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Le fabricant de chariots élévateurs KION
achète l'américain DEMATIC

Jeudi 23 Juin 2016 à 12h07

Le fabricant de chariots élévateurs KION achète l'américain DEMATIC


L'acquisition de DEMATIC permettra à KION de renforcer sa présence aux Etats-Unis et de se moderniser pour répondre à la demande
Le fabricant de chariots élévateurs Kion a annoncé mardi l'achat pour plus de 2 milliards de dollars de l'américain Dematic afin de former un poids lourd du matériel de manutention et profiter de l'essor du commerce en ligne.

"Le groupe Kion a convenu avec le fonds géré par AEA Investors et Ontario Teachers' Pension Plan de l'acquisition" de Dematic et "s'attend à un prix d'achat d'environ 2,1 milliards de dollars", soit 1,85 milliard d'euros, selon un communiqué commun aux deux entreprises.

Avec ses marques de chariots élévateurs Fenwick, Linde et Still, l'allemand Kion est le numéro deux mondial des chariots élévateurs. Présent dans plus de 100 pays, il emploie plus de 23.000 personnes et a dégagé 5,1 milliards d'euros de recettes en 2015.

Dematic se distingue pour sa part dans le domaine de l'automatisation et de l'optimisation de la chaîne logistique. L'américain emploie quelque 6.000 personnes, dont de nombreux développeurs informatiques, dans 22 pays et a enregistré l'an passé 1,8 milliard de dollars de chiffre d'affaires.

L'acquisition de Dematic, soumise au feu vert des autorités de la concurrence, doit permettre à Kion de renforcer sa présence aux Etats-Unis et de se moderniser pour répondre à la demande croissante -d'Amazon, par exemple- pour les solutions de manutention automatisée, sur fond de croissance du commerce en ligne.

Kion prévoit d'absorber Dematic pour proposer une large gamme de produits et services, des chariots élévateurs manuels aux entrepôts entièrement automatisés, tout en réalisant des synergies.

Le groupe de Wiesbaden (ouest) compte financer dans un premier temps ce coûteux achat par un emprunt de plus de 3 milliards d'euros auprès de plusieurs banques.

Le chinois Weichai Power, entré au capital du groupe allemand en 2012, est l'actionnaire de référence de Kion avec 38,3% du capital. Les velléités d'un autre groupe chinois, Midea, désireux d'augmenter sa participation dans le fleuron de la robotique allemande Kika, a suscité ces dernières semaines de vives inquiétudes en Europe.

A la Bourse de Francfort, sur le MDax des valeurs moyennes, le titre Kion était lanterne rouge. Il abandonnait 4,52% à 46,53 euros à 10H35 GMT, dans un marché en légère hausse.





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