Vendredi 14 Novembre 2014 à 12h00
HITACHI sur le point de racheter les filiales ferroviaires de l'italien FINMECCANICA
Le montant du rachat devrait être de l'ordre de 1,4 md€
Le conglomérat industriel japonais Hitachi est désormais "dans les dernières phases d'ajustement" pour le rachat des filiales de matériel et signalisation ferroviaires du groupe italien Finmeccanica, a affirmé vendredi le quotidien Nikkei.
"Le montant du rachat devrait être de l'ordre de 200 milliards de yens (1,4 milliard d'euros)", a précisé le journal économique nippon.
Si Hitachi reprenait ces activités de Finmeccanica, son chiffre d'affaires annuel dans ce domaine ferroviaire ferait plus que doubler aux environs de 400 milliards de yens (2,8 milliards d'euros), selon la même source.
Hitachi pourrait ainsi venir se placer à la suite des trois plus grands mondiaux que sont l'allemand Siemens, le canadien Bombardier et le français Alstom.
Une manifestation d'intérêt de Hitachi envers les filiales AnsaldoBreda (trains et métros) et Ansaldo STS (signalisation) de Finmeccanica avait déjà fait l'objet d'articles de presse en 2012, au moment où le groupe italien traversait une phase difficile.
Il avait alors souligné que le ferroviaire n'était pas une priorité et qu'il voulait concentrer ses "efforts" sur les activités où il peut être meneur au niveau mondial.
Finmeccanica, qui est aussi un important acteur de l'aéronautique et de la défense, a par la suite lancé le processus de cession d'AnsaldoBreda, et il devrait également céder Ansaldo STS bien que n'ayant pas officiellement mis cette entité en vente.
Plusieurs groupes étrangers étaient initialement intéressés par tout ou partie de ces deux sociétés, mais il ne restait finalement en lice dernièrement que Hitachi et China CNR, selon le Nikkei.
Le groupe chinois aurait finalement renoncé à faire une offre, laissant le japonais seul, selon des sources proches du dossier non nommées par le journal.
Hitachi devrait faire une proposition concrète contraignante "dès cette semaine", précise-t-il.
Le marché du matériel ferroviaire évolue différemment selon les régions du monde et Hitachi aurait tout intérêt à élargir davantage son horizon en raison d'un recul net au Japon.
Les trains et la signalisation sont des domaines déjà clefs pour Hitachi, mais son chiffre d'affaires annuel (170 milliards de yens, 1,2 milliard d'euros) est loin de ceux du trio de tête mondial.
Les investisseurs de la Bourse de Tokyo ont plutôt bien accueilli, mais sans euphorie, cette information du Nikkei: le titre Hitachi a gagné 1,41% pour s'afficher à 887,60 yens vendredi à la clôture du marché.
"Le montant du rachat devrait être de l'ordre de 200 milliards de yens (1,4 milliard d'euros)", a précisé le journal économique nippon.
Si Hitachi reprenait ces activités de Finmeccanica, son chiffre d'affaires annuel dans ce domaine ferroviaire ferait plus que doubler aux environs de 400 milliards de yens (2,8 milliards d'euros), selon la même source.
Hitachi pourrait ainsi venir se placer à la suite des trois plus grands mondiaux que sont l'allemand Siemens, le canadien Bombardier et le français Alstom.
Une manifestation d'intérêt de Hitachi envers les filiales AnsaldoBreda (trains et métros) et Ansaldo STS (signalisation) de Finmeccanica avait déjà fait l'objet d'articles de presse en 2012, au moment où le groupe italien traversait une phase difficile.
Il avait alors souligné que le ferroviaire n'était pas une priorité et qu'il voulait concentrer ses "efforts" sur les activités où il peut être meneur au niveau mondial.
Finmeccanica, qui est aussi un important acteur de l'aéronautique et de la défense, a par la suite lancé le processus de cession d'AnsaldoBreda, et il devrait également céder Ansaldo STS bien que n'ayant pas officiellement mis cette entité en vente.
Plusieurs groupes étrangers étaient initialement intéressés par tout ou partie de ces deux sociétés, mais il ne restait finalement en lice dernièrement que Hitachi et China CNR, selon le Nikkei.
Le groupe chinois aurait finalement renoncé à faire une offre, laissant le japonais seul, selon des sources proches du dossier non nommées par le journal.
Hitachi devrait faire une proposition concrète contraignante "dès cette semaine", précise-t-il.
Le marché du matériel ferroviaire évolue différemment selon les régions du monde et Hitachi aurait tout intérêt à élargir davantage son horizon en raison d'un recul net au Japon.
Les trains et la signalisation sont des domaines déjà clefs pour Hitachi, mais son chiffre d'affaires annuel (170 milliards de yens, 1,2 milliard d'euros) est loin de ceux du trio de tête mondial.
Les investisseurs de la Bourse de Tokyo ont plutôt bien accueilli, mais sans euphorie, cette information du Nikkei: le titre Hitachi a gagné 1,41% pour s'afficher à 887,60 yens vendredi à la clôture du marché.
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