L'application belge de cashback passe du modèle BtoC au BtoBtoC, et reçoit pour sa série A, 4,7 M€ de Truffle Capital, lead, suivi de VCs belges historiques Seeder Fund, Sambrinvest et Freshmen.

D'une application classique de se connectant aux services bancaires de ses utilisateurs et remboursant une petite partie de leur achat (comme Joko, qui levait 8M€ en 2020 : lire ci-dessous), le belge cake passera, en février, à un fonctionnement en marque blanche, s'adressant directement aux banques pour se connecter aux comptes de leurs clients. Pour soutenir ce changement de positionnement qui promet une forte croissance, la société s'ouvre à Truffle Capital, qui réalise ici son deuxième investissement en Belgique et injecte plus de la moitié des liquidités de ce tour de 4,6 M€, selon nos informations, où reparticipent aussi ses historiques.

Un amorçage a en effet eu lieu auprès des VC belges Seeder Fund, Sambrinvest et Freshmen en 2020.

Le choix est motivé par la proximité de Truffle avec Sopra Steria, l'un des investisseurs de son fonds Insurtech. Cake, fondé en 2018, notamment par Davy Kestens a ainsi accès à une large liste de prospects issus des clients de Sopra Banking Software, éditeur de logiciels bancaires, filiale de la géante ESN française.


Déjà une banque partenaire L'un des avantages de passer directement par les banques serait lié à la nouvelle réglementation DSP2, concernant les pratiques d'authentification pour les services bancaires en ligne. « Cette loi oblige tous les acteurs européens du cashback à faire confirmer aux
consommateurs, tous les mois, l'autorisation d'accès à leurs informations bancaires. Cette confirmation est évitée si ce sont les banques qui proposent le service », indique Patrick Lord, directeur d'investissement chez Truffle Capital. La banque belge Argenta est notamment son premier partenaire. Elle aussi bénéficiera aussi d'une commission sur les les cashbacks.

Provenant de la centaine d'entreprises travaillant avec Cake et sa vingtaine de salariés tel que Schoenen Torfs, JBC, Veritas, Deliveroo et Lukoil. Ces dernières bénéficient quant à elle des données d'achats des consommateurs. Les informations concernant le nombre d'utilisateurs, ou le chiffre d'affaires ne sont pas communiqués à ce stade. Toutefois, la plateforme BtoC aurait déjà permis de générer 800 K€ de l'année dernière.

Source : Communiqué de presse