Lundi 28 Septembre 2015 à 15h17
ENERGY TRANSFER EQUITY achète WILLIAMS
Les entreprises du secteur pétrolier cherchant à maintenir leur rentabilité face à la chute des prix
Le groupe américain spécialisé dans le transport de gaz naturel Energy Transfer Equity (ETE) a annoncé lundi l'acquisition de son compatriote Williams Companies pour 37,7 milliards de dollars, dette comprise.
L'opération va créer un nouveau champion des gazoducs aux Etats-Unis, qui se classera parmi les plus grandes entreprises du secteur de l'énergie, selon le communiqué des deux groupes.
Selon les termes de l'accord, approuvé par les conseils d'administration des deux sociétés, les actionnaires de Williams recevront 43,50 dollars par action, en espèce ou en échange de titres d'une filiale d'ETE, Energy Transfer Corp, précise le document.
Cette annonce met fin à plusieurs mois de négociations, Williams ayant notamment rejeté en juin une précédente offre de rachat d'ETE à 53 milliards de dollars dette comprise, mais payable alors uniquement en actions.
"Après une évaluation complète des alternatives stratégiques, y compris des discussions avancéees avec d'autres parties, le conseil d'administration de Williams a conclu qu'une fusion avec Energy Transfer Equity était dans le meilleur intérêt des actionnaires de Williams et de tous nos partenaires", a commenté le président du conseil d'administration de Williams Frank Maclnnis.
Pour le PDG du groupe, Alan Armstrong, la fusion des deux entreprises permettra de dégager "de meilleures perspectives de croissance, d'être mieux à même de connecter nos clients à des marchés divers et d'avoir plus de stabilité dans un environnement de prix fragile pour les matières premières".
Le secteur énergétique aux Etats-Unis est de fait en proie ces derniers mois à un important mouvement de consolidation, les entreprises cherchant à maintenir une forte rentabilité face à la chute des cours du pétrole et du gaz.
Les deux groupes ont déjà identifié des synergies allant jusqu'à 400 millions de dollars d'économies par an.
La fusion entre ETE et Williams met par ailleurs fin à l'acquisition annoncée en mai par Williams Companies de sa filiale Williams Partners pour 13,8 milliards de dollars. Cette dernière recevra 428 millions de dollars en dédommagement.
L'opération va créer un nouveau champion des gazoducs aux Etats-Unis, qui se classera parmi les plus grandes entreprises du secteur de l'énergie, selon le communiqué des deux groupes.
Selon les termes de l'accord, approuvé par les conseils d'administration des deux sociétés, les actionnaires de Williams recevront 43,50 dollars par action, en espèce ou en échange de titres d'une filiale d'ETE, Energy Transfer Corp, précise le document.
Cette annonce met fin à plusieurs mois de négociations, Williams ayant notamment rejeté en juin une précédente offre de rachat d'ETE à 53 milliards de dollars dette comprise, mais payable alors uniquement en actions.
"Après une évaluation complète des alternatives stratégiques, y compris des discussions avancéees avec d'autres parties, le conseil d'administration de Williams a conclu qu'une fusion avec Energy Transfer Equity était dans le meilleur intérêt des actionnaires de Williams et de tous nos partenaires", a commenté le président du conseil d'administration de Williams Frank Maclnnis.
Pour le PDG du groupe, Alan Armstrong, la fusion des deux entreprises permettra de dégager "de meilleures perspectives de croissance, d'être mieux à même de connecter nos clients à des marchés divers et d'avoir plus de stabilité dans un environnement de prix fragile pour les matières premières".
Le secteur énergétique aux Etats-Unis est de fait en proie ces derniers mois à un important mouvement de consolidation, les entreprises cherchant à maintenir une forte rentabilité face à la chute des cours du pétrole et du gaz.
Les deux groupes ont déjà identifié des synergies allant jusqu'à 400 millions de dollars d'économies par an.
La fusion entre ETE et Williams met par ailleurs fin à l'acquisition annoncée en mai par Williams Companies de sa filiale Williams Partners pour 13,8 milliards de dollars. Cette dernière recevra 428 millions de dollars en dédommagement.
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