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La Fashion Tech française FAUME reçoit 2 M€

Mercredi 30 juin 2021 à 11h20

Faume, une Fashion Tech française qui réinvente l’expérience de la seconde main pour permettre aux marques de s’inscrire durablement sur ce marché annonce sa première levée de fonds de 2 millions d’euros. Le tour de table a été bouclé par Bpifrance, via son fonds Digital Venture, Kima Ventures, et plusieurs Business Angels dont notamment Michaël Benabou (ex-cofondateur de Vente-Privée), Eduardo Ronzano et Thibaud Elzière.

Lancé en 2020, Faume a rapidement su s’imposer sur le marché de la seconde main en proposant aux marques une solution simple et facile d’accès pour expérimenter ce marché et en retirer les nombreux bénéfices qui en découlent. Après moins d’un an d’existence, la start-up revendique déjà un portefeuille clients composé de très belles marques comme Aigle, Balzac, Delsey et plus récemment Isabel Marant.

Technologie et logistique, 2 expertises clés pour permettre aux marques de déployer leur solution Re-commerce en quelques semaines seulement !

Faume fournit une solution technologique et logistique en marque blanche aux marques de luxe et de prêt-à-porter qui souhaitent lancer leur offre de seconde main. La start-up met à disposition de chaque marque partenaire un site e-commerce 100% personnalisable qui permet à leurs clients de renvoyer gratuitement leurs produits en échange d’un bon d’achat. Les produits sont ensuite envoyés dans le réseau de reconditionnement de Faume pour être remis en état en attendant d’être revendus. Faume s’occupe également de la mise en ligne des produits et du merchandising du site de seconde main.

Achetez de l’occasion comme vous achèteriez du neuf

L’objectif de la start-up est de créer une expérience client et un service de seconde main équivalent à celui du neuf. Contrairement à d’autres acteurs du marché, Faume ne propose pas une marketplace traditionnelle de particuliers à particuliers et se différencie en intégrant la logistique du reconditionnement afin de garantir une qualité de service irréprochable permettant de valoriser les produits revendus sur la plateforme. En fonction de la stratégie retenue par la marque, chaque produit est contrôlé, puis éventuellement nettoyé, repassé, réparé, photographié puis stocké dans ses entrepôts en attendant d’être revendu. Ce service offre un double avantage : il facilite l’expérience de revente pour le client qui renvoie ses produits directement, tout en apportant une confiance totale dans la transaction aux futurs clients qui rachèteront les produits.

Pour les marques, contrôler la distribution de sa seconde main est une priorité

Dans le secteur de la mode, la tendance des nouveaux modèles de consommation plus circulaires est motivée par le désir croissant des consommateurs de variété, de durabilité et d’attractivité des prix. “La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes de consommation. Pour les marques, intégrer ce modèle devient une priorité pour continuer d’inspirer les générations futures.” (Anouck Duranteau Loeper CEO Isabel Marant). La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes de consommation. Au cours des trois dernières années, les ventes d’occasion ont augmenté 21 fois plus vite que les ventes de produits neufs et devraient atteindre 51 milliards de dollars dans 5 ans, contre 28 milliards en 2019. Ce mode de consommation a aussi un fort impact sur l’environnement, puisque selon une étude de la marque Patagonia, étendre la durée de vie des vêtements de 9 mois réduirait son impact environnemental de 20 à 30%.

Pour les marques, il s’agit d’un relais de croissance stratégique à l’heure où les marketplaces profitent de la valeur inhérente des marques sans jamais y investir et sans que les marques ne profitent des revenus générés par ces plateformes. D’après Patagonia et Levi’s qui expérimentent déjà ces modèles aux Etats-Unis, la seconde main pourrait à terme représenter jusqu’à 20% de leurs volumes globaux. Grâce à la seconde main, les marques retirent de nombreux bénéfices en termes d’acquisition clients, de fidélisation et améliorent leur image de marque. Vendre de la seconde main sous sa propre marque leur permet également de garantir la qualité des produits revendus et de rassurer les clients sur leurs états tout en se prémunissant de tout risque d’arnaque.

Ainsi, la solution de Faume vise à aider les marques à s’affranchir de toutes les contraintes technologiques et logistiques liées à la mise en place d’une infrastructure de seconde main. « Les marketplaces ont su démocratiser la seconde main. Le rôle de Faume est d’universaliser cet usage, et cela n’arrivera qu’en proposant un service exceptionnel et une expérience d’achat équivalente à celle du neuf.” (Aymeric Déchin – CEO Faume). Cette activité nécessite en effet de récupérer et de revendre des milliers de produits uniques, des opérations longues et coûteuses, dans lesquelles Faume investit au quotidien pour les optimiser.

Une levée de fonds pour étoffer ses équipes et accélérer son développement à l’international

Cette levée de fonds vise à permettre à Faume d’accompagner l’augmentation des volumes réalisés par ses clients, afin de reconditionner dès l’année prochaine jusqu’à 300 000 articles par an. L’objectif est aussi de renforcer ses équipes en recrutant une dizaine de personnes dans les 12 prochains mois pour enrichir les fonctionnalités de son service et permettre à chaque marque de piloter au plus près son offre de seconde main en fonction de ses enjeux et objectifs. Avec cette levée de fonds Faume ambitionne d’accompagner prochainement ses clients sur leurs marchés internationaux.

Pourquoi Faume ?

Pour la petite histoire, Faume est l’association de deux mots : Celle du mot fashion et du son ôm. Le son ôm, qui en hindouisme et dans ses différents yogas, ce serait le son autour duquel s’est structuré l’univers. Ce nom traduit donc à la fois l’ambition, l’humilité, et toute l’énergie que l’entreprise souhaite mettre pour participer au renouveau d’une industrie qui doit continuer à faire rêver.

Source : Communiqué de presse

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