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La plateforme de Tech Intelligence BEAMY reçoit 8 M€

Mardi 19 avril 2022 à 17h20

Beamy, pionnier européen du SaaS Management à destination des grandes entreprises, vient de boucler sa Série A de plus de 8 M€ auprès des fonds Aglaé Ventures, ISAI et Evolem ; ainsi que les business angels Nicolas Hernandez (360 Learning) et Erwan Keraudy (Cybel Angel). La solution a déjà séduit des grands noms tels que LVMH, Décathlon, Orange, Engie ou encore BNP Paribas pour cadrer l'autonomie technologique accordée au métier à travers l'utilisation des outils SaaS.

Beamy, scale-up française nommée dans le « Futur 40 » de Station F, propose aux grands groupes une solution unique qui permet de détecter et maîtriser l'explosion des SaaS utilisés de manière décentralisée par les métiers.

La plateforme aide ainsi la DSI et le COMEX à contrôler cet IT/digitalisation parallèle et à renforcer l’autonomie technologique des métiers tout en préservant la gouvernance d’entreprise. Prendre conscience de l'explosion du SaaS en entreprise est vital. Le temps des lourdes et complexes suites logicielles qui structurent seules l’ensemble de l'IT est révolu. Depuis plusieurs années, le SaaS explose de manière incontrôlée dans les grandes entreprises en créant une véritable digitalisation souterraine.

Dans les entreprises de plus de 1 000 employés, ce sont en moyenne plusieurs centaines de solutions SaaS différentes qui sont utilisées et représentent déjà plusieurs millions d’euros de coûts annuels. Selon une dernière étude de KPMG, le budget SaaS des entreprises devrait être encore multiplié par 9 dans les 10 prochaines années et atteindre plusieurs milliers de solutions différentes. C’est un nouveau paradigme IT qui se dessine.
Pourtant, cette adoption massive du SaaS se fait très majoritairement hors du contrôle de la DSI, ce qui entraîne une sous-estimation considérable du volume réel d’applications SaaS déjà utilisées par les métiers. Par conséquent, ces entreprises deviennent fortement vulnérables aux risques de
cyberattaque : chaque SaaS non maîtrisé représente une faille de sécurité potentielle. Enfin, les budgets SaaS, représentant une part toujours plus importante de l’IT d’entreprise, sont largement sous-optimisés : nombre de solutions SaaS apparaissent ainsi en doublons, d’autres sont sous-utilisées ou encore abandonnées.

“En général, lorsque nous rencontrons un.e DSI d’une grande entreprise, le chiffre de 30 à 40 SaaS utilisés nous est partagé. Pourtant, dès le début de la collaboration, notre technologie détecte plusieurs centaines de solutions SaaS actives, faisant souvent ressortir plus de 75% de shadow IT” explique Andréa Jacquemin.


Le besoin de construire un cadre d’autonomie technologique pour les métiers Cette tendance modifie la manière dont les grandes entreprises se procurent, mettent en œuvre, utilisent et gèrent les applications logicielles. Plus qu’un phénomène IT, l’explosion des SaaS a introduit un véritable changement d’organisation d’entreprise : “La vision top down IT est révolue. On assiste à une vraie décentralisation de l’ownership technologique et à une responsabilisation des métiers qui choisissent et implémentent par eux-mêmes leur solution” explique Andréa Jacquemin.



L’accepter, c’est permettre d’engager les employés qui considèrent la technologie comme vital et les rendre acteurs de bout en bout de leurs activités.
“Le cadre de décentralisation doit être à la hauteur de l’autonomie technologique accordée. C’est une histoire d’équilibre. Si on contraint trop les métiers, avec des process à rallonge ; ils vont s’en saisir d’eux même sans demander la permission à la DSI. Mais sans structure solide de décentralisation, les risques vont être considérablement augmentés et les budgets sous-optimisés. Dans les deux cas, il faut trouver l’alchimie d’autonomie qui correspond à son groupe ; mais le statu quo sur ce sujet, est la pire des solutions” abonde Andréa Jacquemin.


