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AIRBUS renonce à racheter à ATOS ses
activités Big Data et sécurité

Mardi 19 Mars 2024 à 14h00

AIRBUS renonce à racheter à ATOS ses activités Big Data et sécurité


Ces projets de cession étaient cruciaux pour Atos, dont le niveau d'endettement affole les investisseurs, avec 3,65 milliards d'euro d'emprunts et obligations à rembourser ou à refinancer d'ici fin 2025
Airbus a mis fin aux discussions avec Atos concernant l'acquisition de ses activités "Big Data" et sécurité, accentuant l'incertitude pour le groupe informatique français, ont annoncé les deux entreprises mardi.

"Après un examen attentif de tous les aspects d'une éventuelle acquisition de la branche BDS (Big Data and Security) d'Atos, Airbus a décidé de ne plus poursuivre les discussions avec Atos sur cette transaction potentielle", a déclaré Airbus dans un communiqué.

Atos a confirmé cette décision dans un communiqué séparé, précisant qu'il "analyse la situation" et "évalue activement les alternatives stratégiques en tenant compte des impératifs de souveraineté de l'État français".

Cette nouvelle entraîne le report indéterminé de la publication des résultats annuels 2023 d'Atos, prévue initialement pour mercredi et déjà repoussée une première fois fin février après l'échec des discussions avec le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pour lui céder une de ses branches.

Ce revers ajoute à l'incertitude entourant l'avenir d'Atos, dont le projet de restructuration en deux entités annoncé à l'été 2022 stagne. L'action du groupe a perdu près de 70% de sa valeur à la Bourse de Paris depuis le début de l'année. Mardi matin, elle chutait encore de près de 18% peu après l'ouverture, atteignant 1,77 euro, son plus bas historique.

Ces projets de cession étaient cruciaux pour Atos, qui doit gérer un niveau d'endettement alarmant, avec 3,65 milliards d'euros d'emprunts et obligations à rembourser ou refinancer d'ici fin 2025.

Début février, Atos avait nommé Hélène Bourbouloux comme mandataire ad hoc, chargée de négocier avec 22 établissements bancaires sous l'œil attentif de Bercy, compte tenu des enjeux de souveraineté liés aux supercalculateurs de l'entreprise utilisés dans les secteurs de la défense et du nucléaire.

"Nous suivons étroitement les négociations avec les financeurs du groupe", avait indiqué la secrétaire d'État chargée du Numérique, Marina Ferrari, à l'Assemblée nationale fin février.



Source : Fusacq
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