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"Croître avec le Private Equity, c’est possible !" par Thibaut DE MONCLIN, Associé fondateur AELIOS FINANCE

par OAKLINS

Aelios Finance, Banque d'affaires référente pour les PME, nous explique les bienfaits du private equity dans le cadre d'un développement maîtrisé et judicieux se son entreprise. Cas d'école avec Max, entrepreneur qu'Aelios Finance a accompagné pendant plusieurs années. Thibaut de Monclin, Associé fondateur raconte.

❚ vous aimez citer l’histoire de max, à la fois simple et extraordinaire par les performances réalisées.pouvez-vous nous parlerde son aventure ?
Cet entrepreneur a réussi à passer, en moins de dix ans, de 5 millions d'euros de CA à plus de 700 millions d'euros€et 40 millions d'euros de résultat ! En 2005, Max et quelques associés rachètent la société Diamant (distribution BtoB de produits à fort contenu technologique) qui affiche alors un CA de 5 millions d'euros. Il est minoritaire et prend la direction de la société, dont le cédant est resté actionnaire à 15 %. En 2007, la société est passée à un CA de 15 millions d'euros€et Max a besoin d’argent pour financer sa croissance. Un actionnaire financier minoritaire
investit alors 1,5 millions d'euros.En 2010, les actionnaires individuels non opérationnels sortent à l’occasion d’un LBO avec une formidable plus-value, Max se constitue alors un premier pactole. Un fonds de Private Equity prend la majorité du capital, une dette bancaire est mise en place, permettant à Max de ne pas se faire diluer malgré son cash-out. La société est dotée de moyens plus importants permettant une accélération de la croissance en Europe. En trois ans et selon un schéma très intelligent, Diamant réalise une dizaine d’acquisitions. Elle achète à chaque fois 70 % à 80 % de la société cible, sur un multiple de cinq fois l’Ebit. Le dirigeant de l’entreprise reste en place, et actionnaire significatif, afin de stimuler sa motivation. Diamant s’engage auprès de celui-ci, à le racheter à un horizon de deux à quatre ans suivant les cas de figure. Avantages pour Diamant : pas besoin de payer 100 % du prix, puisqu’il ne rachète que 70 %, le patron reste en place et actionnaire important, c’est la garantie qu’il « achète » le projet, et va tout faire pour réussir… Aujourd’hui toutes les acquisitions sont des succès ! Les grands groupes qui exigent toujours 100 % des PME qu’ils rachètent, pourraient méditer cet exemple…

Si l’investisseur est respecté, si l’entrepreneur échange avec lui en sa qualité d’associé et non plus d’investisseur, alors, il n’y a pas de raison que ça se passe mal ! c’est aussi cela une des raisons du succès (…) : être agile mais opportuniste.


❚ qu’est-ce qu’apporte ce modèle en dehors d’une croissance forte ?

Ce modèle, constitué de plusieurs filiales indépendantes dirigées par des vrais patrons autonomes (mais pas indépendants) permet à la société mère de rester légère, avec un effectif d’une dizaine de personnes uniquement. Efficace, simple et léger financièrement. C’est aussi cela une des raisons du succès de Max et Diamant : être agile mais opportuniste. Cette année, le fonds sort avec un multiple de près de cinq fois la mise, Max prend un gros chèque et réinvestit avec un nouvel investisseur financier (qu’il a choisi, et il avait le choix…), et continue l’aventure pour passer le milliard d’euros de CA. Grâce aux mécanismes du
LBO, Max n’est pas dilué, et reste actionnaire de son groupe à hauteur de 25 % environ. Des moyens financiers encore supérieurs sont mis à la disposition de Diamant, pour reprendre le chemin du buildup. Après une expansion géographique en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, des acquisitions dans des métiers complémentaires avec de fortes synergies business deviennent la priorité du groupe.En 2015, Diamant réalisera plus de 700 millions d'euros€de CA dans vingt pays, et plus de 40 millions d'euros€de résultat. Sur quels critères un dirigeant de PME en pleine croissance doit-il choisir son ou ses investisseurs ? Il doit cibler des investisseurs adaptés au profil et à la maturité de sa société. La vision doit être commune. Et j’insiste sur la notion d’associé plutôt que l’investisseur, à savoir un partenaire capable de challenger le dirigeant, de l’épauler dans les moments difficiles ou de doute.

❚ si vous n’aviez finalement qu’un conseil ?
L’argent des fonds permet d’écrire de belles histoires comme celle de Max.
Si l’investisseur est respecté dans son rôle, si l’entrepreneur échange avec lui en sa qualité d’associé et non plus d’investisseur, alors, il n’y a pas de raison que ça se passe mal ! Un investisseur, c’est un associé qui n’empiète jamais sur l’opérationnel, vous aide à réfléchir pour répondre aux questions de fond, et partage avec vous les joies et moments difficiles. Ces moyens financiers peuvent très rapidement permettre de saisir des opportunités ou, s’il le faut, colmater des brèches. Le Private Equity peut être votre meilleur associé !

Pour en savoir plus : http://www.croissanceplus.com/wp-content/uploads/2015/07/Dossier-innovation.pdf
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A propos de OAKLINS
Contact :
Anne-Laure ALLAIN
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