Pour cela, la startup a mis au point des algorithmes de scoring puissant capable de détecter les applications SaaS réellement implémentées dans l’entreprise. Et la solution ne s’arrête pas là puisqu’elle est capable de suivre l’évolution de chaque application au cours du temps, de fournir un
catalogue des applications implémentées dans le groupe à l’ensemble des collaborateurs, définir une matrice d’autonomie selon les risques potentiels des futures applications et de pouvoir naviguer dans un app store de plus de 50.000 applications du marché. Beamy garantit ainsi une approche globale de gouvernance des SaaS nécessaire à mettre en place pour accompagner les grands groupes sur le long terme dans la structuration de leur décentralisation IT et la mise en place de vraies synergies entre toutes les parties prenantes (DG, COMEX, DSI et équipes métiers).


Beamy souhaite accélérer son expansion internationale

Avec une très belle fin d’année 2021, cette levée de fonds permettra à l’entreprise déjà présente en Europe (France et Royaume-Uni) d’accélérer son développement à l’international et consolider sa proximité client en les accompagnant durablement sur la maîtrise de leur gouvernance.


‘Nous sommes convaincus que la problématique SaaS est un enjeu majeur pour les grandes entreprises, qu’elles soient françaises ou internationales. Avec cette levée, réalisée auprès de grands fonds dont Aglaé Ventures et Isai, tous deux reconnus pour offrir des expertises pointues
dans le secteur de la tech à l’image des startups déjà soutenues, nous partons à la conquête de l’international» précise Andréa Jacquemin.


Pour ce faire, Beamy prévoit de flécher ses investissements sur deux grands pôles ; d’une part le recrutement avec plus de quarante talents dans les 12 prochains mois ; d’autre part le produit, avec le renforcement de la technologie de détection et des workflows de décentralisation pour fluidifier encore plus la collaboration entre IT et métiers dans l’implémentation et la gestion de nouvelles solutions SaaS.


"En tant qu'investisseurs, nous connaissons bien le modèle SaaS et les bénéfices d'usage que peuvent en tirer les utilisateurs et les directions métier. Pour les grandes entreprises, maitriser ce déploiement, souvent "shadow", représente un véritable défi. La vision des fondateurs de Beamy à
savoir recenser, rationaliser, unifier et permettre la sécurisation de cette "B2B SaaS stack" au sein des organisations nous a rapidement convaincu. Les excellents retours clients que nous avons pu collecter montrent que Beamy est en train de s'affirmer comme la plateforme de référence en la matière", explique Jean-David Chamboredon, CEO d’ISAI.



“Beamy permet d’avoir une vision exhaustive sur ses outils saas et apporte une plateforme de gouvernance avec un vrai retour sur investissement. Les très bons retours clients nous ont convaincu qu’Andréa et Edouard formaient la bonne équipe pour développer Beamy. L’ambition internationale qui les porte est en parfaite adéquation avec le marché en forte croissance notamment aux États Unis qui est un de nos axes d’investissement.” raconte Léa Verdillon d’Aglaé Ventures.

À propos de Beamy :

Beamy est le leader du SaaS (Software as-a-Service) Management en Europe et compte parmi ses clients des acteurs majeurs et aussi divers que BNP Paribas, Fnac-Darty, Macif, Gameloft, Engie. Les grandes entreprises connaissent une explosion du nombre d’applications SaaS, créant une véritable digitalisation souterraine très majoritairement invisible de la direction IT, faisant porter des risques sécuritaires et RGPD.

Grâce à sa technologie novatrice, Beamy propose une plateforme de gouvernance SaaS qui permet de détecter et maîtriser tout l’environnement SaaS de ses clients, et éliminer le Shadow IT. Beamy aide ainsi les DSI des grandes entreprises à reprendre le contrôle de cet IT parallèle et reconstruire une gouvernance efficace pour permettre aux métiers d’amplifier leur digitalisation par le SaaS tout en la cadrant. L’ambition de Beamy est de faire de la Gouvernance SaaS, une des priorités des grandes entreprises en Europe et à l’international.

Source : Communiqué de presse

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