervient dans la durée, avec une fréquence définie en fonction des besoins réels de leur société et du budget qu’ils souhaitent y consacrer.

Alors qu’il était inconcevable il y a quelques années de voir un directeur financier non salarié qui passe plus de la moitié de son temps dans d’autres entreprises, ce mode de prestation semble aujourd’hui être une véritable aubaine pour les PME.

Pour en savoir plus : http://daf-tempspartage.fr