Le site de ventes privées en ligne BazarChic, propriété des Galeries Lafayette, doit être repris par un investisseur mais une moitié des emplois sont menacés, a appris l'AFP mardi de source proche du dossier, confirmant une information du Monde.


Contactée par l'AFP, ni la direction du site ni le groupe Galeries Lafayette n'ont souhaité faire de commentaire.


"Il était prévu une cessation d'activité", mais "grâce à la loi Florange un repreneur a pu être identifié qui va sauver au moins la moitié des emplois", a appris l'AFP d'une source au fait du dossier.


Cette source a également confirmé l'identité du repreneur, un investisseur familial, Samir Goshayeshi, qui a précédemment repris via son véhicule financier AA Investments, Wethenew, revendeur de baskets de marque, Smallable, e-commerçant spécialisé dans l'univers de l'enfant et de la famille, ou encore L'Exception, site marchand haut-de-gamme.


Elle indique enfin que le changement de mains pourrait intervenir d'ici quelques mois.


La députée de Paris (groupe Ecologiste et social) Danielle Simonnet a affirmé mi-mars dans une question écrite au gouvernement que le repreneur "licenciera 44 des 64 salariés de BazarChic SAS (le siège) et 14 des 39 salariés de BazarChic Logistique", des chiffres également relayés par Le Monde.


Fin 2024, la direction de BazarChic avait confirmé avoir lancé un processus "d'information consultation" auprès des partenaires sociaux en vue d'une cessation d'activité qui menaçait une centaine d'emplois, selon plusieurs médias.


Les Galeries Lafayette avaient acheté en 2016 le site fondé en 2006 dans l'optique de renforcer leur pôle de vente en ligne. BazarChic revendiquait 2 millions de membres actifs en 2024, sur son site internet.

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