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CLEMENTY présente une offre de reprise
des textiles MIM

Mercredi 22 Mars 2017 à 11h13

CLEMENTY présente une offre de reprise des textiles MIM


Une cinquantaine de salariés de l'enseigne de textile Mim se sont rassemblés mardi devant le tribunal de commerce de Bobigny pour dire "non à la liquidation" avant l'examen des offres définitives de reprise de leur entreprise qui emploie 1.500 personnes.

Les salariés espèrent que les juges, qui rendront leur décision mardi 28 mars, retiendront l'offre de reprise totale présentée par Clementy, un groupe familial spécialisé dans le redressement d'entreprises en difficulté, et qui a reçu lundi le feu vert du comité d'entreprise.

Le plan de Clementy, qui garantit le maintien de la quasi-totalité des emplois en CDI (1.000 sur 1.065) et des boutiques (230 sur 250), a également reçu le soutien des administrateurs judiciaires de l'entreprise, selon Michaël Gharbi, délégué syndical Seci-UNSA (40% des voix).

Toutefois, les syndicats craignent que ce soit finalement l'offre de reprise partielle de la société Tally Weijl, qui a le soutien des créanciers du groupe, qui l'emporte, ce qui se traduirait par "900 salariés licenciés".

"C'est le ressenti du PDG" de Mim, Bernhard Ruf, "qui était présent à l'audience. A 30 jours des présidentielles, on aimerait qu'un candidat nous apporte son soutien pour que le maximum d'emplois soit sauvegardé", a ajouté Michaël Gharbi.

"Non à la liquidation", "sauvez Mim" mais aussi "non aux frères Cohen": mardi matin, les salariés ont exprimé leur rejet autant des trois offres de reprise partielle que du plan de sauvegarde présenté par Nicolas Cohen.

Devenu à la faveur du rachat de Mim en 2014 par le géant du textile chinois Main Asia le fournisseur exclusif de l'entreprise, ce dernier est accusé d'avoir aggravé les difficultés de l'entreprise en doublant ses marges, a affirmé l'avocate des salariés, Justine Candat, du cabinet LBBA.

En revanche, la stratégie de Clementy, qui veut recentrer la chaîne de distribution sur les "basiques", est jugée pertinente par les salariés: "le fashion, on sait pas faire alors que nos plus belles années, c'était quand on vendait 70% de basiques", selon le délégué syndical.

Souffrant de difficultés dans un contexte de consommation textile morose, Mim avait obtenu fin novembre son placement en redressement judiciaire. Fondée en 1976, l'enseigne de mode à petit prix cumule une dette de 60 millions d'euros.

Au cours de l'exercice 2015-2016, elle a accusé une perte de 9 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 150 millions d'euros.






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