La Poste Telecom est le cinquième opérateur du marché français, avec 2,3 millions de clients, derrière Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile

Feu vert de l'Autorité de la concurrence pour le rachat de La Poste Telecom par Bouygues Telecom

L'Autorité de la concurrence a validé le rachat de l'opérateur mobile La Poste Telecom par Bouygues Telecom , estimant que cette opération n'entraînerait pas de perturbation sur les marchés concernés.

Une acquisition sans conditions
Dans un communiqué publié lundi, l'Autorité précise que cette décision intervient après avoir écarté tout risque d'atteinte à la concurrence. L'opération, d'un montant de 950 millions d'euros , a été notifiée le 12 juillet par Bouygues Telecom, cinq mois après l'annonce de négociations exclusives avec La Poste.

Le régulateur note que les parts de marché limitées de La Poste Télécom, cinquième opérateur du secteur avec 2,3 millions de clients , et la concurrence exercée par les principaux acteurs (Orange, SFR et Free) garantissent un environnement compétitif.

Garanties pour les opérateurs virtuels
L'Autorité a également dissipé les craintes d'une éventuelle dégradation ou d'un refus d'accès au réseau de Bouygues Telecom pour les autres opérateurs virtuels ( MVNO ), qui louent les infrastructures des grands groupes.

Modalités de l'accord
L'accord prévoit que La Poste conservera la maîtrise de la distribution de la marque dans ses bureaux. Cependant, pour finaliser l'opération, Bouygues Telecom devra obtenir l'aval de SFR , qui détient 49% de La Poste Telecom et fournit son réseau jusqu'à fin 2026.

SFR bénéficie également d'un droit de préemption sur les pièces à vendre et d'un droit d'agrément sur l'acquéreur.

Une évolution stratégique pour La Poste Télécom
Lancée en 2011, La Poste Télécom est détenue à 51% par La Poste . Mi-janvier, le groupe avait annoncé une réflexion sur l'avenir du capital de sa filiale, confirmant ainsi son intention de céder une partie de ses actifs.

Cette acquisition pourrait permettre à Bouygues Telecom de renforcer sa position sur le marché français des télécommunications, tout en préservant un équilibre concurrentiel.



Source : Fusacq